Murmures
Haro sur les festivals de cinéma
octobre 2015 | Faits de société | Cinéma/TV | Égypte
Source : Al Ahram (Le Caire)

© DR (Sayed Fouad, président du Festival de Louqsor pour le cinéma africain))
Français
par Mohamed Atef
L’Egypte a du mal à organiser ses rendez-vous cinématographiques. Pourtant, le pays est l’un des plus anciens à avoir connu des festivals internationaux. Il s’avère dépassé par ses voisins et par les événements.
Ces derniers temps, les nouvelles concernant la tenue de deux festivals cinématographiques d’été, celui d’Alexandrie et celui d’Ismaïliya, ont suscité pas mal de controverses, notamment parmi les jeunes. Le Festival d’Ismaïliya sur le documentaire et les courts métrages a été remis jusqu’à la deuxième moitié du mois d’octobre, pour des problèmes administratifs et logistiques, et plusieurs mettent en doute la possibilité de le tenir dans les délais escomptés. Et le Festival d’Alexandrie sur le cinéma méditerranéen, actuellement en cours, a eu beaucoup de mal à annoncer sa programmation. Celle-ci révèle plus que jamais que le festival se tourne vers la production locale, déviant de son objectif. Les problèmes qui ont entouré ces deux festivals ainsi que d’autres événements cinématographiques de taille sont assez significatifs quant à la capacité de l’Egypte à organiser des manifestations culturelles, notamment les festivals de cinéma, à l’heure où Dubaï s’attire de plus en plus des cinéphiles et des professionnels à son festival international, et où le Maroc s’affabule de plus de 50 festivals de cinéma par an.
En fait, l’actualité démontre que la crise des festivals bat son plein en Egypte depuis la révolution du 25 janvier 2011. On a beau montrer l’instabilité politique du doigt, mais au bout de quelques années, ce « prétexte révolutionnaire » a été dépassé par les événements et les faits. Les observateurs assurent que la crise des festivals remonte à bien avant, vu l’échec administratif et les carences organisationnelles. Le spectre de la politique et les fins propagandistes ne sont pas loin du tableau, selon d’aucuns. Souvent, ceux qui se mêlent de l’organisation n’ont rien à faire avec le cinéma.
Lire l’intégralité sur Al Ahram (Le Caire)
Ces derniers temps, les nouvelles concernant la tenue de deux festivals cinématographiques d’été, celui d’Alexandrie et celui d’Ismaïliya, ont suscité pas mal de controverses, notamment parmi les jeunes. Le Festival d’Ismaïliya sur le documentaire et les courts métrages a été remis jusqu’à la deuxième moitié du mois d’octobre, pour des problèmes administratifs et logistiques, et plusieurs mettent en doute la possibilité de le tenir dans les délais escomptés. Et le Festival d’Alexandrie sur le cinéma méditerranéen, actuellement en cours, a eu beaucoup de mal à annoncer sa programmation. Celle-ci révèle plus que jamais que le festival se tourne vers la production locale, déviant de son objectif. Les problèmes qui ont entouré ces deux festivals ainsi que d’autres événements cinématographiques de taille sont assez significatifs quant à la capacité de l’Egypte à organiser des manifestations culturelles, notamment les festivals de cinéma, à l’heure où Dubaï s’attire de plus en plus des cinéphiles et des professionnels à son festival international, et où le Maroc s’affabule de plus de 50 festivals de cinéma par an.
En fait, l’actualité démontre que la crise des festivals bat son plein en Egypte depuis la révolution du 25 janvier 2011. On a beau montrer l’instabilité politique du doigt, mais au bout de quelques années, ce « prétexte révolutionnaire » a été dépassé par les événements et les faits. Les observateurs assurent que la crise des festivals remonte à bien avant, vu l’échec administratif et les carences organisationnelles. Le spectre de la politique et les fins propagandistes ne sont pas loin du tableau, selon d’aucuns. Souvent, ceux qui se mêlent de l’organisation n’ont rien à faire avec le cinéma.
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