installée à Londres, remarquée aux côtés de Zenzile, publie son premier
album solo en janvier 2007 : « Helium balloon illusions » est un condensé d’influences mêlant le hip hop à l’électro, le dub aux spoken words, où prédomine le groove – et surtout des textes forts et évocateurs lâchés par une performeuse hors normes.

Une vision plus large encore à l’écoute de « Helium balloon illusions », premier opus sous son seul nom, fuyant les pistes dub pour mieux explorer un groove nourri de poésies scandées ou usurrées selon l’humeur du beat, dix titres proches des univers de Benjamin Zephaniah et des last Poets (cf. « The Beat »). Un hip hop novateur pas si loin de celui d’Hanifah Walidah aka Shä-
Key (cf. « Crash ») avec laquelle elle partage nombre de préoccupations, parsemé d’incursions électro, de digitales digressions, telle la cavalcade de « Fall of an empire ». Ecoutez « Shanti Lift », qui ouvre l’album : un tube en puissance. Et « Feed on » n’aurait pas dépareillé sur l’un des chefs
d’oeuvre du trip hop anglais. La majorité de ces titres est composée par Vince et JC, doublette issue de Zenzile, les autres l’ont été par Jamika elle-même et Nico Gallard, ancien de Lo’Jo ayant aussi oeuvré à l’enregistrement de l’album de RIT. La production artistique ayant été confié à JC. Un disque riche et fascinant, et une personnalité unique qui sont à découvrir sur scène dès février
2007, où Jamika s’est entourée des fidèles : Nico Gallard assure la batterie, et deux El Baron Brissetti, Laurent Baron et Franck Bergère, sont du voyage