Fiche Structure
Histoire/société
Pathfinder Foundation
Fondation Pathfinder pour l’Education et le Développement
Statut : Organisation non gouvernementale (ONG)
Adresse : Siège de Dakar Immeuble Fahd, 7ème étage BP : 3527 – Dakar, Sénégal Fax : +221 33 823.42.40 Email : [email protected] Siège de Bamako CRES-Badalabougou P. O. Box E181 BAMAKO
Pays concerné : Mali
Téléphone(s) : +221 33 823.42.88 | +223 223.62.00 (Mali)
Fax : +223 – 223.23.65

Français

C’est une association non gouvernementale créée par le Docteur Cheick Modibo Diarra, Astrophysicien à la NASA et Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO.
Son objectif est de contribuer à l’intégration et au progrès économique et social de l’Afrique par la promotion de la Science et de la Technologie à travers l’Education, la recherche et l’innovation technologique.
En mettant à contribution les volontaires de la NASA et de la diaspora africaine, la Fondation PATHFINDER ambitionne de réaliser un programme stratégique sous-régional articulé autour des actions suivantes :

– amélioration de l’éducation des filles par la Science et la Technologie ;
– mise en œuvre de concepts simples aptes à donner aux jeunes les capacités d’insertion et de création de revenus ;
– créer des activités nouvelles pour les élèves et les étudiants pendant les périodes de vacances scolaires afin de les amener à avoir une réelle connaissance des problèmes de développement auxquels sont confrontés leurs pays (eau, énergie, élevage, etc…) ;
– développer l’enseignement à distance à travers un réseau d’universités américaines et européennes ;
– développer les capacités de manipulation et de fabrication techniques dès le bas âge chez les jeunes ;
– contribuer à développer une synergie active entre l’éducation, la formation et l’Entreprise ;
– promouvoir l’utilisation des NTIC dans toutes les activités de développement ;
– apporter de solutions innovantes à l’amélioration des infrastructures de développement (satellite africain).

Organisation de la Fondation
Conçue comme un outil d’intégration par la promotion de l’Education scientifique et de l’innovation technologique, la Fondation PATHFINDER s’attèle à la mise en place progressive d’agences d’exécution chargées de la gestion des activités dans chaque pays africain : le siège de Dakar qui bénéficie d’un accord de siège signé entre la République du Sénégal et la Fondation PATHFINDER, abrite la Vice-Présidence pour l’Afrique de l’Ouest et la Coordination des activités dans l’UEMOA et au Sénégal ;

le bureau de Bamako, bénéficiaire également d’un accord de siège entre la République du Mali et la Fondation PATHFINDER abrite la coordination des activités au Mali. Il est placé sous la direction du Représentant résident et supervisé par la Vice-Présidence pour l’Afrique de l’Ouest.

D’autres bureaux sont en voie d’être ouverts notamment en Mauritanie, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée Bissau, en Guinée Conakry et au Gabon.

Programmes d’activités

Camp d’Excellence
Introduit pour la première fois à Bamako en Août 2000, le camp d’Excellence en Science et Mathématique pour jeunes filles est destiné à donner l’occasion aux jeunes filles ayant démontré leur passion pour la maîtrise de la Science et des Mathématiques, de renforcer leurs connaissances afin de les préparer au baccalauréat et ensuite à l’admission aux grandes universités du monde. Le camp d’excellence est à la fois un instrument d’éducation permettant aux différents pays impliqués de comparer leur cursus, aux filles d’échanger sur les connaissances acquises et un instrument d’intégration qui réunit au même endroit des jeunes filles, des enseignants, des encadreurs, et des femmes scientifiques Africaines de toute la sous-région. Il est aussi un outil d’émancipation pour les filles qui n’ont toujours pas les mêmes possibilités d’accès que leurs condisciples garçons aux disciplines scientifiques et technologiques de haut niveau. Pour se développer, l’Afrique a besoin de stimuler toute sa ressource humaine quelque soit le genre.

Le camp sera organisé dans tous les pays impliqués donnant ainsi l’occasion aux élèves de voyager et de se connaître mutuellement.

L’organisation du premier camp d’Excellence pour jeunes filles s’est tenu en 2000 à Bamako au Mali. Puis en 2001 à Dakar au Sénégal, en 2002 Yamoussoukro en Côte D’ivoire, en 2003 à Rabat (Maroc), en 2004 à Gorée (Sénégal), en 2005 à Ouagadougou (Burkina Faso), en 2006 à Niamey (Niger) et cette année en 2007 c’est le Bénin qui doit l’accueillir.

Teacher Introduction to Hands on Approach to Education :
Un célèbre enseignant Anglais disait : « On me dit quelque chose, je l’oublie. Je lis quelque chose, je m’en souviens. Je fais quelque chose, je la comprends. »

Toute une nouvelle pédagogie destinée à communiquer aux élèves le savoir et le savoir faire en même temps, a été introduite dans l’enseignement aux USA. Il s’agit de mettre à profit les congés de Pâques, de Noël, et d’été pour transmettre cette nouvelle approche à des enseignants ou inspecteurs de l’enseignement chargés d’en assurer la plus grande diffusion. Les enseignants apprennent à fabriquer des télescopes, de microscopes, des appareils photo et tout autre instrument nécessaire à leur enseignement. Cette nouvelle méthode d’acquisition de connaissances par la manipulation et la fabrication permet aux élèves de comprendre les principes de fonctionnement, d’adaptation et de combinaison de ces instruments afin de leur faciliter les différentes utilisations possibles. Ce séminaire initiera également les enseignants à des domaines tels que l’astronomie et la télédétection.
Date : Juillet 2001
Lieu : Bamako (Mali)

Project Management :
La Fondation PATHFINDER a mobilisé l’un de ses plus grands managers en la personne de M. Anthony SPEAR pour animer un séminaire sur la gestion des projets complexes. Ce concept qui s’appuie sur la technique du « Work Breakdown Structure » (WBS) a été développé à la NASA pour réaliser de grands projets dans les conditions optimales de rapidité, d’efficacité et d’économie budgétaire : « Cheaper, better, faster ». Jamais un tel concept ne pourrait mieux seoir aux pays en développement dont les ressources restent très limitées et où le temps n’est jusqu’ici pas considéré comme un facteur précieux qu’il ne faut ni gaspiller ni perdre indéfiniment.

Deux séminaires ont été déjà organisés respectivement à Dakar et à Bamako regroupant les gestionnaires de projets du secteur privé et de l’Administration.

D’autres phases sont prévues notamment l’élaboration par M. SPEAR d’un module résumant la technique que les directeurs impliqués devront appliquer à leurs projets.

Une deuxième phase pratique suivra cette application. Elle consistera à procéder à la critique des solutions retenues par les Directeurs de Projet. Ce séminaire prévu sur une semaine sera animé par M. Anthony SPEAR.

Teachers Introduction to Inquiry Based Education :

Pour établir et faire prospérer une culture scientifique et technologique, il est essentiel que les règles établies ne soient pas conçues comme des lois éternelles. Il faut interroger nos connaissances au fur et à mesure que la granularité de nos instruments d’observation et de nos outils de mesure se raffine. C’est pour cela que l’éducation formelle est en train de se mouvoir du paradigme traditionnel des cours magistraux, où l’élève écoute et apprend du professeur qui délivre le cours sans autre participation de sa part que de poser des questions, vers le « inquiry based education » où l’enseignant est un facilitateur qui avec des questions bien précises, guide la classe pendant la leçon. Ainsi, il appartient aux élèves de trouver tous les concepts de la leçon y compris les nuances s’y rapportant.
Date : décembre 2001
Lieu : Dakar – Sénégal
Participants : UEMOA + Mauritanie

System Engineering :

Ce cours est conçu pour les gestionnaires de projets opérant sous les ordres du Directeur de projet. Il leur permettra de voir clairement comment les éléments essentiels du projet s’articulent les uns par rapport aux autres et donc de focaliser leur attention sur l’essentiel pendant la mise en place et l’exécution du projet. Ce qui permet de cerner les contours de chaque élément et donc du projet global évitant ainsi que celui-ci continue de croître en complexité et en envergure.

Hardware 101 :

L’Afrique s’équipe très rapidement en matériel d’Information et de communication pour combler ce qui est communément appelé le « Digital Divide ». Mais lorsque ces équipements acquis au bout de lourds sacrifices tombent en panne ou sont dépassés par une nouvelle génération, se pose le problème de personnes maîtrisant ces technologies et capable d’éviter à l’utilisateur des pertes de temps et des dépenses inutiles.

Ce cours sera conçu en priorité pour la formation de futurs jeunes entrepreneurs en haute technologie désireux de s’établir à leur propre compte afin de créer de petites entreprises de maintien et de mise à jour des machines.

Software 101 :

Le but de ce cours est de créer une classe de jeunes entrepreneurs capables d’aider les artisans et les entreprises Africaines à réclamer leurs parts du marché global en les aidant d’une part à faire connaître leurs produits au monde entier avec des sites web et d’autre part, à créer les conditions idoines pour participer au commerce électronique.

Information Security 101 :

Afin d’encourager la communication et les transactions émanant du commerce électronique un minimum de sécurité est requis. Ce cours va initier les élèves aux principes et techniques permettant aux entreprises/ministères de garantir à leurs clients la confidentialité qui est de rigueur dans ces domaines.

Network 101 :

Ce cours est conçu pour former ceux qui s’occupent de la mise en réseau des outils de gestion de l’Information et de la Communication. Apres ce cours, les participants seront en mesure de concevoir les architectures les plus adaptées aux besoins et aux moyens de leurs clients. Les promotions successives seront encouragées à s’établir à leurs propres comptes.

Remote Sensing :

Il s’agit là d’établir au siège de la Fondation, au-dessus de l’un des deux laboratoires un système HRPT permettant d’obtenir des données de très grande fidélité des deux satellites Américains de NOAA. Un tel centre serait une ressource formidable pour les domaines de l’agriculture, de l’éducation, des mines, de la pêche, de l’aviation, de la gestion de l’environnement… En effet, deux fois par jour une carte détaillée (1 kilomètre de résolution) de toute la sous région sera disponible, avec des données de température et de pression en fonction de la position mais de l’altitude également. Ce système permet également de détecter des grandes migrations d’animaux, les feux de brousse, et la température des eaux le long des côtes. Un système installé à Dakar, par exemple, couvrirait des latitudes allant du Maroc à la Côte d’Ivoire. La formation des opérateurs du système est assurée par des partenaires Américains de la Fondation Pathfinder aux USA.

Aquaculture et Riziculture
La vision d’une Afrique avec des citoyens scientifiquement et technologiquement lettrés et conscients de leur environnement et de leurs cultures est partagée par une part de plus en plus large de sa population. Mais pour ce faire, il est indispensable qu’elle jouisse de paix en éliminant les guerres fratricides et la pandémie du SIDA qui lui exterminent ses forces vives. Lorsque cela se réalisera, il faudra avoir conquis au préalable la précarité alimentaire dans laquelle vit la majorité des Africains.

Une photographie aérienne de l’Afrique de l’Ouest finit de convaincre tous les sceptiques que si cette partie de l’Afrique se donne comme mission de devenir le grenier du Continent, cette précarité alimentaire deviendrait un mauvais souvenir pour les populations puisque les efforts dans ce sens restent disjoints et ne reposent sur aucune planification stratégique concertée.

Appuyé sur l’interdépendance de l’aquaculture et de la riziculture, un effort bien ciblé dans la zone du Sénégal où la remontée des eaux salées de la mer a réclamé des terres fertiles peut servir de « benchmark » qui pourrait être adapté et transféré ailleurs.

Une série de séminaires conduits par des experts de Little Rock en Arkansas, capitale mondiale de l’aquaculture et de la riziculture, armerait les entrepreneurs et paysans de la sous-région des connaissances requises dans ces deux domaines pour se lancer dans l’exploitation de nos vastes ressources naturelles que sont l’eau et les terres et réclamer leur juste part du marché mondial.