Événements

Tourné au milieu des années 1990, TGV fait partie des comédies africaines à plus grand succès. Avec des dialogues bien calés et orchestrés d’une main magistrale par Moussa Touré, le petit groupe de voyageurs roule d’une allusion à la prochaine en se disputant, se taquinant et surtout en riant. Un grand moment du cinéma africain !

Synopsis
Le héros de ce road movie est un vieux bus coloré et brinquebalant qui roule entre Dakar, la capital sénégalaise et Conakry au Guinée. Conscient de l’importance du marketing, son fier propriétaire Rambo l’a nommé « TGV- Express », comme le train à grande vitesse français. Mais Rambo est en difficultés, car son prochain voyage à Conakry risque d’être annulé. Le peuple des Bassari prépare un soulèvement contre le gouvernement à la frontière guinéenne. Seulement un petit groupe ose le voyage incertain – entre autre un ancien ministre en fuite, un couple d’ethnologues européens à la recherche d’une civilisation Mandingue disparue et deux marabouts concurrents, qui, malgré leurs pouvoirs magiques, ne peuvent pas toujours garantir assez d’eau dans le refroidisseur…

Evidemment, le bus se retrouve dans une situation aventureuse après l’autre, et Rambo et son assistant Demba ont beaucoup de peine à escorter leur groupe de voyageurs à travers toutes les adversités de la savane et tous les troubles politiques jusqu’à leur destination.

Moussa Touré à propos du film
« Je suis africain, avec un regard africain et je fais du cinéma africain. […] Mais pas ce cinéma africain des européens, ce cinéma du folklore, de l’exotique, de la lenteur, pas cette Afrique riantes et naïves. Ce cinéma je me refuse catégoriquement. J’essayé de faire un cinéma avec lequel on peut s’identifier. »