Zooms
Avignon 2015 : Question de peau, Question de politique !
En partenariat avec le Festival Avignon Off, La Chapelle du Verbe Incarné et la Compagnie Rualité, le Laboratoire SefeA sous la responsabilité scientifique de Sylvie Chalaye a fait son Université d’été, les 14 et 15 juillet 2015, autour d’une question qui agite les scènes contemporaines et qui a été au rendez-vous de plusieurs débats au cours de ce festival d’Avignon. La saison théâtrale a été marquée par de vives polémiques autour de la « diversité » sur les scènes françaises. Depuis les manifestations liées à l’installation de Brett Bailey le débat s’est poursuivi avec la table ronde organisée au Théâtre de la Colline pour promouvoir le programme 1er Acte. Notre laboratoire s’interroge depuis longtemps sur la place accordée aux créativités afrocontemporaines dans la culture française.
Les fils de Chaine : terrain d’archéologie littéraire
Transmettre la résonance du roman Chaîne de Saïdou Bokoum paru en 1974 tout en en décryptant son écriture contextualisée, tel est l’objet de cette série d’articles qui lui est consacrée. Epuisé, l’ouvrage n’est pour le moment plus disponible. A partir d’extraits du livre, de la voix de l’auteur et de l’écriture documentée du chercheur en littératures francophones, Nicolas Treiber, Africultures explore la place de Chaine dans l’histoire de la littérature africaine contemporaine. Avec en introduction, les mots de l’écrivain Sami Tchak.
Sony Labou Tansi : une parole engageante
Sony Labou Tansi et l’écriture du corps : la subversion par le bas L'éloge carnavalesque du corps que fait le grand écrivain congolais n'est en rien futile mais profondément subversive, et ramène finalement chacun à so … FIA 2001 : Kinshasa, sur les traces de Sony A Kin aussi, on se bouscule pour voir du théâtre.
Africains d’Inde
Sidi : c’est le nom porté par les 70 000 Indiens d’origine africaine, une diaspora peu connue et très diverse. Une diversité ancrée dans le nom même de Sidi, dont l’origine étymologique est incertaine. Il pourrait venir de l’arabe sayyidi signifiant seigneur, ou de saydi prisonniers de guerre. Deux sens aux antipodes, à l’image des Sidis indiens dont les communautés actuelles sont le fruit de différents processus historiques, avec pour seul lien cette origine africaine commune. Dans cette série Africultures choisit de faire un focus sur quatre d’entre elles, les plus significatives en termes de nombre de personnes qui s’en réclament.
Rwanda : l’Itsembabwoko
1994, l’Itsembabwoko. Le mot itsembabwoko n’existait pas en kinyarwanda avant le génocide. Il a été forgé par le gouvernement rwandais et les associations de rescapés pour le désigner, et adopté par le Parlement rwandais. Itsemba veut dire décimer, et bwoko désigne l’identité sociale des Rwandais avant qu’on les divise en ethnies, et décrit tout autant l’appartenance régionale, la profession que l’appartenance clanique. Le génocide rwandais ne mériterait-il pas d’être appelé par le nom que se sont choisi les Rwandais ? La rédaction d’Africultures vous propose ici un dossier complet autour de l’Itsembabwoko.