Murmures
Millefeuille, un film tunisien engagé à savourer
juin 2013 | Sortie de film, livre, album… | Cinéma/TV | Tunisie
Source : Afriquinfos

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Français
par Afriquinfos
TUNIS (© 2013 Afriquinfos) – A l’occasion de sa sortie en France le 5 juin dernier, « Millefeuille », un film de Nouri Bouzid refait parler de lui alors qu’il était déjà en salle dès le mois de mars sur le continent africain.
Le précédent film de Nouri Bouzid, « Ma-nmoutech » (« Je ne meurs jamais ») a déjà eu un succès fou. Il remporte en mars dernier les prix du meilleur film au Festival du Cinéma Africain à Luxor et, lors de la 19ème édition du Festival International du Cinéma Méditerranéen de Tétouan, au Maroc, celui de la meilleure interprétation féminine à la jeune actrice Tunisienne Nour Mziou !
De 1968 à 1972, Nouri Bouzid étudie le cinéma en Belgique. Il passe cinq années en prison pour ses opinions politiques. En 1986, son premier long métrage, « L’Homme de cendres », histoire d’un jeune homme qui se rappelle les traumatismes de son enfance peu avant son mariage, est sélectionné au Festival de Cannes. Son film suivant, »Les Sabots en or », l’est également en 1988.
Le réalisateur tunisien est agressé et blessé à la tête par un agresseur non identifié en avril 2011. Il l’explique potentiellement par ses « positions favorables à la laïcité et pour le rejet de la culture du takfîr ».
Le réalisateur engagé fait de »Millefeuille », « un film crucial dans l’histoire du cinéma tunisien à plus d’un titre », confit Hamza Marzouk à L’Économiste maghrébin.
« Mon film, comme tous les précédents, dénonce les intolérances, je persiste et je signe ! », se félicite le réalisateur.
LIRE L’INTEGRALITE sur Afriquinfos
Le précédent film de Nouri Bouzid, « Ma-nmoutech » (« Je ne meurs jamais ») a déjà eu un succès fou. Il remporte en mars dernier les prix du meilleur film au Festival du Cinéma Africain à Luxor et, lors de la 19ème édition du Festival International du Cinéma Méditerranéen de Tétouan, au Maroc, celui de la meilleure interprétation féminine à la jeune actrice Tunisienne Nour Mziou !
De 1968 à 1972, Nouri Bouzid étudie le cinéma en Belgique. Il passe cinq années en prison pour ses opinions politiques. En 1986, son premier long métrage, « L’Homme de cendres », histoire d’un jeune homme qui se rappelle les traumatismes de son enfance peu avant son mariage, est sélectionné au Festival de Cannes. Son film suivant, »Les Sabots en or », l’est également en 1988.
Le réalisateur tunisien est agressé et blessé à la tête par un agresseur non identifié en avril 2011. Il l’explique potentiellement par ses « positions favorables à la laïcité et pour le rejet de la culture du takfîr ».
Le réalisateur engagé fait de »Millefeuille », « un film crucial dans l’histoire du cinéma tunisien à plus d’un titre », confit Hamza Marzouk à L’Économiste maghrébin.
« Mon film, comme tous les précédents, dénonce les intolérances, je persiste et je signe ! », se félicite le réalisateur.
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