« (…) Quand j’ai découvert ce mur, cela m’a donné l’impression d’être tombée sur quelqu’un qui avait la même histoire que moi. Cet endroit qui avait servi d’abri, tout à coup, il ne servait plus à rien. J’étais partie de chez moi voulant sauver ma vie pour aller quelque part où je n’existais même pas. Chaque fois que j’étais au grenier, je ressentais une sorte d’apaisement. J’ai commencé à me voir voyager dans ce lieu-là, j’ai commencé à y amener des valises, à construire des choses… » Hélène Amouzou
Extrait d’un entretien avec Hélène Amouzou, paru sur le site d’Africultures en décembre 2010.