Événements

Récréâtrales (Les) 2014

Français

L’odeur des arbres
Texte inédit de Koffi Kwahulé, mise en scène d’Isabelle Pousseur, scénographie d’Ange Bledja Kouassi (Côte d’Ivoire/France/Belgique)
Une femme, Shaïne, revient dans sa ville après plus de vingt ans d’absence pour enquêter sur la disparition suspecte de son père. Depuis son départ, la ville a changé, s’est enrichie grâce au passage d’une route la traversant de part en part. Mais où se trouve la maison du père de Shaïne ? Et si celui-ci est mort, où se trouve sa tombe ? Et qui est cet enfant qui la suit ?

Nuit blanche à Ouagadougou
Conception et chorégraphie de Serge-Aimé Coulibaly, texte et musique de Smockey, dramaturgie Sara Vanderick, scénographie Marie Szersnovicz. Production : Delphine Boudon/Laure Louvat-Poisson Pilote Production. Coproduction Studios Kabako en partenariat avec l’Association 1er Temps dans le cadre du programme Pamoja (soutenu par ACP-UE), Faso Danse Théâtre, les Récréâtrales, le Tarmac scène internationale francophone Paris, avec le soutien de l’Institut français, (Burkina Faso/France)
Nuit blanche à Ouagadougou explore, à travers le parcours d’une nuit imaginaire dans une capitale africaine, un mouvement social violent pour un hypothétique changement de situation sociale, politique et économique. Une nuit pendant laquelle le destin d’un pays se joue.

La malice des hommes
Texte de Jean-Pierre Guingané, mise en scène de Paul Zoungrana (Burkina Faso)
La pièce met en scène les derniers jours d’un dictateur avant l’alternance démocratique et fait en même temps le portrait-robot du dictateur en disséquant les rouages du processus qui le génère.

Siindy
Texte en mooré de Sidiki Yougbare, d’après A petites pierres de Gustave Akakpo, mise en scène d’Aristide Tarnagda (Togo/France/Burkina Faso)
Une jeune fille promise par son père à un fiancé qu’elle ne connaît pas s’éprend d’un séduisant jeune homme de retour au pays. Évidemment que dans le feu de la passion ils sautent la clôture et rendent furieux le père, l’ex-futur-beau-père et l’ex-futur-fiancé. Évidemment qu’il faut lapider la jeune fille. À petites pierres, évidemment.

La nuit des 3 morts
Texte inédit de David Ilunga, mise en scène d’Hamado Tiemtore, avec le soutien de l’Institut Français. David Illunga a bénéficié d’une bourse Visa pour la création de l’Institut Français/Paris (RDC/Burkina Faso)
Ngindu Saint-Lambert alias le Marteau, Sénateur et héros de l’opposition politique, vient de décéder. Toute la nation le pleure à l’exception de sa fille Angelina. Car celui qui fascinait tant les foules et inspirait les jeunes militants était secrètement un tyran dans la sphère domestique. Angelina fait quand même son deuil à sa manière.

La fièvre du Coltan. Escale Ouaga. (Projet de création en chantier)
Texte et mise en scène de Jan-Christoph Gockel. Une coproduction de la Compagnie Falinga et du Theater im Bauturm avec le soutien de : Goethe Institut Kigali, KFW DEG, Tarmac des Auteurs, Kulturstiftung des Bundes et Ministerium für Familie, Kinder, Jugend, Kultur und Sport des Landes Nordrhein-Westfalen (Allemagne, RDC, Belgique, Burkina Faso)
La pièce traite des enjeux mondiaux dans l’extraction et le commerce de ce métal précieux qu’est le coltan. Les matières premières conduisent à d’énormes conflits, notamment entre les différentes couches de la population, les troupes rebelles, l’État, les militaires, des hommes
d’affaires suspects, des hommes politiques corrompus et les États limitrophes.


SPECTACLES INVITES AUX RECREATRALES 2014

La rue Princesse de la Compagnie N »Soleh. Une création de Massidi Adiatou et Jenny Mezile (Côte d’Ivoire)
La Rue Princesse est fréquentée par des milliers de personnes chaque soir. C’est dans ses bars et boîtes de nuit que naissent les nouvelles danses urbaines d’Abidjan, tels la danse de la grippe aviaire, le coupé décalé et le kpankaka. Tous les maux de la société ivoirienne sont revisités et transformés en joie.

Mémoire d’une peau de William Sassine, mise en scène de Kouam Tawa de la Compagnie FEUGHAM (Guinée/Cameroun)

Milo Kan, un albinos à qui la vie n’a pas fait de cadeau, rêve d’une grande et immortelle histoire d’amour qui lui fera oublier son manque d’enfance, sa nature volage excessive, sa femme et son fils distants. Mais comment cesser d’être une ombre de blanc et un négatif de nègre quand on trouve l’amour rêvé auprès d’une femme noire et d’un homme blanc, eux-mêmes albinos à leur façon ?

Terre rouge
d’Aristide Tarnagda, mise en scène de Marie-Pierre Bésanger (Burkina Faso/France)
Dans ma terre rouge, quand mon frère et moi avions faim, nous ne pleurions pas, nous n’allions pas fouiner le fond des marmites. Quand mon frère et moi avions faim, mon frère me regardait dans les yeux et moi je prenais sa main et nous sortions. Dehors nous retrouvions les manguiers et les goyaviers. Dehors remplissait notre ventre… Un matin des tas de gens sont venus avec des tas de machines…

Monsieur Ki de Koffi Kwahulé, mise en scène d’Abdon Fortuné Koumbha (Côte d’Ivoire/France/Congo)
Dans une chambre de bonne où il vient d’emménager à Paris, un étudiant africain découvre une bande magnétique sur laquelle le locataire précédant, apparemment du village voisin du sien, a enregistré à l’intention d’un mystérieux « Monsieur Ki », l’étrange récit d’une vengeance à distance exercée sur lui par un sorcier du Village Fou.

La dame de fer
de Tatiana Rojo, mise en scène d’Eric Checco (Côte d’Ivoire/France)
Vendeuse d’aubergine et de manioc sur un marché à Abidjan, Michelle se bat pour le bonheur de ses quatre filles. Ce spectacle est un miroir comique, tendre et sans concession qu’une mère africaine offre à l’occident dont elle a tant rêvé pour ses filles.

Arrêt sur image de la Compagnie d’Acétés. Texte de Gustave Akakpo, mise en scène de Cédric Brossard, avec Kader Touré (Togo/France/Côte d’Ivoire)
La pièce traite des frontières, de ceux qui les passent, de ceux qui les font passer.

M’appelle Mohamed Ali de Dieudonné Niangouna, mise en scène et scénographie de Hamado Tiemtore, avec Etienne Minoungou. Coproduction : Compagnie Falinga, La charge du Rhinoceros, avec le soutien du Théâtre Le public (Congo/Burkina Faso)
Etienne Minoungou est un comédien du genre boxeur. Mohamed Ali est boxeur et c’est une bête de scène. Dieudonné Niangouna, artiste associé au dernier festival d’Avignon, est auteur et distribue les coups… Ils ont en commun un engagement artistique, sportif et politique. M’appel Mohamed Ali met en scène le boxeur du siècle, brillant, provocateur. On y joue ses combats les plus importants, son titre de champion du monde qu’il perdit en refusant de faire son service militaire car « jamais un Viêt cong ne m’a traité de nègre », ce même titre qu’il récupéra 7 ans plus tard lors du match du siècle organisé par Mobutu au Zaïre en 1974.

AVEC L’INSTITUT FRANÇAIS DU BURKINA FASO

LA RUE PRINCESSE- CIE N’SOLEH – CÔTE D’IVOIRE
Mercredi 29 octobre| 20h30 | Grand Méliès | 500 F
Abidjan, dans le quartier de Yopougon, La Rue Princesse est fréquentée par des milliers de personnes chaque soir. C’est dans ses bars et boites de nuit que naissent les nouvelles danses urbaines d’Abidjan, tels la danse de la grippe aviaire, le coupé décalé, le kpankaka et bien d’autres, valorisant les marques de vêtements etc. Tous les maux de la société ivoirienne sont revisités et transformés en joie. La part d’ombre et d’échec de chacun se métamorphose en paillettes, plongeant le public dans une frénésie générale.
Danser, chanter, boire, résister pour oublier nos maux et vivre dans ce paradis imaginé, le temps d’une nuit…

Chorégraphie et scénographie : Massidi Adiatou et Jenny Mezile
Danseurs : Atanase Koffi, Mariama Adiatou, Jenny Mezile, Traore Hamed, Kiebre Zourkanel, Gnawa Junior, Tahi Bohouo Sylvain, Mailly Douo Clauzaro Vivianne, Irié Fernand et Jean Marie Boli Bi
Disc jokey : Ayanyemi Koudous Adiatou
Musique musique populaire ivoirienne, univers sonores Massidi et Ayan Adiatou
Costumes : Hervé Nianzou et Bob Weer (direction Jenny Mezile)
Lumière : Sam Bapes


www.nsoleh.com

NUIT BLANCHE À OUAGADOUGOU- FASO DANSE THÉÂTRE

vendredi 31 octobre | 20h30 | Grand Méliès | 500 F
Parcours d’une nuit imaginaire dans une capitale africaine, Nuit Blanche à Ouagadougou explore un mouvement social violent pour un hypothétique changement de situation sociale, politique et économique.
Une place publique. À la suite d’une grande violence, différents personnages se retrouvent et revivent, entre fiction et réalité, le film des évènements. Entre urgence, peur, fantaisie, jeux de rôles et jouissance d’une vie peut-être éphémère. Avant que la journée ne s’annonce.
Exploration chorégraphique des choses les plus surprenantes et parfois touchantes qui peuvent se dérouler la nuit, Nuit blanche à Ouagadougou s’inspire d’évènements récents de plusieurs villes d’Afrique.

Conception et Chorégraphie : Serge-Aimé Coulibaly
Création texte et musique : Smockey
Musique et création : Yvan Talbot
Dramaturgie : Sara Vanderick
Assistant à la chorégraphie : Sigué Sayouba
Interprètes : Adonis Nébié, Sayouba Sigué et Serge Aimé Coulibaly
Scénographie : Marie Szetrsnovicz
Création Lumière : Hermann Coulibaly


www.fasodansetheatre.com

RETROUVEZ AUSSI LE COLLOQUE INTERNATIONAL, MARDI 28 ET MERCREDI 29 OCTOBRE :  
ARTS ET TERRITOIRES, les espaces de la création contemporaine africaine en question
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