Murmures

Français
* Prix du meilleur documentaire – Prix Commission flamande de l’UNESCO : Beats of the Antonov (Sudanese-South African coproduction directed by Hajooj Kuka and produced by Hajooj Kuka and Steven Markovitz)
* Prix du Public – Province Vlaams-Brabant : Les Hommes d’Argile, de Mourad Boucif (Maroc/Belgique)
* Prix du jury des étudiants internationaux ; Simshar, de Rebecca Cremona (Malte)
Life time achievement award pour le cinéaste Mourad Boucif.
Guido Huysmans Young African Film Makers Award (YAFMA)
* Premier Prix (1000 euro): Le Chemin, de Mike Cofiz (Côte d’Ivoire)
* Deuxième Prix ex-aequo (500 euro chacun): Shoe Shiner, d’Ernest Chikuni (Malawi) & Intellectual Scum, de Kevin Njue (Kenya)
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En 1996, Guido Huysmans (1958-2014) était un des deux créateurs de l’Afrika Filmfestival (AFF), avec pour objectif : donner la parole aux Africains. Ensemble avec Guido Convents, Président de l’AFF et leur équipe, il a tout mis en œuvre pour en faire un festival du cinéma africain de référence en Europe. Selon sa vision, la mission d’AFF dépassait la projection de films. C’était un moyen de rassembler les gens, de contrer les préjugés et de travailler ensemble avec les cinéastes, les actrices/les acteurs, ainsi que les distributeurs, les organisateurs de festival, les ambassades, les institutions culturelles…
Mourad Boucif est né en Algérie en 1967 de parents marocains. 10 mois après sa naissance, toute sa famille a migré en France, puis, 6 ans plus tard, en Belgique. Après ses études, Boucif devient un travailleur social à Molenbeek, à Bruxelles, où il rentra en contact avec de nombreux migrants, jeunes ou plus âgés. Il s’investit alors dans diverses organisations de défense des droits de l’Homme. Dans ses films, il dénonce d’ailleurs les mécanismes de discrimination et d’injustice.
Il a commencé par filmer avec la caméra de son père. Avec des amis, il a réalisé son premier court métrage « L’amour du Désespoir », dans lequel il dépeint les effets de l’exclusion sociale. Son second court-métrage, « Kamel », parle de la mort d’une de ses amies, suite à une overdose. A sa grande surprise, « Kamel » devient un succès international et devient le meilleur film de 1998 en Belgique francophone, ce qui mènera RTF et ARTE à l’acheter.
En 2002, il réalise « Au-delà de Gibraltar », sur la vie d’un jeune Marocain comptable vivant à Bruxelles, qui réalise rapidement que la vie n’est pas si facile pour quelqu’un comme lui. Le film reçoit un très bon accueil, à l’AFF et dans les sales bruxelloises. C’est d’ailleurs l’un des premiers films qui attire un large public, de Belges et de migrants. Cependant, il ne reçoit pas la reconnaissance du monde du cinéma belge. On lui dit qu’il réalise des « films de quartier », que c’est un amateur. Le côté « engagé » de ses films semble déranger, ainsi que le fait qu’il les projette dans des écoles et des associations.
Boucif rentre ensuite en contact avec des migrants marocains qui ont une histoire un peu particulière avec la Belgique. Ce sont des anciens combattants marocains qui se sont battus – par obligation – pour la liberté de la Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Le documentaire « La couleur du Sacrifice » (2006), leur a donné la parole afin de rendre public le rôle important qu’ils ont joué dans l’Histoire de la Belgique. Ce sujet est également le thème de son dernier film, « Les Hommes d’Argile », sorti en 2015.
Boucif raconte ici une page d’Histoire positive, et partagée entre les Belges et les Marocains. Voilà un bon exemple de comment un film peut rassembler !
* Prix du Public – Province Vlaams-Brabant : Les Hommes d’Argile, de Mourad Boucif (Maroc/Belgique)
* Prix du jury des étudiants internationaux ; Simshar, de Rebecca Cremona (Malte)
Life time achievement award pour le cinéaste Mourad Boucif.
Guido Huysmans Young African Film Makers Award (YAFMA)
* Premier Prix (1000 euro): Le Chemin, de Mike Cofiz (Côte d’Ivoire)
* Deuxième Prix ex-aequo (500 euro chacun): Shoe Shiner, d’Ernest Chikuni (Malawi) & Intellectual Scum, de Kevin Njue (Kenya)
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En 1996, Guido Huysmans (1958-2014) était un des deux créateurs de l’Afrika Filmfestival (AFF), avec pour objectif : donner la parole aux Africains. Ensemble avec Guido Convents, Président de l’AFF et leur équipe, il a tout mis en œuvre pour en faire un festival du cinéma africain de référence en Europe. Selon sa vision, la mission d’AFF dépassait la projection de films. C’était un moyen de rassembler les gens, de contrer les préjugés et de travailler ensemble avec les cinéastes, les actrices/les acteurs, ainsi que les distributeurs, les organisateurs de festival, les ambassades, les institutions culturelles…
Mourad Boucif est né en Algérie en 1967 de parents marocains. 10 mois après sa naissance, toute sa famille a migré en France, puis, 6 ans plus tard, en Belgique. Après ses études, Boucif devient un travailleur social à Molenbeek, à Bruxelles, où il rentra en contact avec de nombreux migrants, jeunes ou plus âgés. Il s’investit alors dans diverses organisations de défense des droits de l’Homme. Dans ses films, il dénonce d’ailleurs les mécanismes de discrimination et d’injustice.
Il a commencé par filmer avec la caméra de son père. Avec des amis, il a réalisé son premier court métrage « L’amour du Désespoir », dans lequel il dépeint les effets de l’exclusion sociale. Son second court-métrage, « Kamel », parle de la mort d’une de ses amies, suite à une overdose. A sa grande surprise, « Kamel » devient un succès international et devient le meilleur film de 1998 en Belgique francophone, ce qui mènera RTF et ARTE à l’acheter.
En 2002, il réalise « Au-delà de Gibraltar », sur la vie d’un jeune Marocain comptable vivant à Bruxelles, qui réalise rapidement que la vie n’est pas si facile pour quelqu’un comme lui. Le film reçoit un très bon accueil, à l’AFF et dans les sales bruxelloises. C’est d’ailleurs l’un des premiers films qui attire un large public, de Belges et de migrants. Cependant, il ne reçoit pas la reconnaissance du monde du cinéma belge. On lui dit qu’il réalise des « films de quartier », que c’est un amateur. Le côté « engagé » de ses films semble déranger, ainsi que le fait qu’il les projette dans des écoles et des associations.
Boucif rentre ensuite en contact avec des migrants marocains qui ont une histoire un peu particulière avec la Belgique. Ce sont des anciens combattants marocains qui se sont battus – par obligation – pour la liberté de la Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Le documentaire « La couleur du Sacrifice » (2006), leur a donné la parole afin de rendre public le rôle important qu’ils ont joué dans l’Histoire de la Belgique. Ce sujet est également le thème de son dernier film, « Les Hommes d’Argile », sorti en 2015.
Boucif raconte ici une page d’Histoire positive, et partagée entre les Belges et les Marocains. Voilà un bon exemple de comment un film peut rassembler !
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