Murmures
Mohamed Abderrahmane Tazi : Les jeunes réalisateurs marocains négligent l’apport de leurs aînés
juin 2014 | Faits de société | Cinéma/TV | Maroc
Source : MAP / Le Mag

© DR (Mohamed Abderrahmane Tazi)
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Nizar Lafraoui – MAP
Khouribga – Le Cinéaste Mohamed Abderrahmane Tazi s’est dit déçu par la nouvelle vague de jeunes réalisateurs en rupture de ban avec les pionniers du cinéma marocain.
Dans un entretien accordé à la Map en marge du Festival du Cinéma Africain de Khouribga (FCAK) où un hommage lui sera réservé, le réalisateur de’Badis » note avec regret que les jeunes du cinéma d’aujourd’hui mésestiment l’œuvre de leurs aînés, privilégiant le conflit des générations sur le dialogue. Ce qui représente un mauvais départ car on ne peut pas, d’un coup de manivelle, faire table rase du passé et partir à zéro.
‘Contrairement à la première génération des cinéastes qui a milité pour jeter les bases du cinéma national, les jeunes d’aujourd’hui ne pensent qu’à mettre main basse sur les subventions sans se donner la peine de s’impliquer dans la refondation et la promotion du cinéma marocain », lâche-t-il.
Preuve de ce désintérêt flagrant, l’absence des jeunes dans toutes les organisations professionnelles qui oeuvrent dans le domaine cinématographique, note le président de l’Association Nationale des Producteurs de Films, faisant remarquer que si les professionnels de sa génération assument encore leurs responsabilités dans des fédérations, ce n’est nullement par un certain goût de rester sur le devant de la scène mais seulement faute de relève.
LIRE L’INTÉGRALITÉ sur le site www.lemag.ma
Dans un entretien accordé à la Map en marge du Festival du Cinéma Africain de Khouribga (FCAK) où un hommage lui sera réservé, le réalisateur de’Badis » note avec regret que les jeunes du cinéma d’aujourd’hui mésestiment l’œuvre de leurs aînés, privilégiant le conflit des générations sur le dialogue. Ce qui représente un mauvais départ car on ne peut pas, d’un coup de manivelle, faire table rase du passé et partir à zéro.
‘Contrairement à la première génération des cinéastes qui a milité pour jeter les bases du cinéma national, les jeunes d’aujourd’hui ne pensent qu’à mettre main basse sur les subventions sans se donner la peine de s’impliquer dans la refondation et la promotion du cinéma marocain », lâche-t-il.
Preuve de ce désintérêt flagrant, l’absence des jeunes dans toutes les organisations professionnelles qui oeuvrent dans le domaine cinématographique, note le président de l’Association Nationale des Producteurs de Films, faisant remarquer que si les professionnels de sa génération assument encore leurs responsabilités dans des fédérations, ce n’est nullement par un certain goût de rester sur le devant de la scène mais seulement faute de relève.
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