Murmures

Babacar Fall retrace l’histoire du travail au Sénégal dans le siècle dernier
mai 2012 | Sortie de film, livre, album… | Histoire/société | Sénégal
Source : Presse

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L’historien sénégalais Babacar Fall vient de publier chez Karthala Le travail au Sénégal au 20ème siècle, un ouvrage dans lequel il décrit surtout les caractéristiques majeures du travail dans son pays et relève les faiblesses de la politique de l’emploi initiée par l’Etat, après l’Indépendance.

« Cette étude audacieuse va susciter des débats fort pertinents », assure le préfacier, l’universitaire hollandais Marcel van der Linden.

M. Fall est enseignant à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

Il est spécialiste de l’histoire du travail en Afrique de l’Ouest francophone et auteur de nombreuses publications sur l’histoire du travail, les migrations et les innovations pédagogiques.

« Analysant les étapes marquantes de l’évolution du travail au Sénégal, Babacar Fall reconstitue d’abord l’intégration de la société sénégalaise dans le capitalisme mondial et ses conséquences contradictoires sur la nature et la perception du travail manuel », lit-on sur la quatrième de couverture de l’ouvrage.

Selon son éditeur, M. Fall dissèque « les mutations qui ont remplacé progressivement le secteur privé par l’Etat dans le rôle de premier employeur, en favorisant la croissance du secteur informel et l’émigration croissante de la main-d’œuvre jeune » notamment depuis le « lendemain de la Deuxième Guerre mondiale ».

Dans cet ouvrage de 320 pages sont aussi décrites « les caractéristiques majeures » du travail manuel, agricole, artisanal, manufacturier, etc.

« On décèle » dans ce livre « l’évolution du statut du travail dans l’échelle des valeurs des diverses communautés sénégalaises : activité distinguant le brave de l’indolent, activité méprisée ou confiée au paysan libre dans l’économie de subsistance, puis activité réhabilitée par les marabouts laboureurs qui lui confèrent une nouvelle dignité par la rédemption ».

[…]

Lire l’intégralité de l’article de Bouba Sow publié dans le quotidien Le Soleil (en lien).
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