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est revenu de son 6e voyage dans les montagnes du Mali. Africultures s’était associée au 5e voyage en février.
Retrouvez les détails du 5e voyage sur notre site, dans les événements Africultures de 2002.
Œuvres créées par Yves Bergeret et les peintres-paysans au Mali en août 2002
Ce sixième séjour de travail de création en dialogue avec les peintres populaires s’est déroulé du 2 au 28 août, à nouveau dans les villages (des peuples Songhaï, Dogon, Peul, Bella et Rimaïbé) des extraordinaires montagnes oranges du Nord-Est, à plus de 1000 Km de Bamako ; à cela s’ajoute le début d’une travail de création en dialogue avec un peintre de pirogue, du peuple Bozo, dans le port de Mopti sur le fleuve Niger.
Avec Hama Babana Dicko à Boni, Al Guima Guindo, Hamidou Guindo, Soumaïla Guindo, Hama Alaboury, Belko Guindo à Koyo, et avec Nouhoum Mondoro et Boubacar Afal Maïga à Hombori, Yves Bergeret a pu développer plus encore son travail.
40 bannières sur tissu blanc de 1m de large sur deux de haut ont ainsi été créées, toujours en extérieur et en public, liant les mots du poème et les signes graphiques, encore plus vivement et diversement colorés ; le poète et les artistes en sont même venus à réaliser des formats plus vastes sur des tissus jaunes, verts ou gris (2 bannières de 5m de large sur 1,2 de haut ; 6 de 2,3m sur 2,5) ; en outre 2 bannières ont été créées le 24 août au milieu d’un chantier artisanal de fabrication de pirogues, le poète travaillant avec le charpentier de pirogue et peintre Madani Kalapo qui a créé sur le tissu, en relation étroite avec les mots du poème, les signes bozo des flancs de pirogue du fleuve Niger.
Ces bannières ont donné lieu à des « installations » à Boni (8 et 11 août), à Koyo (10 août) et à Hombori (22 août)
Dès le 24 août au soir, une partie de ces bannières a été ensuite été présentée au public à Mopti ; le 27 août à Bamako.
A ces bannières sur tissu s’ajoutent des bannières plus petites sur papier chinois, en même nombre, le poème étant écrit à l’encre de Chine, les signes réalisés en peinture vivement colorée.
Enfin les peintres et le poète ont créé sept « livres uniques », poèmes-peintures sur des carnets chinois traditionnels, longs dépliants à 24 volets.
Les poèmes, toujours composés sur place à l’issue de longues conversations avec les peintres et les habitants des villages, entrent de manière droite et simple dans l’esprit des lieux en interrogeant leur énigme et leur éthique : le poète peint ses mots en lettres noires parfois fort grandes sur le tissu ou sur le papier.
Après que, dans les semaines ou les mois précédents, les peintres-paysans, à l’aube de l’écriture, ont peint avec une liberté simple et splendide les murs intérieurs de leurs maisons de terre, ils reportent et métamorphosent leurs grands signes graphiques sur le tissu ou sur le papier, dans la compagnie active des mots du poème, parfois en viennent à s’approcher, avec beaucoup d’originalité, de la figuration humaine ; une grâce véritable et une énergie heureuse habitent ces bannières, d’une grande modernité. Certaines d’entre elles ont même donné lieu à des séances de création collective, soutenues par de longues interventions musicales de musiciens traditionnels.
Ces œuvres seront présentées en France et à l’étranger.
Ce séjour de création a été rendu possible par le soutien des villes de Die, Boni et Hombori, de l’Association Ille et Vilaine/Mopti et du Conseil Général de la Drôme.
Yves Bergeret développe ce travail de création en dialogue et en espace extérieur sous le nom « langue et espace » depuis plusieurs années ; réalisations importantes en Haïti, en Martinique (installation sur la Montagne Pelée, du pied jusqu’au sommet), en Guyane, à Chypre, en Galice (Espagne), au Sénégal, etc.
Œuvres créées par Yves Bergeret et les peintres-paysans au Mali en août 2002
Ce sixième séjour de travail de création en dialogue avec les peintres populaires s’est déroulé du 2 au 28 août, à nouveau dans les villages (des peuples Songhaï, Dogon, Peul, Bella et Rimaïbé) des extraordinaires montagnes oranges du Nord-Est, à plus de 1000 Km de Bamako ; à cela s’ajoute le début d’une travail de création en dialogue avec un peintre de pirogue, du peuple Bozo, dans le port de Mopti sur le fleuve Niger.
Avec Hama Babana Dicko à Boni, Al Guima Guindo, Hamidou Guindo, Soumaïla Guindo, Hama Alaboury, Belko Guindo à Koyo, et avec Nouhoum Mondoro et Boubacar Afal Maïga à Hombori, Yves Bergeret a pu développer plus encore son travail.
40 bannières sur tissu blanc de 1m de large sur deux de haut ont ainsi été créées, toujours en extérieur et en public, liant les mots du poème et les signes graphiques, encore plus vivement et diversement colorés ; le poète et les artistes en sont même venus à réaliser des formats plus vastes sur des tissus jaunes, verts ou gris (2 bannières de 5m de large sur 1,2 de haut ; 6 de 2,3m sur 2,5) ; en outre 2 bannières ont été créées le 24 août au milieu d’un chantier artisanal de fabrication de pirogues, le poète travaillant avec le charpentier de pirogue et peintre Madani Kalapo qui a créé sur le tissu, en relation étroite avec les mots du poème, les signes bozo des flancs de pirogue du fleuve Niger.
Ces bannières ont donné lieu à des « installations » à Boni (8 et 11 août), à Koyo (10 août) et à Hombori (22 août)
Dès le 24 août au soir, une partie de ces bannières a été ensuite été présentée au public à Mopti ; le 27 août à Bamako.
A ces bannières sur tissu s’ajoutent des bannières plus petites sur papier chinois, en même nombre, le poème étant écrit à l’encre de Chine, les signes réalisés en peinture vivement colorée.
Enfin les peintres et le poète ont créé sept « livres uniques », poèmes-peintures sur des carnets chinois traditionnels, longs dépliants à 24 volets.
Les poèmes, toujours composés sur place à l’issue de longues conversations avec les peintres et les habitants des villages, entrent de manière droite et simple dans l’esprit des lieux en interrogeant leur énigme et leur éthique : le poète peint ses mots en lettres noires parfois fort grandes sur le tissu ou sur le papier.
Après que, dans les semaines ou les mois précédents, les peintres-paysans, à l’aube de l’écriture, ont peint avec une liberté simple et splendide les murs intérieurs de leurs maisons de terre, ils reportent et métamorphosent leurs grands signes graphiques sur le tissu ou sur le papier, dans la compagnie active des mots du poème, parfois en viennent à s’approcher, avec beaucoup d’originalité, de la figuration humaine ; une grâce véritable et une énergie heureuse habitent ces bannières, d’une grande modernité. Certaines d’entre elles ont même donné lieu à des séances de création collective, soutenues par de longues interventions musicales de musiciens traditionnels.
Ces œuvres seront présentées en France et à l’étranger.
Ce séjour de création a été rendu possible par le soutien des villes de Die, Boni et Hombori, de l’Association Ille et Vilaine/Mopti et du Conseil Général de la Drôme.
Yves Bergeret développe ce travail de création en dialogue et en espace extérieur sous le nom « langue et espace » depuis plusieurs années ; réalisations importantes en Haïti, en Martinique (installation sur la Montagne Pelée, du pied jusqu’au sommet), en Guyane, à Chypre, en Galice (Espagne), au Sénégal, etc.
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