Les Rendez-Vous du Cinéma Tunisien : « UN SI BEAU VOYAGE » de Khaled Ghorbal, en présence du réalisateur
A 20h. Projection-débat (copie 35 mm), en présence du réalisateur.
Français
De nombreux cinéphiles nous sollicitent pour visionner des films et pour connaitre la cinématographie tunisienne ; afin de répondre à leur demande, notre site web « cinematunisien » organise une projection mensuelle au cinéma « La Clef », à la découverte du cinéma tunisien.
Nous serons heureux de tenir compte des suggestions et demandes
que vous pourriez nous soumettre.
Projection-débat autour du film « UN SI BEAU VOYAGE » de Khaled Ghorbal, en présence du réalisateur
« L’exil, la mort des siens, la perte de l’amour…
On les a tous pesés, l’exil est le plus lourd ». Ritsos
Lundi 14 novembre 2016, à 20h.
Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris
Les Rendez-Vous du Cinéma Tunisien
Synopsis :
Mohamed, ouvrier à la retraite, vit dans un foyer de travailleurs en banlieue parisienne. Il se trouve contraint de quitter sa chambre et décide de rentrer en Tunisie, son pays d’origine qu’il n’a plus revu depuis de longues années…
Khaled Ghorbal, entre digression et cohésion, couleurs d’un humanisme d’aujourd’hui, par Fabrice Venturini
Définir le cinéma de ce réalisateur aussi majeur que discret relève en quelque sorte de la gageure. Rares sont en effet les cinéastes « patients » et obstinés à porter la cohésion de leur oeuvre à ce degré de perfection. Khaled Ghorbal est de ceux-là. De ceux qui, comme les frères Dardenne, savent capter les ellipses, au point d’en faire des
« phrasés » visibles autant qu’audibles, de par leurs vibrations
éparses. Un silence, chez Khaled Ghorbal, c’est déjà un film. Dans ce
cinéma transi de territoires, désert, ville, émancipation, rencontre
et renoncement, chaque objet constitue sa propre digression.
L’espace du 9-3, dans « Un si beau voyage », devient étendue vierge de sable blanc dans la seconde partie du film. La rage de « Fatma », son deuxième long-métrage, devient odyssée de l’être. « El Mokhtar » (L’Elu) enfin, son premier court-métrage, met en exergue la radicalité ontologique de son objet. En pointilliste aguerri, Khaled Ghorbal propose avec « Zaafrane », son dernier opus, toute la palette d’une variante qui réinterroge l’ensemble d’une oeuvre.
En hommage à :
Farid Chopel, (1952-2008), né à Paris de parents algériens, débute dans le théâtre expérimental et conquiert le public grâce à ses one-man shows, ses apparitions au cinéma… Artiste aux multiples facettes, il publie en 2005 une autobiographie, « Et je danse encore », dans laquelle il évoque son parcours artistique atypique.
Ahmed Snoussi, (1946-2015), est considéré comme une icône du cinéma et du théâtre en Tunisie. Il a joué notamment dans « Sejnane » de Abdellatif Ben Ammar, 1973, « Soleil des Hyènes » de Ridha Behi, 1976, « Mirage » de Abdelhafidh Bouassida, 1982, « Fooska » de Sami El Haj, « Un si beau voyage » de Khaled Ghorbal, 2007.
Elyès Zrelli, (1966-2008), un des meilleurs premiers assistants-réalisateurs tunisiens, a très vite percé par sa maîtrise et son professionnalisme. Il a travaillé sur des films tunisiens et des productions étrangères. Il a touché aussi à la réalisation avec son court-métrage « Coming Soon ».
Nous serons heureux de tenir compte des suggestions et demandes
que vous pourriez nous soumettre.
Projection-débat autour du film « UN SI BEAU VOYAGE » de Khaled Ghorbal, en présence du réalisateur
« L’exil, la mort des siens, la perte de l’amour…
On les a tous pesés, l’exil est le plus lourd ». Ritsos
Lundi 14 novembre 2016, à 20h.
Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris
Les Rendez-Vous du Cinéma Tunisien
Synopsis :
Mohamed, ouvrier à la retraite, vit dans un foyer de travailleurs en banlieue parisienne. Il se trouve contraint de quitter sa chambre et décide de rentrer en Tunisie, son pays d’origine qu’il n’a plus revu depuis de longues années…
Khaled Ghorbal, entre digression et cohésion, couleurs d’un humanisme d’aujourd’hui, par Fabrice Venturini
Définir le cinéma de ce réalisateur aussi majeur que discret relève en quelque sorte de la gageure. Rares sont en effet les cinéastes « patients » et obstinés à porter la cohésion de leur oeuvre à ce degré de perfection. Khaled Ghorbal est de ceux-là. De ceux qui, comme les frères Dardenne, savent capter les ellipses, au point d’en faire des
« phrasés » visibles autant qu’audibles, de par leurs vibrations
éparses. Un silence, chez Khaled Ghorbal, c’est déjà un film. Dans ce
cinéma transi de territoires, désert, ville, émancipation, rencontre
et renoncement, chaque objet constitue sa propre digression.
L’espace du 9-3, dans « Un si beau voyage », devient étendue vierge de sable blanc dans la seconde partie du film. La rage de « Fatma », son deuxième long-métrage, devient odyssée de l’être. « El Mokhtar » (L’Elu) enfin, son premier court-métrage, met en exergue la radicalité ontologique de son objet. En pointilliste aguerri, Khaled Ghorbal propose avec « Zaafrane », son dernier opus, toute la palette d’une variante qui réinterroge l’ensemble d’une oeuvre.
En hommage à :
Farid Chopel, (1952-2008), né à Paris de parents algériens, débute dans le théâtre expérimental et conquiert le public grâce à ses one-man shows, ses apparitions au cinéma… Artiste aux multiples facettes, il publie en 2005 une autobiographie, « Et je danse encore », dans laquelle il évoque son parcours artistique atypique.
Ahmed Snoussi, (1946-2015), est considéré comme une icône du cinéma et du théâtre en Tunisie. Il a joué notamment dans « Sejnane » de Abdellatif Ben Ammar, 1973, « Soleil des Hyènes » de Ridha Behi, 1976, « Mirage » de Abdelhafidh Bouassida, 1982, « Fooska » de Sami El Haj, « Un si beau voyage » de Khaled Ghorbal, 2007.
Elyès Zrelli, (1966-2008), un des meilleurs premiers assistants-réalisateurs tunisiens, a très vite percé par sa maîtrise et son professionnalisme. Il a travaillé sur des films tunisiens et des productions étrangères. Il a touché aussi à la réalisation avec son court-métrage « Coming Soon ».
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