Murmures
La jeunesse marginale de « Grigris », seul film africain en compétition
mai 2013 | Sortie de film, livre, album… | Cinéma/TV | France
Source : RTBF

© Pili Films, Frank Verdier / « Grigris », seul représentant africain pour la course à la Palme d’or 2013
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RTBF / AFP Relax News
Seul cinéaste africain en compétition à Cannes, le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun dresse dans « Grigris » le portrait de la jeunesse marginale de son pays, à travers l’histoire d’un handicapé de 25 ans qui se rêve danseur.
Entre polar et drame social, le film, présenté mercredi en compétition, raconte l’histoire de Grigris, personnage au surnom porte-bonheur, qui danse le soir dans les bars et les boîtes de nuit malgré sa patte folle.
Interprété par le danseur Souleymane Démé, également handicapé dans la vie, à la présence forte à l’écran mais dont c’est le premier rôle au cinéma, Grigris rencontre une prostituée métisse, Mimi (Anaïs Monory), dont il tombe amoureux.
Mais pour payer des soins pour son beau-père gravement malade, Grigris va être forcé de travailler pour des trafiquants d’essence, et se retrouve entraîné dans un engrenage dramatique.
« Au départ, j’avais un scénario avec des tendances un peu film noir, polar. Mais je ne voulais pas faire un film de genre », a expliqué à l’AFP le réalisateur, qui avait obtenu le prix du Jury à Cannes en 2010 avec son précédent film « Un homme qui crie ».
« Quand j’ai vu Souleymane Démé en 2011 au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, ndlr) dans un spectacle de danse, je me suis dit : +voilà le personnage qui pourrait peut-être me sauver+ », ajoute-t-il. « J’ai pu retravailler mon scénario pour arriver à ce drame social, avec des petits bouts qui font penser à des films noirs. »
LIRE L’INTEGRALITE sur RTBF
Entre polar et drame social, le film, présenté mercredi en compétition, raconte l’histoire de Grigris, personnage au surnom porte-bonheur, qui danse le soir dans les bars et les boîtes de nuit malgré sa patte folle.
Interprété par le danseur Souleymane Démé, également handicapé dans la vie, à la présence forte à l’écran mais dont c’est le premier rôle au cinéma, Grigris rencontre une prostituée métisse, Mimi (Anaïs Monory), dont il tombe amoureux.
Mais pour payer des soins pour son beau-père gravement malade, Grigris va être forcé de travailler pour des trafiquants d’essence, et se retrouve entraîné dans un engrenage dramatique.
« Au départ, j’avais un scénario avec des tendances un peu film noir, polar. Mais je ne voulais pas faire un film de genre », a expliqué à l’AFP le réalisateur, qui avait obtenu le prix du Jury à Cannes en 2010 avec son précédent film « Un homme qui crie ».
« Quand j’ai vu Souleymane Démé en 2011 au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, ndlr) dans un spectacle de danse, je me suis dit : +voilà le personnage qui pourrait peut-être me sauver+ », ajoute-t-il. « J’ai pu retravailler mon scénario pour arriver à ce drame social, avec des petits bouts qui font penser à des films noirs. »
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