Fiche Film
Cinéma/TV
MOYEN Métrage | 2017
Iya Tunde
Pays concerné : Sénégal
Durée : 52 minutes
Genre : portrait
Type : documentaire
Site web : https://www.facebook.com/IyaTundefilm/
Français
Le parcours de Germaine Acogny, chorégraphe, danseuse et professeure de danse franco-sénégalaise, à travers son enseignement et ses créations, en parallèle avec la période charnière de ses 70 ans, âge à partir duquel elle s’est enfin consacrée entièrement à sa carrière personnelle (de 2014 à 2015). Des stages à l’Ecole des Sables de Toubab Dialaw, au Sénégal, qu’elle a fondée, aux masters class qu’elle donne en Afrique, en Asie, en Europe, à ses chorégraphies, souvent autobiographiques, et aux témoignages de ses collaborateurs, ce film lève le voile sur la personnalité, les motivations et le parcours de cette artiste hors du commun, qui depuis plus d’un demi-siècle est toujours à l’avant-garde.
POURQUOI CE FILM ?
La danse selon Germaine Acogny, digne héritière spirituelle de Maurice Béjart, qui l’appelait sa « fille Noire », et de Léopold Sédar Senghor, inspirée par son aïeule Aloopho, prêtresse vaudou (Iya en yoruba), et les danses patrimoniales africaines qu’elle a contribué à mettre en valeur, interroge le rapport de l’individu à son environnement, et son identité, dans un monde où la colonisation a provoqué une sévère perte de repères.
L’envie de filmer Germaine Acogny m’est venue de la relation quasi filiale qui, d’instinct, étonnement rapidement, est née entre nous, de mère à fille de cœur. Au-delà de combler le vide que ma mère, disparue depuis mon adolescence, a laissé, elle m’a aussi permis de reconstituer mes racines culturelles manquantes.
Iya tunde, c’est l’histoire d’une femme qui a accompli ses rêves, et continue même de les dépasser. Germaine Acogny, par son itinéraire, sa force et ses questionnements, me rappelle ma mère, pianiste à qui on a coupé les ailes, dans une version de femme artiste épanouie, qui aurait triomphé de tout. Ah, le rêve brisé de ma mère ! Iya tunde est un hommage à ces utopies, ces rêves, qui nous animent, sans lesquels la vie n’aurait pas de goût, pas de sens…
Elle qui, à 70 ans, semble être parvenue au sommet de sa carrière, n’a de cesse de se confronter à de nouveaux défis, comme lorsque, pour Mon Elue Noire, cinquante ans après que Maurice Béjart ait souhaité le faire, elle se met en danger, au service de la chorégraphie élaborée par Olivier Dubois, afin de réaliser ce rêve de longue date.
Tant par ses inspirations, les thématiques qu’elle aborde, que les multiples origines des danseurs auxquels elle enseigne, et de ses collaborateurs, sa démarche, tout en valorisant les cultures Africaines, est universelle.
Laure Malécot
Dans « Iya tundé », Laure Malécot fait le choix essentiel de s’intéresser à ce monument de la danse qu’est Germaine Acogny. Sa démarche intime « de fille à mère » bouscule les usages, parce que preuve d’amour assumée, et pudeur, nous invitant à prendre notre part d’empathie pour ce formidable personnage.
Moctar Ndiouga Bâ
Producteur/Producer/ Productor :
Moctar Ndiouga Bâ/ MEDIATIK
Montage/Editing/Montaje :
Laye Diouf & Laure Malécot
Image/Imagen:
Imane Dionne – Tafa Touré – Marco Lena – Laure Malécot – Tizianna Manfredi – Siaka Soppo Traoré – y Helmut Vögt.
Sound checking / Sonido :
Achille Gaboua
Sound mixing / Sonido mix :
Vincent Lambert/ La Badianne
Español traduccion :
Aïda Colmenero-Diaz
English translation :
Bruno Senghor
Avec / With / Con
Germaine Acogny
POURQUOI CE FILM ?
La danse selon Germaine Acogny, digne héritière spirituelle de Maurice Béjart, qui l’appelait sa « fille Noire », et de Léopold Sédar Senghor, inspirée par son aïeule Aloopho, prêtresse vaudou (Iya en yoruba), et les danses patrimoniales africaines qu’elle a contribué à mettre en valeur, interroge le rapport de l’individu à son environnement, et son identité, dans un monde où la colonisation a provoqué une sévère perte de repères.
L’envie de filmer Germaine Acogny m’est venue de la relation quasi filiale qui, d’instinct, étonnement rapidement, est née entre nous, de mère à fille de cœur. Au-delà de combler le vide que ma mère, disparue depuis mon adolescence, a laissé, elle m’a aussi permis de reconstituer mes racines culturelles manquantes.
Iya tunde, c’est l’histoire d’une femme qui a accompli ses rêves, et continue même de les dépasser. Germaine Acogny, par son itinéraire, sa force et ses questionnements, me rappelle ma mère, pianiste à qui on a coupé les ailes, dans une version de femme artiste épanouie, qui aurait triomphé de tout. Ah, le rêve brisé de ma mère ! Iya tunde est un hommage à ces utopies, ces rêves, qui nous animent, sans lesquels la vie n’aurait pas de goût, pas de sens…
Iya tunde, the mother came back (ST ENGL) from Mediatik on Vimeo.
Elle qui, à 70 ans, semble être parvenue au sommet de sa carrière, n’a de cesse de se confronter à de nouveaux défis, comme lorsque, pour Mon Elue Noire, cinquante ans après que Maurice Béjart ait souhaité le faire, elle se met en danger, au service de la chorégraphie élaborée par Olivier Dubois, afin de réaliser ce rêve de longue date.
Tant par ses inspirations, les thématiques qu’elle aborde, que les multiples origines des danseurs auxquels elle enseigne, et de ses collaborateurs, sa démarche, tout en valorisant les cultures Africaines, est universelle.
Laure Malécot
Dans « Iya tundé », Laure Malécot fait le choix essentiel de s’intéresser à ce monument de la danse qu’est Germaine Acogny. Sa démarche intime « de fille à mère » bouscule les usages, parce que preuve d’amour assumée, et pudeur, nous invitant à prendre notre part d’empathie pour ce formidable personnage.
Moctar Ndiouga Bâ
Producteur/Producer/ Productor :
Moctar Ndiouga Bâ/ MEDIATIK
Montage/Editing/Montaje :
Laye Diouf & Laure Malécot
Image/Imagen:
Imane Dionne – Tafa Touré – Marco Lena – Laure Malécot – Tizianna Manfredi – Siaka Soppo Traoré – y Helmut Vögt.
Sound checking / Sonido :
Achille Gaboua
Sound mixing / Sonido mix :
Vincent Lambert/ La Badianne
Español traduccion :
Aïda Colmenero-Diaz
English translation :
Bruno Senghor
Avec / With / Con
Germaine Acogny
English
Germaine Acogny’s route, choreographer, French-Senegalese dancer and professor of dance, through its teaching and creations, in parallel with the pivotal period of its 70 years, age from which she finally dedicated herself completely to her personal career from 2014 till 2015. Internships at the School of Sands of Toubab Dialaw, at Senegal, whom she established, in master-class which she gives in Africa, in Asia, in Europe, to her choreographies, often autobiographical, and to the testimonies of her collaborators, this movie lifts the veil on the personality, the motivations and the route of this outstanding artist, who for more than half a century is always for the avant-garde.
Laure Malécot, in Iya Tunde, made the essential choice to be interested in this monument of the dance whom is Germaine Acogny. Her intimate approach from « daughter to mother » pushes aside the uses, because assumed proof of love, and modesty, inviting us to take part of empathy for this tremendous character.
Moctar Ndiouga Bâ
WHY THIS MOVIE ?
Iya tunde, which is translated of yoruba language by « the mother came back », is the history of a filiation found, weaved by roots found, by reinvented, uninhibited culture, freed of the colonialist rags, exceeding the mental and physical borders.
Dance, according to Germaine Acogny, deserving spiritual heiress of Maurice Béjart, who called her his « Black daughter », and of Léopold Sédar Senghor, inspired by his grandmother Aloopho, voodoo priestess (yoruba Iya), and the African patrimonial dances which she contributed to emphasize, questions the report of the individual to its environment, and its identity, in a world where colonization caused a severe loss of marks.
The desire to film Germaine Acogny came to me of the almost filial relation which, by instinct, quickly, was born between us, from mother to girl of heart. To fill the space which my mother, missing person since my adolescence, left, she also allowed me to reconstitute my missing cultural roots.
Iya tunde, it is the history of the woman who achieved her dreams, and continues even to overtake them. Germaine Acogny, by his route, its strength and its questionings, reminds me my mother, pianist to whom we got away wings, in a feminine version spread artist, who would have triumphed over everything. Ah, the broken dream of my mother! Iya tunde is a tribute in these utopias, these dreams, which drive us, without which the life would have no taste, no sense.
She, who, at 70 years old, seems to have reached at the top of the career, never stops confronting with new challenges, as when, for My Black Elected, fifty years after Maurice Béjart wished to make her the Elected, puts herself in danger, for the choreography elaborated by Olivier Dubois, to realize this long-time dream.
So much by her inspirations, the themes which she approaches, that the multiple origins of the dancers whom she teaches, and of her collaborators, her approach, while valuing the African cultures, is universal.
Laure Malécot, in Iya Tunde, made the essential choice to be interested in this monument of the dance whom is Germaine Acogny. Her intimate approach from « daughter to mother » pushes aside the uses, because assumed proof of love, and modesty, inviting us to take part of empathy for this tremendous character.
Moctar Ndiouga Bâ
WHY THIS MOVIE ?
Iya tunde, which is translated of yoruba language by « the mother came back », is the history of a filiation found, weaved by roots found, by reinvented, uninhibited culture, freed of the colonialist rags, exceeding the mental and physical borders.
Dance, according to Germaine Acogny, deserving spiritual heiress of Maurice Béjart, who called her his « Black daughter », and of Léopold Sédar Senghor, inspired by his grandmother Aloopho, voodoo priestess (yoruba Iya), and the African patrimonial dances which she contributed to emphasize, questions the report of the individual to its environment, and its identity, in a world where colonization caused a severe loss of marks.
The desire to film Germaine Acogny came to me of the almost filial relation which, by instinct, quickly, was born between us, from mother to girl of heart. To fill the space which my mother, missing person since my adolescence, left, she also allowed me to reconstitute my missing cultural roots.
Iya tunde, it is the history of the woman who achieved her dreams, and continues even to overtake them. Germaine Acogny, by his route, its strength and its questionings, reminds me my mother, pianist to whom we got away wings, in a feminine version spread artist, who would have triumphed over everything. Ah, the broken dream of my mother! Iya tunde is a tribute in these utopias, these dreams, which drive us, without which the life would have no taste, no sense.
She, who, at 70 years old, seems to have reached at the top of the career, never stops confronting with new challenges, as when, for My Black Elected, fifty years after Maurice Béjart wished to make her the Elected, puts herself in danger, for the choreography elaborated by Olivier Dubois, to realize this long-time dream.
So much by her inspirations, the themes which she approaches, that the multiple origins of the dancers whom she teaches, and of her collaborators, her approach, while valuing the African cultures, is universal.
Español
El trayecto de Germaine Acogny, coreógrafa, bailarina y profesora de baile franco-senegalésa, a través de su enseñanza y sus creaciones, en paralelo con período bisagra de sus 70 años, edad a partir de la cual se dedicó por fin totalmente a su carrera personal (del 2014 al 2015). Períodos de prácticas en la Escuela de las Arenas de Toubab Dialaw, en Senegal, al que fundó, a los masters class que da en África, en Asia, en Europa, a sus coreografías, a menudo autobiográficas, y a los testimonios de sus colaboradores, esta película descubre la personalidad, las motivaciones y el trayecto de esta artista extraordinaria, que desde más de un medio siglo siempre va a la vanguardia.
En Iya tundé, Laura Malécot hace la esencial elección de interesarse por este monumento del baile que es Germaine Acogny. Su paso íntimo « de hija a madre » revuelve los usos, porque prueba asumida de amor, y pudor, invitándonos a participar de empatía para este personaje formidable.
Moctar Ndiouga Bâ
Iya tunde af esp
PORQUE ESTA PELICULA ?
Iya tunde, que se traduce del yoruba por « la madre ha vuelto », es la historia de una filiación encontrada, tejida por raíces recobradas, de cultura reinventada, quitada los complejos, liberad de los atavíos colonialistas, sobrepasando las fronteras mentales y físicas.
El baile según Germaine Acogny, digna heredera espiritual de Maurice Béjart, que le llamaba su « hija Negra « , y de Léopold Sédar Senghor, inspirada por su abuela Aloopho, sacerdotisa vudú (Iya yoruba), y los bailes patrimoniales africanos que contribuyó valorizando, interroga el informe del individuo a su medio ambiente, y su identidad, en un mundo dónde la colonización provocó una pérdida severa de indicaciones.
La gana de rodar a Germine Acogny me vino de la relación casi filial que, de instinto, asombro rápidamente, nació entre nosotros, de madre a chica de corazón. Colmar el vacío que mi madre, desaparecida desde mi adolescencia, dejó, me permitió reconstituir también mis raíces culturales faltantes.
Iya tunde, es la historia de una mujer que cumplió sus sueños, y hasta continúa sobrepasándolos. Germaine Acogny, por su itinerario, su fuerza y sus interrogatorios, me recuerda mi madre, pianista al que se cortó las alas, en una versión de mujer artista abierta, que habría triunfado de todo. ¡ Oh, el sueño quebrantado de mi madre !
Iya tunde es un homenaje a estas utopías, estos sueños, que nos animan, sin los que la vida no tendría gusto, ningún sentido …
Ella que, en 70 años, parece haber alcanzado en la cumbre de su carrera, tiene interrupción de confrontarse con nuevos desafíos, como cuando, para Mi Elegida Negra, cincuenta años después de que Maurice Béjart hubiera deseado hacerlo, se pone en peligro, al servicio de la coreografía elaborada por Olivo Dubois, con el fin de realizar este sueño antiguo.
Tanto por sus inspiraciones, las temáticas que aborda, que los orígenes múltiples de los bailarines a los cuales enseña, y de sus colaboradores, su paso, valorizando las culturas africanas, es universal.
Laure Malécot
En Iya tundé, Laura Malécot hace la esencial elección de interesarse por este monumento del baile que es Germaine Acogny. Su paso íntimo « de hija a madre » revuelve los usos, porque prueba asumida de amor, y pudor, invitándonos a participar de empatía para este personaje formidable.
Moctar Ndiouga Bâ
Iya tunde af esp
PORQUE ESTA PELICULA ?
Iya tunde, que se traduce del yoruba por « la madre ha vuelto », es la historia de una filiación encontrada, tejida por raíces recobradas, de cultura reinventada, quitada los complejos, liberad de los atavíos colonialistas, sobrepasando las fronteras mentales y físicas.
El baile según Germaine Acogny, digna heredera espiritual de Maurice Béjart, que le llamaba su « hija Negra « , y de Léopold Sédar Senghor, inspirada por su abuela Aloopho, sacerdotisa vudú (Iya yoruba), y los bailes patrimoniales africanos que contribuyó valorizando, interroga el informe del individuo a su medio ambiente, y su identidad, en un mundo dónde la colonización provocó una pérdida severa de indicaciones.
La gana de rodar a Germine Acogny me vino de la relación casi filial que, de instinto, asombro rápidamente, nació entre nosotros, de madre a chica de corazón. Colmar el vacío que mi madre, desaparecida desde mi adolescencia, dejó, me permitió reconstituir también mis raíces culturales faltantes.
Iya tunde, es la historia de una mujer que cumplió sus sueños, y hasta continúa sobrepasándolos. Germaine Acogny, por su itinerario, su fuerza y sus interrogatorios, me recuerda mi madre, pianista al que se cortó las alas, en una versión de mujer artista abierta, que habría triunfado de todo. ¡ Oh, el sueño quebrantado de mi madre !
Iya tunde es un homenaje a estas utopías, estos sueños, que nos animan, sin los que la vida no tendría gusto, ningún sentido …
Ella que, en 70 años, parece haber alcanzado en la cumbre de su carrera, tiene interrupción de confrontarse con nuevos desafíos, como cuando, para Mi Elegida Negra, cincuenta años después de que Maurice Béjart hubiera deseado hacerlo, se pone en peligro, al servicio de la coreografía elaborada por Olivo Dubois, con el fin de realizar este sueño antiguo.
Tanto por sus inspiraciones, las temáticas que aborda, que los orígenes múltiples de los bailarines a los cuales enseña, y de sus colaboradores, su paso, valorizando las culturas africanas, es universal.
Laure Malécot
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