Murmures

La jeunesse marginale de « Grigris », vue par le Tchadien Haroun
juillet 2013 | Sortie de film, livre, album… | Cinéma/TV | Tchad
Source : Le Nouvel Observateur, avec AFP

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Le Nouvel Observateur, avec AFP
paris (France) (AFP) – Le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun, seul cinéaste africain en compétition au dernier Festival de Cannes, dresse dans « Grigris », en salles mercredi, le portrait de la jeunesse marginale de son pays, à travers l’histoire d’un handicapé de 25 ans qui se rêve danseur.


Entre polar et drame social, le film raconte l’histoire de Grigris, personnage au surnom porte-bonheur, qui danse le soir dans les bars et les boîtes de nuit malgré sa patte folle.

Interprété par le danseur Souleymane Démé, également handicapé dans la vie, à la présence forte à l’écran mais dont c’est le premier rôle au cinéma, Grigris rencontre une prostituée métisse, Mimi (Anaïs Monory), dont il tombe amoureux.

Pour payer des soins pour son beau-père gravement malade, Grigris va être forcé de travailler pour des trafiquants d’essence, et se retrouve entraîné dans un engrenage dramatique.

« Au départ j’avais un scénario avec des tendances un peu film noir, polar. Mais je ne voulais pas faire un film de genre », avait expliqué à l’AFP le réalisateur, prix du Jury à Cannes en 2010 avec son précédent film « Un homme qui crie ».

« Quand j’ai vu Souleymane Démé en 2011 au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, ndlr) dans un spectacle de danse, je me suis dit: +voilà le personnage qui pourrait peut-être me sauver+ », avait-il dit. « J’ai pu retravailler mon scénario pour arriver à ce drame social, avec des petits bouts qui font penser à des films noirs ».


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