Événements

Samira Brahmia (Algéro-folk) + Djeour Cissoko & Allalaké (Mandingue)
Une soirée festive avec une des valeurs montantes de l’ « algéro-folk » et la kora magique d’un héritier d’une grande famille de griots mandingues.

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Egalement au menu de cette fiesta post ramadan, un « before » dans le restaurant de Canal 93 avec repas épicé, thé à la menthe et cornes de gazelles.


Samira Brahmia
Cette artiste d’origine algérienne mêle avec bonheur musique châabi, traditions celtiques et accents folk ; un cocktail relevé d’un zeste de pop rock et les sonorités des instruments du Grand Sud Algérien. Ses mélodies ciselées sont dominées par une voix pure et claire ainsi qu’une capacité étonnante à faire passer l’émotion. S’accompagnant à la guitare et soutenue par une formation acoustique (contrebasse, mandole, percussions), cette chanteuse décrit avec lucidité le monde d’aujourd’hui. Les thèmes qu’elle aborde sont l’amour, la liberté, la nécessité de faire face aux conditions aliénantes que vivent certaines femmes (Samira a participé à « 20 ans Barakat / 20 ans ça suffit », un disque contre l’application du Code de la Famille en Algérie). Samira Brahmia vient de sortir son premier album, « Naïliya », dans lequel elle affiche sa profession de foi : « Quoi qu’en disent les adeptes du « diviser pour régner », nous sommes le fruit d’une seule et même inspiration, celle du divin. Adopte la Peace Attitude ».
www.samirabrahmia.com


Djeour Cissoko & Allalaké
Héritier de la grande famille des Cissokho, griots des rois mandingues, fils du légendaire Soundioulou, « le roi de la kora », Djeour, accompagné par son groupe Allalaké, a métamorphosé l’instrument ancestral, il a ouvert la tradition et façonné son propre style musical, « avec son jeu précis et aérien, sa musique souple et vive…ses rythmes intenses… » (World Magazine). « Sa kora joue une musique drue et vive avec ce rythme épileptique et souverain au Sénégal. Il fait de judicieuses ouvertures avec des notes pures et concises, sa musique est alerte et dégagée (Bouziane Daoudi – Libération) ». « Sons clairs, détachés, incisifs de la kora, énergie, vitalité, sens de la fête, musique ouverte aux expériences partagées, Djeour Cissokho transpose avec une modernité éclatante l’héritage mandingue. » (Marianne)
Dans son nouvel album, « Au fond de l’inconnu », il chante en mandingue et en français, il parle de l’Afrique, de la circulation de l’argent, du désir de partir, de l’émigration clandestine et porte un regard réaliste sur ce continent qu’il aime.
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