Événements

On Marche… 2009 Festival International de Danse Contemporaine
On marche… 4e édition

Français

Samedi 24 janvier

Rond point de la poste, Guéliz
10h00 : Cérémonie d’ouverture, Concert et danse dans la rue.

Théâtre Dar Attakafa / Daoudiates
18h30 : Projection « On Marche 2008 » de Fabien Delisle

19h30 :« Wad Ras » de Montse SANCHEZ et Ramon BAEZA (Espagne – 60mn)
Ras c’est le nom d’une prison de femmes à Barcelone, image réelle et reconnaissable, une microsociété où les sons du flamenco sont préents. Nous parlons de la frustration, du manque de liberté de la répression, la peur et la solitude, sans rechercher un réalisme narratif mais en évoquant des situations universelles extrapolables à n’importe quelle réalité

Dimanche 25 janvier

Bab Ghmath
16h00 : « 10eme Minute Corner » de Raphaël DUPIN (France – 25mn)
Un homme, un mur, un ballon, une aire de jeu s’improvise dans la ville. N°7 convoque la mémoire d’un corps sportif sur le terrain de la danse. Arrêt de jeu / Penalty / Errance. Au milieu de l’échange, N°7 doit redoubler de vigilance et trouver le geste juste, Maîtrisé, vrai. Coup franc / Accélérations / Perditions. N°7 est dans le jeu, le jeu d’un homme face d’un mur.

Théâtre Dar Attakafa / Daoudiates
19h30 : « 99 » de Herwann ASSEH (France – 50 mn)
« 99 » est un solo chorégraphique qui se situe à la croisée des danses urbaines, de la capoeira et du contemporain. Cette création marque une étape importante et majeure dans le parcours du chorégraphe Herwann Asseh, projet qui se dessine comme une écriture de soi ayant pour thème le métissage.

20h30 :  » Source de Vie «  de Abdellilah MESBAH (Maroc – 50mn)
Au village l’absence d’eau est un sujet incontournable et qui préoccupe. En ville, l’eau abonde, Abdel s’interroge sur une juste répartition de cette ressource vitale. Cette eau, on la prie en ville comme dans le monde rural, le rituel de  » Taghounja  » est bien présent partout. Quels liens, quelles séparations entre monde rural et monde urbain ? Différentes énergies et techniques mises en oeuvre en danse hip hop, contemporaine et traditionnelle nous invitent à remonter à la source de la vie

Lundi 26 janvier

Place Jamaa el Fna
16h00 : Compagnie Lhiba Kingzoo (Casablanca) & Compagnie Sodfa (Marrakech)

Théâtre Dar Attakafa / Daoudiates
19h00: « God Exists, The Mother Is Present  »
de Hooman SHARIFI (Iran – Norvege)
« Il s’agit d’un spectacle physique qui a été alimenté par diverses sources écrites : Friedrich Nietzsche, Hannah Arendt, Roland Barthes et Peter Handke. Dans le cadre du processus de création, ces écrits et leurs significations ont pénétré dans les corps quatre danseurs. Quelques extraits des écrits sont projetés au cours du spectacle : le public a le temps de les lire et éventuellement de les relier à des éléments visuels. « L’acte de lecture » est un élément intrinsèque du processus entre le public et les interprètes. Les textes d’Hannah Arendt sur la violence sont le fil conducteur cette pièce politique. La performance est un cri suscité par la violence qui nous sépare du monde, le monde auquel nous aimerions appartenir. » Marianne Van Kerkhoven

Mardi 27 janvier

Théâtre Royal :
15h00 : Danse F’lappart

Théâtre Dar Attakafa / Daoudiates
19h00 : « Miniature » de Nejib BEN KHALFALLAH (Tunisie – 15 mn)
Miniature voyage est né d’un désir de Nejib celui de rencontrer le désert et de se confronter à son immensité. Nous avons fait ce chemin avec lui et partagé entre hommes cette route vers le sud, le sable et l’absence…ce sont les traces même de ce voyage que nous avons souhaiter vous donner à voir et à entendre comme autant de souffles et des respirations possibles : entre désir et disparitions, silence et souvenir, poussière et présence.

19H 30 : « Miniature, Danse à Deux » de Saïd AïT EL MOUMEN (Maroc – 15mn)
« A quoi pensait ma mère quand elle préparait le couscous pour mon père ? » A partir de cette simple interrogation, Saïd Aït El Moumen plonge dans la rêverie, traverse des ondits, et livre un solo intense. La beauté de cette danse à deux se révèle dans son paradoxe même, cette solitude et cette sensualité du corps toujours transcendé par le mouvement et les mots, le désir de l’autre et son absence : sa présence sublimée….

20h00 : « We failed to hold this reality in mind » solo de Hooman SHARIFI (Iran -Norvège)
Hooman Sharifi convoque une partie de sa mémoire personnelle pour aborder la question de l’identité selon un éclairage particulier qui lui permet de concerner le public en lui faisant abandonner le simple rêve du voyeur. A partir d’élements emblématiques de sa culture d’origine, musique traditionnelle iranienne, tapis de prière, rideaux de scène, feuilles de papier volant, il compose une performance au coeur de laquelle son corps de danseur, non conforme aux canons habituels, réagit par élans les bras tendus vers le ciel. Et puis, il laisse régulièrement au spectateur le temps de se confronter à son tour, à sa propre histoire.

Ecole Supérieure des Arts Visuels (ESAV)
22h30 : kings&queens une performance musicale de Mark Lewis (sous r駸ervation)

Mercredi 28 janvier

Ecole Supérieure des Arts Visuels (ESAV)
14h30 : Projection de films de courts métrages de Seydou BORO, rencontre avec l’auteur.
(Burkina Faso)

Fondation Dar Bellarj
16h00 : Première « Karasu »
de Susan BUIRGE, avec Yu IMAFUKU joueur de Taïko – tambour Japonais (Etats-Unis/France – Japon) (sous réservation)
Un kagura contemporaine au flanc d’une montagne / Karasu, au Japon, le corbeau / Corbeau, en Amérique du Nord, crow / Crow, tribu des premières nations / Su-zan, en japonais, montagne de féicité

Théâtre Dar Attakafa / Daoudiates
19h00 : « Mixage » de Saïd OUADRASSI (Wallonie Bruxelles)
 » Mixage » est la mise en relation de différentes expressions artistiques : Break Danse (Fennen Youssef et Saïd Ouadrassi), cirque, human beat box, slam et acrobatie (Gaspard Herlbot) et jonglerie (Marc Dehoux).

Jeudi 29 janvier

Ecole Supérieure des Arts Visuels (ESAV)
15h00 : « Kelma… Un cri à la mère » Extrait de Meriam JAZOULI (Maroc)
Dans cette création, tout est réflexion autour d’un moment de vie traversé par la perte. C’est travailler autour de l’intime et de ce que l’on raconte, par choix ou par nécessité Et par un dialogue avec le silence, tenter de comprendre la rage au corps, ce qu’est l’exil. L’exil de sa terre, de sa mére, de l’enfance…

15h30 : « A la Rigueur »
Extrait de Saïd AïT EL MOUMEN (Maroc – 20mn)
Notre volonté de s’exprimer sur un plateau, la plus grande qu’elle soit, reste incompetente face notre incapacité de faire notre propre pièc e chorégraphique parce que tout simplement tout le monde ne peut pas êtres un chorégraphe. Par Cette forme chorégraphique on a envie de danser peut on êtres aider à le faire ? Telle et la demande qu’on vous formulera sur ce plateau

Institut Français de Marrakech
17h00 : « Trip-Tik » de Khalid BENGHRIB Khalid et Loren PALMER (Maroc – 1h30)

19h00 : « Sindi, Shut Up » Solo de Oussini SAKO (Burkina Faso – 30mn)
« Ce solo est né de mon envie d’avoir une certaine relation d’intimité avec le sol, la terre témoin de notre histoire et cette intimité est renforcée par le musicien, mon autre moi et ensemble, en des langages divers, nous ressentons, nous vivons et nous exprimons la même chose. »

20h00 : « C’est-à-Dire… » Solo de Seydou BORO (Burkina Faso – 60mn)
« C’est-à-dire…, est un fragment de ma vie. Fragment relaté d’une manière véridique et quelquefois détournée, pour questionner d’autres véites. L’envie de me confronter aujourd’hui à un solo était pour moi nécessaire. Une manière de se mettre en danger, se mettre nu face à moi-même afin de pouvoir continuer au-delà du spectacle ou m’arrêter. »

Vendredi 30 janvier

Ecole Supérieure des Arts Visuels (ESAV)
10h00 : Projection de films de danse du réalisateur allemand Marcus Behrens + Rencontre avec l’auteur (Allemagne)

15h30: Danse F’lappart

Institut Français de Marrakech
17h00: « (S)he » de Brahim SOURNY (Maroc – France – 50 mn)
La création « (S)he », pièce pour deux danseurs, explore le terme de la frontière au-delà du côté matériel. Notre enveloppe corporelle, composée de toutes ses données personnelles, nous revoie à notre propre frontière, à nos propres limites.  » Je ne peux pas aller très loin si je ne commence pas tout près. » Krishnamurti. Dans ce travail chorégraphique, l’évolution de l’un représente un obstacle pour l’autre qui doit s’adapter, se dépasser ou se résigner…

Théâtre Dar Attakafa / Daoudiates
19h00 : « Aataba » de Taoufiq IZEDDIOU (Maroc – 60mn)
 » Depuis cinq ans je vis entre deux rives, celles du Maroc et celles de la France. Ces allers-retours entre l’Afrique et l’Europe alimentent mes questions sur l’orient et l’occident, sur le fait d’être arabe, musulman, méditerranéen et africain, interrogations que j’aborde ici dans un univers nouveau, celui du sous-sol de notre vie sociale mais aussi celui du sous-sol de notre âme.
Dans ce voyage je propose aux interprètes de revisiter toutes les danses qui existent au Maroc non pas pour les reproduire mais pour continuer à chercher de nouvelles interprétations de la danse contemporaine au Maroc. »

Samedi 31 janvier

Bab Doukala, Medina
16h00 : « 10eme Minute Corner »de Raphaël DUPIN (France – 25mn)

16h30 : « Le Traqueur de Reflets » Fabien DELISLE (France – 50mn)
Le reflet est ici la métaphore du bonheur. Le traqueur cherche dans les couches mnésiques les traces du possible, tous ces actes ne pouvant être inscrits dans un registre, ni même historique. Il puise sans preuve l’existence, mais la rend tangible de par et à travers le corps. En volonté de celui-ci.

Fondation Dar Bellarj
16h00 : « Karasu » de Susan BUIRGE, avec Yu IMAFUKU joueur de Taïko – tambour Japonais (Etats-Unis/France – Japon) (sous r駸ervation)
Un kagura contemporaine au flanc d’une montagne / Karasu, au Japon, le corbeau /Corbeau, en Amérique du Nord, crow / Crow, tribu des premières nations / Su-zan, en japonais, montagne de félicité.

Théâtre Dar Attakafa / Daoudiates
19h00 : « Madame Plaza, Matières » de Bouchra OUIZGUEN (Maroc – 30mn)
 » Après mes soli et duos j’ai voulu faire une pièce de groupe », explique Bouchra. Cette rencontre repose sur « un rapport avec des femmes libres et mûres dans leur art, l’Aïta ». L’écriture, « entre la voix et le mouvement », ne s’appuie sur aucune narration, c’est le geste qui la construit. Il a fallu de part et d’autre casser l’enfermement dans un style, désamorcer la tendance au mimétisme, faire un travail concret moins sur les mouvements que sur le ressenti. Elle nous propose ici une étape du travail qu’elle a appelé « Matières »

21h15 : Yu Imafuku (Japon) – Jardins Thêatre Dar Takafa Daoudiates


Lieux de la programmation
Théâtre Dar Attakafa Daoudiat
Institut Français de Marrakech
Ecole Supérieure des Arts Visuels (ESAV)
Théâtre Royal
Bab Ghmath
Bab Doukala
Dar Bellarj
Rond point de la poste Guéliz
Place Jama el Fnaa
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