Venus du Sahel où la sécheresse a tari les sources (mais pas la créativité !), des Maliens, des Guinéens, des Sénégalais, des Burkinabés et des Ghanéens ont rejoint la population d’Abidjan, dans ces quartiers populaires où ils mettent en commun ce que l’Afrique a de plus riche aujourd’hui : la fureur de vivre. Dans une de ces cours, Mabel et Johnny vivent une histoire d’amour contrariée par les dettes et le chantage à la liberté qu’exercent ceux qui ont un peu plus de pouvoir au milieu de la misère. Hommes et femmes sont alors amenés à inventer de nouvelles valeurs pour se reconnaître, un nouveau langage pour communiquer, de nouvelles solidarités pour survivre.