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Anouar Brahem
« Thimar »

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Avec Anouar Brahem (oud), John Surman (clarinette basse, saxophone soprano) & Dave Holland (contrebasse)

Anouar Brahem est un spécialiste de l’ûd, ce luth traditionnel qui accompagne si bien la musique vocale nord-africaine. Ce musicien tunisien enrichit son jeu d’influences européennes, indiennes et iraniennes tout en le nourrissant de jazz.

Au sein du projet Thimar, Anouar Brahem se trouve en excellente compagnie. Dave Holland est l’un des bassistes anglais les plus appréciés et les plus demandés. Il a remporté de nombreux awards, mais, surtout, il a joué avec Miles Davis, Jack DeJohnette ou Sam Rivers. Dès son adolescence, le clarinettiste et saxophoniste John Surman s’est imposé dans les clubs de jazz londoniens, épatant tout le monde avec sa technique et son style très personnel. Depuis, il s’est fait remarquer sur les scènes rock en Grande-Bretagne et à l’opéra à Paris!
Cet incroyable trio donne une nouvelle dimension au jazz, revivifie la tradition nord-africaine et offre au public une musique d’une beauté mélancolique terriblement émouvante.

Anouar Brahem
Le monde méditerranéen est bien davantage qu’un creuset de cultures et de façons de vivre, le Tunisien Anouar Brahem en est une preuve vivante. Né à Tunis dans les années 50, le compositeur/interprète pratique la chose musicale depuis l’âge de 10 ans et c’est au Conservatoire de Tunis que s’est épanoui son talent hors normes.
Durant ses études, il découvre et intègre en effet à son art non seulement les cultures musicales européennes et les traditions d’Iran et d’Inde mais aussi ce jazz qui le passionne littéralement.
Ce joueur de oud confirmé explore malgré tout toutes les possibilités de cet instrument traditionnel accompagnant le folklore vocal nord-africain, lui réservant une place centrale dans ses propres compositions. Inutile de dire que cette approche novatrice des traditions anciennes lui vaut quelques critiques sévères mais le jeune Brahem n’en a cure. Il quitte Tunis pour Paris et reviendra plus tard au bercail par la grande porte: au milieu des années 80, il est désigné pour diriger le très officiel Ensemble Musical de Tunis, sur lequel il fait rapidement souffler un vent innovant; y laissant embrasser le folklore par de nouveaux styles et de nouvelles compositions.
Combiner tradition et innovation est un véritable fil rouge dans la musique de Brahem. Tel une éponge, il absorbe de nouvelles impressions, des styles et des genres récents, qu’il retravaille et insère dans la tradition maghrébine.La plus belle description de son travail vient de Anouar en personne, qui se décrit comme un arbre: « C’est à la surface qu’il pousse et prend de l’ampleur mais c’est en laissant profondément creuser ses racines qu’il s’épanouit vraiment. »
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