Fiche Structure
Cinéma/TV
ORTN (Office de Radiodiffusion Télévision du Niger)
ORTN (Office de Radiodiffusion Télévision du Niger)
Statut : Administration publique
Adresse : Mr Ousmane LAOULI NIAMEY
Pays concerné : Niger
Téléphone(s) : +227 96 98 05 49, cell
Site web : http://www.ortn.ne
Français
HISTORIQUE DE L’ ORTN
Création de Radio Niger
En 1958, l’accession des colonies Françaises à l’autonomie interne, fit naître des besoins locaux d’information, d’où, la nécessité de création de Radiodiffusion nationale au niveau de chaque nouvel Etat. Ainsi, ont été crées : Radio Niger à Niamey, Radio Soudan à Bamako, Radio Haute Volta à Ouagadougou et Radio Dahomey à Cotonou.
La mise sous tension des appareils a eu lieu le 31 Juillet 1958, mais, pour des raisons hautement politiques et sur instruction du Haut Représentant de France au Niger, Monsieur Colombani, l’installation a été déclarée inopérationnelle.
Radio Niger resta muette, malgré les essais concluants avec les milles périodes (1000 Hertz ou 1 kilohertz), et les premières émissions expérimentales diffusées à la mi-septembre 1958. C’était des annonces en Français, Hausa, Zarma, invitant l’auditoire à dresser un rapport d’écoute au siège. Alors, à partir des écrits, est définie l’aire de couverture, la densité d’écoute ou la qualité de réception. Le résultat du Référendum ayant été favorable au Parti Progressiste Nigérien, section du Rassemblement Démocratique Africain (PPN / RDA) dirigépar S.E. Monsieur Diori Hamani, a permis la reprise des émissions.
Alors, notre Radiodiffusion commença à émettre comme un conte de fée :
« Mon nom de baptême est « Radio Niger ». J’ai vu le jour un 6 Octobre 1958 où, pour la première fois, les habitants de Niamey ont entendu crépiter la voix. « ici Radio Niger émettant de Niamey, sur les fréquences suivantes : en onde moyenne sur 1575 Kilohertz, en onde courte sur la bande des 60 m, soit 5020 Kilohertz » ».
Cette annonce en guise d’essai passe en boucle sur les ondes de la Radio nationale, intercalée par la musique (la première diffusée sur l’antenne, celle de Zabia TITI) avec un peu d’animation en Français et en langues nationales Hausa et Zarma.
Précisons qu’à la création de Radio Niger en 1958, « celle ci était une station de relais faisant partie d’un Réseau de Radiodiffusions de la SORAFOM, dont les Programmes étaient élaborés et réalisés à Paris, par une Agence de Programmes, d’Informations et de Documentations (APID). Le journal parlé est donc diffusé de Paris et relayé en direct par monitoring à Niamey. Il en est de même dans les autres capitales Africaines. Sur le plan local, quelques informations en Français et en langues nationales, le concert des auditeurs et d’autres petites émissions sont préparés sur bande magnétique 6,25 mm et diffusées ».
Le 1er Directeur de Radio Niger, M. Pierre Noël affecté de la Radio Garoua (Cameroun), apporta des bandes de musique dont celle de Zabia TITI, une cantatrice Camerounaise. C’est après que furent enregistrées les musiques et chansons nigériennes, telles que celles de Baboulé, Habsatou Gabdalizé, Maazou Dan Allolo, etc.
Création de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN)
En Janvier 1967, l’OCORA se désengage de la gestion directe des Radiodiffusions Africaines et les rétrocède aux Etats. Pour s’y adapter, le Niger opta pour sa Radio un statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). D’où, l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN) voit le jour le 11 Février 1967. Nous le devons à l’acharnement du Président du Conseil d’Administration de l’époque, S.E. Monsieur Boubou Hama, Président de l’Assemblée Nationale du Niger et Monsieur Diop Moussa, Conseiller du Président de la République en matière de Radiodiffusion.
En sa qualité d’EPIC, l’ORTN jouit d’une large autonomie de gestion budgétaire propre, d’une liberté de mouvement et de décision. Le Ministère de l’Information assure la tutelle technique, celui des Finances, la tutelle financière. En outre, l’ORTN peut faire des recettes propres ou recevoir directement des aides extérieures (de l’OCORA, D’Ambassades, de Radios étrangères : BBC, NHK-Japon, Radio Hilversum Hollande, Kol-lsrael, Deutsch Welle-RFA etc.) en fongibles ou matériels techniques.
Création de Radio Niger
En 1958, l’accession des colonies Françaises à l’autonomie interne, fit naître des besoins locaux d’information, d’où, la nécessité de création de Radiodiffusion nationale au niveau de chaque nouvel Etat. Ainsi, ont été crées : Radio Niger à Niamey, Radio Soudan à Bamako, Radio Haute Volta à Ouagadougou et Radio Dahomey à Cotonou.
La mise sous tension des appareils a eu lieu le 31 Juillet 1958, mais, pour des raisons hautement politiques et sur instruction du Haut Représentant de France au Niger, Monsieur Colombani, l’installation a été déclarée inopérationnelle.
Radio Niger resta muette, malgré les essais concluants avec les milles périodes (1000 Hertz ou 1 kilohertz), et les premières émissions expérimentales diffusées à la mi-septembre 1958. C’était des annonces en Français, Hausa, Zarma, invitant l’auditoire à dresser un rapport d’écoute au siège. Alors, à partir des écrits, est définie l’aire de couverture, la densité d’écoute ou la qualité de réception. Le résultat du Référendum ayant été favorable au Parti Progressiste Nigérien, section du Rassemblement Démocratique Africain (PPN / RDA) dirigépar S.E. Monsieur Diori Hamani, a permis la reprise des émissions.
Alors, notre Radiodiffusion commença à émettre comme un conte de fée :
« Mon nom de baptême est « Radio Niger ». J’ai vu le jour un 6 Octobre 1958 où, pour la première fois, les habitants de Niamey ont entendu crépiter la voix. « ici Radio Niger émettant de Niamey, sur les fréquences suivantes : en onde moyenne sur 1575 Kilohertz, en onde courte sur la bande des 60 m, soit 5020 Kilohertz » ».
Cette annonce en guise d’essai passe en boucle sur les ondes de la Radio nationale, intercalée par la musique (la première diffusée sur l’antenne, celle de Zabia TITI) avec un peu d’animation en Français et en langues nationales Hausa et Zarma.
Précisons qu’à la création de Radio Niger en 1958, « celle ci était une station de relais faisant partie d’un Réseau de Radiodiffusions de la SORAFOM, dont les Programmes étaient élaborés et réalisés à Paris, par une Agence de Programmes, d’Informations et de Documentations (APID). Le journal parlé est donc diffusé de Paris et relayé en direct par monitoring à Niamey. Il en est de même dans les autres capitales Africaines. Sur le plan local, quelques informations en Français et en langues nationales, le concert des auditeurs et d’autres petites émissions sont préparés sur bande magnétique 6,25 mm et diffusées ».
Le 1er Directeur de Radio Niger, M. Pierre Noël affecté de la Radio Garoua (Cameroun), apporta des bandes de musique dont celle de Zabia TITI, une cantatrice Camerounaise. C’est après que furent enregistrées les musiques et chansons nigériennes, telles que celles de Baboulé, Habsatou Gabdalizé, Maazou Dan Allolo, etc.
Création de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN)
En Janvier 1967, l’OCORA se désengage de la gestion directe des Radiodiffusions Africaines et les rétrocède aux Etats. Pour s’y adapter, le Niger opta pour sa Radio un statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). D’où, l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN) voit le jour le 11 Février 1967. Nous le devons à l’acharnement du Président du Conseil d’Administration de l’époque, S.E. Monsieur Boubou Hama, Président de l’Assemblée Nationale du Niger et Monsieur Diop Moussa, Conseiller du Président de la République en matière de Radiodiffusion.
En sa qualité d’EPIC, l’ORTN jouit d’une large autonomie de gestion budgétaire propre, d’une liberté de mouvement et de décision. Le Ministère de l’Information assure la tutelle technique, celui des Finances, la tutelle financière. En outre, l’ORTN peut faire des recettes propres ou recevoir directement des aides extérieures (de l’OCORA, D’Ambassades, de Radios étrangères : BBC, NHK-Japon, Radio Hilversum Hollande, Kol-lsrael, Deutsch Welle-RFA etc.) en fongibles ou matériels techniques.
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