Murmures

Euromed Audiovisuel publie le premier rapport exhaustif sur l’audiovisuel et le cinéma en Algérie
juin 2014 | Sortie de film, livre, album… | Cinéma/TV | Algérie

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Le programme Euromed Audiovisuel III de l’Union européenne et l’Observatoire européen de l’audiovisuel publient un rapport sur l’audiovisuel et le cinéma en Algérie.

Après cinq rapports sur l’Égypte, le Maroc, le Liban, la Jordanie, et la Palestine, ce rapport est le sixième d’une série de monographies réalisées dans le cadre du projet de collecte de données sur le secteur audiovisuel et cinématographique dans les neuf pays partenaires du programme.

Avec l’éclosion des chaînes satellites favorisant une marge importante de la liberté d’expression et les films subventionnés par l’État et primés dans les festivals régionaux et internationaux, l’Algérie connaît un développement significatif de son secteur audiovisuel :

* 36 chaînes y compris les chaînes publiques orchestrent le paysage télévisuel algérien ;
* Plus de 170 films (longs-métrages, documentaires et courts-métrages) financés par le FDATIC et l’AARC ont été produits entre 2007 et 2013 ;
* 75% des films algériens sont coproduits avec l’Europe, 11% avec l’Afrique et 9% avec l’Asie.

Depuis la promulgation de la loi organique n°12-05 du 12 janvier 2012 relative à l’information, l’espace télévisuel algérien connaît d’importants changements. En mars 2013, on compte 31 chaînes satellites privées de genres divers (généralistes, chaînes d’informations et politiques). Malgré leur statut de sociétés de droit étranger, les chaînes privées tentent de promouvoir un espace audiovisuel répondant aux attentes des téléspectateurs algériens. La loi n˚14-04 du 24 février 2014 relative à l’activité audiovisuelle ambitionne de régulariser le champ audiovisuel et de permettre, pour la première fois, la création de chaînes de télévision privées sur le sol algérien.

La production cinématographique en Algérie, ses réalités et ses horizons est analysée à la lumière de l’infrastructure publique existante et des initiatives individuelles et collectives de valeur visant à promouvoir le cinéma algérien. L’intérêt que l’État porte aux activités cinématographiques se manifeste à travers un budget annuel de 200 millions DZD (1.8 M euros) alloué à la production; des mesures et un plan-programme ambitieux mis en exécution par le ministère de la Culture afin de promouvoir la production nationale, réhabiliter le parc des salles de cinéma et pallier aux défaillances des maillons de la distribution et de l’exploitation.


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