Murmures

Exporter la filière cinématographique française en Afrique
septembre 2014 | Faits de société | Cinéma/TV | France
Source : RFI

Français

On parle souvent du manque de salles de cinéma en Afrique, mais les choses sont en train de changer, à tel point que le continent peut devenir une opportunité pour le cinéma français. C’est ce qui ressort du dernier rapport d’Unifrance, l’organisme chargé de la promotion des films français à l’étranger. Eric Névé, rapporteur du groupe francophonie d’Unifrance, et Jean-Christophe Baubiat, chargé des études à Unifrance, sont les invités de Sébastien Jédor.

RFI: Eric Nevé, Jean-Christophe Baubiat, est-ce qu’aujourd’hui, l’Afrique terre de croissance peut être une terre de croissance aussi pour le cinéma français ?

Eric Nevé:
Oui, à condition de ne pas se tromper ni d’analyse ni d’objectif, ni de manière de travailler en Afrique. Si on est persuadé que l’on va exporter nos films français facilement en ayant 50% de parts de marché, on se met le doigt dans l’œil. Le consommateur africain est comme le consommateur français, européen, belge ou argentin, il veut d’abord voir des films locaux. Donc, je pense que, certes, on va exporter un peu de nos films, mais ce qu’il faut surtout exporter c’est notre filière cinématographique: c’est-à-dire nos exploitants, nos distributeurs, nos producteurs… contribuer avec les Africains à la structuration des filières locales.

Jean-François Baubiat: Quand il y a une coproduction, le film prend la nationalité du pays coproducteur. C’est vrai que l’exportation se fera avec des films français mais aussi avec des films africains coproduits avec la France.


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