Fiche Spectacle
DANSE
Pas de quartier

Contributeur(s) : Éric Checco, Abibou Kebe (Playmo)
Durée : 78
Français
PAS DE QUARTIER Danse Urbaine raconte la danse Hip Hop issue d’une multitude d’influences. La danse urbaine naît en marge de toutes les académies et de toutes les écoles officielles ; elle voit le jour au cœur des quartiers.
PAS DE QUARTIER, c’est aussi un cri de guerre avec une dynamique offensive spécifique à l’esprit de défi qui anime les batailles de danse (battles). Ces joutes chorégraphiques opposent des équipes de danseurs. Le défi et la performance sont des éléments constitutifs de la culture urbaine. Chacun doit tout donner, improviser s’il le faut, pour remporter le trophée du meilleur danseur du moment … Lutte effrénée où la notion d’appartenance à un groupe, un quartier, une nation, prend toute sa place …
PAS DE QUARTIER, c’est l’affirmation que la culture urbaine commence à influencer toutes les couches de la société. Loin de se ghettoïser, elle agit dans le renouveau artistique contemporain et développe des fusions dans tous les domaines de la vie courante et dans toutes les disciplines artistiques.
« Toutes les disciplines du Hip Hop du plus haut niveau sont rassemblées dans une dramaturgie construite : décors graffés, slam (BLADE), beat box (RAY-J), compositing vidéo … avec les danseurs actuels les plus remarqués : PLAYMO, P-FLY, SALOMON, LIL’BEAST, N-RIK, YOUSSEF, EVE, MADO, CA-BLAZE, JOE, TRIXXIE, MICKEYNA …
Le thème principal du spectacle est la mixité, née des attaches profondes qui nous lient à l’Afrique noire et aux ghettos américains, point de départ culturel du Hip Hop. Une greffe, à l’origine étrangère, qui porte de nouveaux fruits à l’arbre de la culture française …
Le premier tableau est un hommage à l’Afrique à une époque où les guerres occidentales recrutaient des jeunes dans les colonies : plusieurs grands-parents de la fameuse « deuxième génération ». Un tirailleur sénégalais mobilisé pour la Grande Guerre est rejoint par une troupe de combattants qui traverse en corporel ralenti et break dance le front ennemi en portant avec ardeur les trois couleurs du drapeau.
Le tableau suivant est le retour au village des mutilés de guerre ; une danse new style où la segmentation corporelle et le déboîtement élastique des danseurs évoquent des blessures profondes.
Vient ensuite l’acte deux sur le thème de l’immigration, symbolisée par le débarquement massif de populations étrangères en costumes traditionnels, sous l’œil vigilant du douanier antillais. Profusion de valises multicolores graffées et explosion de danse lock, propre aux années seventies « funky ».
L’acte trois est un mariage solennel : clavecin, viole de gambe, contre ténor… Une banlieue « baroque », couples de mariés, robes blanches, costumes trois pièces. C’est la mixité de la jeune génération.
Un point culminant, lumineux : Purcell et Haendel en fusion détonante avec la break dance.
Le quatrième acte est une démonstration de force multiple et de puissance. Battle chorégraphié, boite à rythme humaine, performances acrobatiques. Force de création issue de la banlieue, puissance d’une jeunesse qui cherche à imposer son adoption par la reconnaissance de son art. »
Éric CHECCO
PAS DE QUARTIER, c’est aussi un cri de guerre avec une dynamique offensive spécifique à l’esprit de défi qui anime les batailles de danse (battles). Ces joutes chorégraphiques opposent des équipes de danseurs. Le défi et la performance sont des éléments constitutifs de la culture urbaine. Chacun doit tout donner, improviser s’il le faut, pour remporter le trophée du meilleur danseur du moment … Lutte effrénée où la notion d’appartenance à un groupe, un quartier, une nation, prend toute sa place …
PAS DE QUARTIER, c’est l’affirmation que la culture urbaine commence à influencer toutes les couches de la société. Loin de se ghettoïser, elle agit dans le renouveau artistique contemporain et développe des fusions dans tous les domaines de la vie courante et dans toutes les disciplines artistiques.
« Toutes les disciplines du Hip Hop du plus haut niveau sont rassemblées dans une dramaturgie construite : décors graffés, slam (BLADE), beat box (RAY-J), compositing vidéo … avec les danseurs actuels les plus remarqués : PLAYMO, P-FLY, SALOMON, LIL’BEAST, N-RIK, YOUSSEF, EVE, MADO, CA-BLAZE, JOE, TRIXXIE, MICKEYNA …
Le thème principal du spectacle est la mixité, née des attaches profondes qui nous lient à l’Afrique noire et aux ghettos américains, point de départ culturel du Hip Hop. Une greffe, à l’origine étrangère, qui porte de nouveaux fruits à l’arbre de la culture française …
Le premier tableau est un hommage à l’Afrique à une époque où les guerres occidentales recrutaient des jeunes dans les colonies : plusieurs grands-parents de la fameuse « deuxième génération ». Un tirailleur sénégalais mobilisé pour la Grande Guerre est rejoint par une troupe de combattants qui traverse en corporel ralenti et break dance le front ennemi en portant avec ardeur les trois couleurs du drapeau.
Le tableau suivant est le retour au village des mutilés de guerre ; une danse new style où la segmentation corporelle et le déboîtement élastique des danseurs évoquent des blessures profondes.
Vient ensuite l’acte deux sur le thème de l’immigration, symbolisée par le débarquement massif de populations étrangères en costumes traditionnels, sous l’œil vigilant du douanier antillais. Profusion de valises multicolores graffées et explosion de danse lock, propre aux années seventies « funky ».
L’acte trois est un mariage solennel : clavecin, viole de gambe, contre ténor… Une banlieue « baroque », couples de mariés, robes blanches, costumes trois pièces. C’est la mixité de la jeune génération.
Un point culminant, lumineux : Purcell et Haendel en fusion détonante avec la break dance.
Le quatrième acte est une démonstration de force multiple et de puissance. Battle chorégraphié, boite à rythme humaine, performances acrobatiques. Force de création issue de la banlieue, puissance d’une jeunesse qui cherche à imposer son adoption par la reconnaissance de son art. »
Éric CHECCO
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