Événements

Festival Femmes du Monde 2007 (Centre d’Art Rhodanien St Maur)
Expositions, rencontres, spectacle, projection

Français

Exposition
Des femmes, peintres, sculptrices, créatrices d’imaginaire, exposent leurs oeuvres.
Une diversité de techniques et de matières pour épouser la palette des sensibilités féminines…
À découvrir ou à redécouvrir!:

– les sculptures de Chantal Lozach’Meur
Chantal Lozac’Hmeur, alchimiste de la Terre, de l’Eau, du Feu et de l’Air. Ce sculpteur de la matière pétrit ses personnages avec douceur et cruauté, leur insufflant poésie et humour. Les non-dits parlent dans les statues de Chantal Lozac’Hmeur. Ses silences sont éloquents, ses cris sont étouffés, ses rancoeurs refoulées.

– les encres, lavis et peintures de Michèle BILLAUD
« !… avec la longue patience d’un pinceau initié par quelque Orient extrême, avec une souplesse sans effort et deux ou trois bâtonnets de couleurs premières qu’on frotte sur la pierre en les mêlant à l’eau, avec une main qui ne connaît pas d’hésitation, aucun repentir!; avec enfin, cette intuition toute féminine, elle nous conduit au sens du réel, au cosmique, au temps d’avant le temps…! » Patrick Blanche

– les peintures de Sylvie BRACHET
Lumières vibrantes contrastant avec des pénombres modelées, teintes chaudes et enveloppantes, couleurs pénétrantes, riches d’intensité…
Chacun des travaux de sylvie Brachet est une forme de reportage sur le vif, où prévaut la spontanéité

– les peintures de Martine CHIAPPARA
Comment inscrire le réel!?
Quels rapports entre les choses!?
Le jeu ligne-tâche-couleur sans cesse réinventé dans la profondeur des couches, au service de l’émotion.
Vernissage le lundi 5 Mars à 18h en présence des artistes
Mardi 6 Mars à 18h
Médiathèque Léon-Alègre – Espace St Gilles


café littéraire
Aminata Zaaria présente son nouvel ouvrage La Putain Amoureuse d’un pèlerin Juif qui paraît fin février 2007. Aminata Zaaria est Sahélienne et elle à 33 ans. Son premier roman, La Nuit est tombée sur Dakar (Grasset, 2004), a obtenu le Prix Emmanuel-Roblès. Elle vit à Paris.
« À la mort de mon mari, j’ai ouvert tous les tiroirs de mon âme. J’ai voulu savoir pourquoi moi, qui suis une négresse, j’ai épousé un Blanc, pourquoi moi, la musulmane, j’ai été si heureuse auprès d’un juif. J’ai écrit ce texte parce que j’avais besoin de retirer tous les masques que la société m’avait imposés. J’ai écrit ce texte par besoin vital d’être la plus transparente possible. J’ai voulu savoir ce qui arriverait si j’exposais mon histoire d’amour avec Dieu, ce qui m’unissait à mon mari et ce qui me séparait de mon père. Je voulais savoir ce qui arriverait si j’avouais ma bisexualité et confessais que parfois, je demandais à mon mari de me payer après m’avoir baisée. Ce qui arriverait si moi qui suis femme et Noire, j’arrachais une liberté absolue à la morale bien-pensante et à l’autocensure. Tour à tour écrivain et putain, femme-hostie et sainte, je me suis laissée aller dans une vérité grisante et voluptueuse. »
Mercredi 7 Mars à 20h
Centre d’Art Rhodanien St Maur – Rue Crémieux
conférence débat – féminisme et laïcité
Après un D.E.A. de Lettres et un diplôme de gestion, Jocelyne CLARKE travaille en production télévisuelle pendant dix ans, est ensuite chroniqueuse et traductrice, puis enseignante. Elle s’engage tôt dans le mouvement de libération des femmes pour l’égalité des droits, participant au combat pour le droit à la contraception et à l’avortement.
En 2003, elle mène avec l’UFAL le combat contre les signes religieux à l’école.
Militante laïque et féministe, son combat s’inscrit au coeur du mouvement social.
Elle est rédactrice en chef de la RLF Revue Laïque et Féministe de l’UFAL.
Présidente de l’UFAL de Paris, elle anime « !Les Tables Rondes! » qui proposent une rencontre-débat chaque mois, autour d’une thématique liée ou à la laïcité, ou au féminisme, ou aux luttes sociales. Elle est dirige la rédaction du bulletin « !Paris Laïque! ».
Elle intervient en conférences sur ces mêmes questions!dans les universités, les mouvements comme Attac, les meetings contre l’oppression des femmes et l’ obscurantisme, anime des forums dans les établissements scolaires sur l’égalité de genre et la mixité.
Jeudi 8 Mars de 14h à 16h

rencontre avec les centres sociaux de la ville
(attention!: cette animation n’est pas ouverte au public)
À partir du dernier jeu de l’Union Féminine Civique et Sociale « !En marche vers l’Egalité! », un débat sur les rapports hommes/femmes sera abordé avec les groupes de femmes des centres sociaux de la ville.
Cette rencontre a pour objectif d’entamer une réflexion qui sera poursuivie en commun si possible par les 2 centres sociaux dans le cadre de leur partenariat.
Jeudi 8 Mars à 15h
Médiathèque Léon-Alègre – Espace St Gilles

projections
« La femme seule » documentaire de Brahim Fritah (2004 – 23 min). Une jeune femme togolaise a
été victime de l’esclavage moderne. Elle raconte en voix off sa venue en France, ses
souffrances et le début de son fragile affranchissement.
!
« La noire de… » de Sembene Ousmane (1966 – 60 min). L’histoire d’une jeune fille, Diouana, qui rêve de liberté, et qui rêve d’explorer le monde autour d’elle. Cependant, elle est limitée au petit monde de son travail de « bonne » après que sa patronne l’a emmenée en France. Les différences entre leurs mondes – le monde des Français riches et celui des Noirs pauvres – et la culture coloniale aboutissent au fait que Diouana est traitée comme une esclave.

Jeudi 8 Mars à 20h30
Centre Culturel Léo Lagrange
TARIFS!: 10 € sur place
8€ prévente (Office de Tourisme de Bagnols/Cèze / Librairie Occitane)
5 € Tarif réduit (RMIstes, chômeurs…)gratuit moins de 10 ans

spectacle
Cie de la Trace – spectacle Ronde de Femmes
Un témoignage fictif, un hommage à la sensualité permanente et quotidienne, à la richesse de l’ordinaire, à la beauté de ce qui est simple et gratuit. Cette formation hétéroclite s’appuie sur une recherche permanente autour de la voix : la voix comme moyen d’expression des idées et des idéaux, mode de transmission de l’Histoire et de nos histoires ; la voix pour dire ce qui a été écrit, pour parler, pour passer le mot ; Mais aussi, la voix en tant qu’instrument, mélodie organique, la voix qui porte le récit comme une musique. La musique, justement. Elle accompagne le propos de chacun des spectacles de la compagnie. Acoustique, elle se nourrit entre autres de musiques traditionnelles, du jazz et de mélodies yougoslaves.
Ronde de Femmes, un hommage à la richesse de l’ordinaire, à la beauté de ce qui est simple et gratuit.
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