Événements

Rencontres chorégraphiques entre la danse africaine et la danse contemporaine occidentale
Projections de films documentaires suivies d’un débat avec les chorégraphes Salia Sanou et Seydou Boro

Français

La Rencontre DE SEYDOU BORO – 52 mn – 2000
Avant tout manière d’exister et façon de vivre, la danse traditionnelle africaine ne s’inscrit pas dans la logique du spectacle ou du jeu. Pourtant, « la danse contemporaine africaine », qui revendique sa propre originalité loin des clichés exotiques, a su émerger de cette réalité. Le film raconte le projet de Mathilde Monnier qui a réuni des danseurs européens et des danseurs africains traditionnels pour monter une pièce autour de la tragédie de Sophocle, Antigone. Seydou Boro, lui-même, participant à cette création, pose la question du sens et de l’avenir d’une danse créative sur un continent encore très attaché ses fonctions sacrées et sociales.

La Danseuse d’ébène DE SEYDOU BORO – 56 mn – 2002
À Dakar et à Bruxelles, Maurice Béjart crée, en 1976, l’école Mudra visant à former des interprètes internationaux aussi bien à la danse africaine, le modern jazz, la danse classique qu’à la danse contemporaine. Ce rêve qui n’a pas perduré a permis l’émergence de talents qui ont fait reconnaître la danse africaine dans le monde entier. À travers l’exemple d’Irène Tassembedo (ancienne élève de l’école devenue aujourd’hui chorégraphe de la compagnie
Ebène – Burkina Faso), Seydou Boro tente d’analyser les influences de cette initiative unique à l’époque, à un moment où la question de la danse contemporaine en Afrique est toujours d’actualité.
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