Extraits d’archives, séquences de rêves et réflexions politiques sont entrelacés pour créer une expérimentation complexe qui est intensifiée par la musique rituelle : vingt ans après l’expérience socialiste du Ghana sous Kwameh Nkrumah, une ancienne militante revient dans son pays natal comme reporter. Elle est supposée faire un reportage sur le Cobra Verde de Werner Herzog, dont une partie a été filmée dans un ancien fort esclavagiste au Ghana.

Réal : John Akomfrah, Ghana/Grande Bretagne, 1988, 1h16 min, sous-titres anglais.


FESTIVALS

Festival de Cannes (Semaine de la Critique)

Il a obtenu divers prix et mentions (Rimini, San Francisco, Fespaco, Vues d’Afrique à Montréal).

Dir: John Akomfrah, Ghana/Great Britain 1988, 76 min, Engl. subtitles

Historical archive footage, dream sequences and political reflections are interwoven to create a complex experiment that is intensified by the ritualistic music: twenty years after Ghana’s socialist experiment under Kwameh Nkrumah, a former activist returns to her home country as a reporter. She is supposed to do a report on Werner Herzog’s Cobra Verde, part of which was filmed in a former slave fort in Ghana.

As seen through the lens of Akomfrah, we witness cultural and spiritual exile, dispossession and recovering personal memory of Ghanaians’ political and personal lives, post independence.