On raconte que Dieu, ayant fini de pétrir la terre et les continents, se frotta les mains de satisfaction, les dernières miettes qui tombèrent dans la mer formèrent les îles du Cap Vert.
« Desenrasca Bô Vida » disent les Capverdiens ça veut dire : « Débrouille ta vie ! »

Ici tout gravite autour du volcan, une sorte de démiurge que l’on respecte et avec qui l’on dialogue… L’île a épousé son nom : Fogo le feu… feu des passions, de la volonté, de l’orgueil…
Une nuit d’avril 1995, le monstre furieux s’est réveillé !
Sate Fontes, meurtri d’avoir tout perdu sous la lave, part à la ville, jurant de ne jamais retourner au pied du volcan qui lui a tout donné, tout repris… Tandis que son fils, Danilo Fontes revient à Chà das Caldeiras, décidé à y rester jusqu’à la fin de ses jours…
« La mer nous a transmis la persévérance, le vent nous a appris à danser dans la disgrâce, les chèvres nous ont montré comment manger les pierres pour ne pas mourir » écrit le poète capverdien Ovidio Martins.


Production / Diffusion : Autoproduction, TNCV (Cap Vert), Cinquième (La), Planète

Thématiques
Agriculture / Cap Vert / Feu / Identité culturelle / Volcans


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