Fiche Personne
Musique Théâtre Cinéma/TV Littérature / édition

Jamika Ajalon

Chanteur/euse, Ecrivain/ne
Site web : www.jamika.net

Français

Ceux qui l’ont découverte live en compagnie de Zenzile, qu’elle a rejoint à la fin des années 90, n’en douteront pas. Jamika, parfois qualifiée dans la presse de Tricky au féminin, de Grace Jones
underground, met une énergie phénoménale au service de ses textes subtils. C’est lors d’un concert au Fridge de Brixton où elle les rejoignit sur scène, que les angevins craquèrent sur l’exilée
américaine ; sa participation n’était pas prévue, mais l’humain comme l’artistique furent au rendez-vous, et elle fut la première invitée de la série de maxis « 5+1 » (les suivants étant Sir Jean de Meï Teï Shô et Vincent Segal de Bum Cello) ; un essai si concluant que Jamika est désormais considérée comme la sixième membre de Zenzile, un peu comme Ian Stewart fut le sixième Stones? Participant à presque tous les disques suivants, prenant régulièrement la route avec le
quintet, Jamika a ainsi déployé féminité et félinité sur les dubs novateurs de Zenzile à Austin aux USA (South by South West festival), au Montréal Jazz festival, au Sakifo à la Réunion, aux Vieilles
Charrues et sur de multiples autres scènes à travers l’Europe.
D’autres comme Tony Allen, The Shrine sound-system, Urban Poets et une multitude de dj’s font appel à sa voix et son écriture. Elle fit partie du Shrinemania Tour en Ouganda? Et les français d’El Baron Brissetti la convièrent en 2004 sur un EP baptisé « ZZT Girl ».
Mais Jamika se sert de multiples expressions pour exprimer sa poésie, ne s’est jamais contentée d’un micro même maîtrisé à merveille : elle peaufine actuellement un premier
roman, « Skye Papers ». Et a déjà publié plusieurs nouvelles au sein de recueils : « Kin » (Serpent’s Tail), « Afrekete » (Doubleday, à New York) et « Sappho küsst die welt » (Querverlag). Elle a aussi collaboré à différentes revues telles Black Book Review, The Voice ou Straight No Chaser. Réalisatrice, elle a conçu plusieurs courts-métrages
(« Shades », « Introduction to Skit-zo-frenia », « Memory tracks ») projetés et pour certains primés dans des festivals en Europe et aux Etats-Unis, ou à l’ICA de Londres, et réalisé des oeuvres pour la chaîne de télévision Channel 4 en Angleterre.
Actrice, elle tourna dans « Go fish » en 1994, de la réalisatrice américaine Rose Troche.
Et ses installations couplées à des performances d’improvisation visuelle et musicale lui ont valu plusieurs représentations en Angleterre, et une résidence d’artiste à Graz en Autriche pour le
projet Trans Narrative(s).

Née à Saint-Louis dans le Missouri, Jamika Ajalon réside désormais à Londres après des haltes à Chicago (où elle étudia le cinéma) et New York.
« Je me suis toujours considérée comme une poète de racines et de chemin, utilisant différents medias à ma disposition pour exprimer ma poésie : spoken words, musique, arts visuels et tous leurs mélanges possibles. J’aime transgresser les frontières des genres et des formes pour dessiner à partir de mes influences quelque chose qui soit réellement ma propre vision » clame-t-elle.
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