Murmures

30ème Festival international du film francophone Tübingen | Stuttgart
octobre 2013 | Communiqués de festivals | Cinéma/TV | Allemagne

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Du 30 octobre au 6 novembre 2013
Focus Afrique
Mali – le pays vu par ses cinéastes – Hommage à Souleymane Cissé
Nouveaux Films du Mali, du Cameroun et du Tchad

Depuis des années maintenant, la section Afrique est un élément solide du Festival international du film francophone. Elle a fêté en 2012 son 25ème anniversaire avec 25 courts métrages du cinéma africain des 25 dernières années. Le Focus Afrique est ainsi un des forums les plus anciens en Allemagne à présenter des films et des réalisateurs africains. À l’occasion du 30ème anniversaire du Festival, nous avons pu réaliser un rêve vieux de plusieurs années. Nous remercions pour cela tout particulièrement le Ministère des Affaires étrangères, qui nous a été d’un grand soutien.

Nous sommes très heureux, et un peu fiers, avouons-le, de pouvoir recevoir à l’occasion de cette 30ème édition Souleymane Cissé, à qui nous rendons un hommage pour l’intégralité de son œuvre. Ses exceptionnels, qui sortent de l’ordinaire et répondent à une très grande exigence autant formelle qu’esthétique, ainsi que son engagement pour le cinéma africain font incontestablement de lui un des cinéastes les plus importants du 20ème siècle. « Cinq jours d’une vie », un court métrage sur un jeune chômeur qui erre dans la ville, est un des premiers films africains à être tourné. C’était en 1972. Depuis, Cissé a réalisé une œuvre très impressionnante à travers laquelle il est parvenu à allier d’importantes déclarations politiques et une haute exigence formelle et esthétique.

« J’ai vu récemment Yeelen, du réalisateur africain Souleymane Cissé. J’en ai eu le souffle coupé ! » (Martin Scorsese)

Souleymane Cissé a recu en 1987 le Prix du jury de Cannes – et bien d’autres récompenses – pour „Yeelen », un film sur le passage à la vie adulte dans un monde où tradition et modernité s’opposent, où les structures patriarcales se confrontent à une culture urbaine, où les femmes prennent de plus en plus les choses main. Ce film, qui a figuré durant de nombreuses semaines sur le programme des cinémas allemands, est davantage encore que le chef-d’œuvre inégalé et inégalable du réalisateur malien : il a rendu le cinéma africain accessible à un large public européen.

Souleymane Cissé est né en 1940 à Bamako et a passé sa jeunesse à Dakar. Il est plongé dès l’enfance dans le monde du cinéma car à partir de ses sept ans, il passe le plus gros de ses après-midis dans une salle de projection. En 1960, le Mali, qui appartient jusque là à la partie française de l’Afrique de l’Ouest, prend son indépendance. Cissé retourne dans son pays natal. Un an plus tard, il part pour Moscou et fait une formation de projectionniste et de photographe. Il obtient l’année suivante une bourse et étudie la réalisation à Moscou jusqu’en 1969. Léonid Brejnev a remplacé en 1964 Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev au poste de secrétaire général du PCUS, ce que l’historien russe Wiktor Koslow n’a pas hésité à nommer plus tard, non sans moquerie, l' »Âge d’or de la stagnation », tout d’abord car la moyenne d’âge des membres du bureau politique tournait autour des 70 ans et ensuite car la liberté d’expression fut de nouveau extrêmement réduite dans le cadre de la restalinisation du Parti et de l’État. De telles situations politiques influencent bien sûr également la culture cinématographique d’un pays et imprègnent l’imaginaire des cinéastes, qui doivent faire avec.
De retour au Mali, Cissé tourne de nombreux films documentaires et informatifs pour le ministère de l’information.
En 1972, il attire l’attention aux Journées cinématographiques de Carthage avec « Cinq jours d’une vie » et trois années plus tard, il réalise son premier long métrage, « Den Muso », qui sera également présenté au Festival international du film francophone.

DEN MUSO La fille

Tenin est la fille d’un chef d’entreprise, qui lui a donné une éducation islamique sévère. La vision du monde traditionnelle de la famille va pourtant s’effondrer le jour où Tenin tombe enceinte. Amoureuse d’un jeune ouvrier tout juste licencié, elle avait commencé à découvrir avec lui la vie citadine fortement européanisée. Mais leur relation prend fin brutalement quand il la viole, ce qui plonge la famille entière dans le chaos. Son père la rejette car elle a déshonoré la famille. Sous l’énorme pression familiale, elle décide de faire un pas radical, censé rétablir la situation…

« Den Muso » est une histoire racontée avec distance, dans laquelle le mutisme de la jeune Tenin souligne l’impossibilité d’une éventuelle communication entre une culture moderne, urbaine et fortement marquée par la présence des femmes, et une Afrique traditionnaliste et patriarcale. Sans commentaires, et presque sans émotions, Cissé relate un événement dont la fatalité nous rappelle celle d’une tragédie antique.

Au Mali, le film a été mis à l’index et Souleymane Cissé a même fait un court séjour en prison. À partir de là, il décide de fonder en 1977 sa propre société de production, afin d’être indépendant de la production cinématographique nationale.

Il tourne en 1978 « Baara », avec pour ainsi dire les mêmes acteurs que pour « Den Muso ».


BAARA Le Travail

Après avoir fait une formation en France, le jeune ingénieur Balla Traoré retourne chez lui, en Afrique. Il y fait alors la connaissance de Balla Diarha, qui gagne sa vie comme porteur. Traoré le fait embaucher dans l’usine de textile qu’il dirige. Son comportement progressiste et sa manière moderne de diriger l’usine plaisent aux ouvriers, d’autant plus qu’il les encourage à se réunir pour faire valoir leurs droits. Leur lutte est dans un premier temps infructueuse, Balla Traoré y perd pourtant la vie.
À travers le personnage de l’ingénieur Balla Traoré, Cissé nous donne à voir une Afrique citadine moderne et tente ainsi d’établir de nouvelles figures symboliques de l’Afrique post-coloniale.


« Ma façon de vivre, c’est de croire en l’avenir : si j’étais fataliste, je ne serais pas cinéaste. Rien ne me poussait à faire du cinéma. C’est moi qui l’ai choisi. Je voulais voir les choses et les faire voir. Quand on a cette curiosité, on ne peut pas être fataliste. » Souleymane Cissé

Cette intense confrontation de concepts esthétiques et d’une recherche de perfection formelle s’exprime dans le film « Finye », sorti en 1982 et pour lequel Cissé a reçu en 1983 le premier prix de la FESPACO. Son biographe, Samuel Lelièvre, dit à propos de ce film : « Finye est un des films les plus fins et les plus denses jamais tournés sur le continent africain. »


FINYE Le vent

« Finye » est une vive satire sociale aux allures de Roméo et Juliette, qui parle du conflit générationnel dans une Afrique de l’Ouest post coloniale. Le personnage principal est la fille d’un gouverneur militaire de province, elle fume de l’herbe et tombe amoureuse d’un de ses camarades, un descendant d’une famille royale traditionnelle. Les deux familles s’opposent à leur relation et à leur engagement grandissant dans la protestation étudiante croissante contre le régime corrompu. Entre politique, histoire d’amour et critique sociale, « Finye » jette un regard critique aussi bien sur les valeurs traditionnelles que modernes.
« Dans la vie d’un homme, il y a toujours des moments sur lesquels on doit s’arrêter pour reconnaître ce qui a été fait et ce qui reste. FINYE pose cette double question. » Souleymane Cissé

C’est enfin avec « Yeelen » que Souleymane Cissé a franchi les portes de Cannes et remporté le Prix du jury.



YEELEN La lumière

Cette histoire née de la tradition orale se passe au Mali, avant la colonisation, à une époque de puissance des royaumes d’Afrique de l’Ouest. Le jeune Nianankoro est sur le point de devenir adulte et doit pour cela s’initier au savoir et aux facultés qui lui assureront la maîtrise des forces environnantes. Son père, un magicien puissant, aimerait éviter à tout prix que son fils l’égale en connaissances. Il est même prêt à le tuer, si cela s’impose. Mais la mère de Nianankoro est capable de l’en empêcher. Elle envoie son fils vers une destination dont il doit revenir avec le savoir nécessaire pour pouvoir faire face à son père.

Nous montrons enfin le dernier film réalisé au siècle dernier par ce maître du cinéma africain:

WAATI Le temps

Fille d’un ouvrier agricole noir d’Afrique du Sud, Nandi grandit chez des proches à Durban, à l’époque de l’Apartheid. Alors qu’elle est en visite chez les siens, elle voit de ses propres yeux un policier raciste tuer son père et son petit frère. Par acte de légitime défense, elle tue le policier et fuit en Côte d’Ivoire, en passant par le Zimbabwe. Elle commence alors des études d’histoire africaine à la fac d’Abidjan et fait la découverte autant de l’art traditionnel que du contemporain. Une action solidaire menée par les étudiants la conduit au Mali, dans un foyer pour réfugiés touaregs. À la libération de Nelson Mandela, elle retourne en Afrique du Sud avec Aïcha, une jeune fille touareg qu’elle a prise sous son aile.

La place des femmes dans le développement d’une Afrique moderne est un thème récurrent dans tous les films du réalisateur malien. Il ne s’engage pour aucun autre sujet assi explicitement et clairement.
Après une longue pause, Souleymane Cissé réalise de nouveau un long métrage en 2009. « Min Ye » (Dis moi qui tu es) reprend le thème des anciens films. En raison de la situation difficile dans laquelle se trouve le cinéma africain, Cissé fonde une fédération des créateurs et des entrepreneurs du cinéma de l’Afrique de l’Ouest.


Focus sur le Mali

Le programme Afrique du Festival international du film francophone s’intéresse cette année particulièrement à la situation culturelle et sociopolitique du Mali. Depuis l’intervention de la France dans la guerre civile pour stopper l’avancée des forces radicales au nord, le Mali – un des pays les plus pauvres d’Afrique – est devenu ici aussi un sujet important. L’Allemagne s’est également engagée dans le conflit avec un programme de formation et d’aide dédié aux forces armées maliennes. Mais la couverture médiatique du pays, son histoire et les plus récentes confrontations laissent ouvertes de nombreuses questions. C’est pourquoi nous aimerions, par ce focus sur le Mali, ouvrir un débat supplémentaire sur ce pays.

La fille du réalisateur Souleymane Cissé, Soussaba Cissé, ne s’est pas tournée vers le cinéma par hasard. Elle voulait tout d’abord devenir designer de mode, mais décide après le bac de poursuivre la passion familiale et de tourner aussi des films. « J’aimerais appartenir à cette génération d’hommes et de femmes capables de faire bouger les choses. » Elle part alors à Paris et se rend au Conservatoire Libre du Cinéma Français. Elle commence par tourner trois courts métrages. Aujourd’hui, sa filmographie compte douze films impressionnants, dans lesquels elle se confronte aux problèmes des sociétés africaines et françaises : les mutilations génitales féminines, les problèmes des émigrés sans-papiers, des enfants mendiants, de l’immigration ou de la dépigmentation de la peau noire dangereuse pour la santé, qui favorise encore davantage les préjugés racistes. Voilà, entre autres, ses thèmes favoris.

Nous nous réjouissons de pouvoir présenter au cours du Festival le nouveau et tout premier long métrage de Soussaba Cissé :

N’GUNU N’GUNU KANN – RUMEURS DE GUERRE

Souleymane Touré, dit « Soul », est animateur dans une radio indépendante de Tombouctou. Lorsque la guerre civile éclate dans le nord du pays, il appelle la jeunesse malienne à résister contre les Islamistes, qui le mettent alors sur liste des personnes à exécuter. Échappant de justesse à un attentat, il est transféré dans un hôpital à Bamako. Son destin devient vite un symbole de la crise du pays. Alors que les Islamistes progressent dans le nord, des rumeurs circulent dans la capitale sur des jugements cruels délivrés selon la Charia et la destruction de monuments historiques. Mais Soul refuse de considérer son destin comme un exemple de propagande de guerre, il veut au contraire s’en servir pour contribuer à la réconciliation de la société malienne.

L’acteur principal et co-auteur Boucary Ombotimbe présentera le film à Tübingen et à Stuttgart. Nous remercions le programme des visites du Ministère des Affaires étrangères qui a rendu possible cette invitation.

Parmi les nouveaux films africains que nous allons présenter figurent également :

UNE FEUILLE DANS LE VENT Ein Blatt im Wind
(Jean-Marie Teno, Kamerun/Gabun/Frankreich 2013)

Ernest Ouandie, combattant pour l’indépendance du Cameroun, est exécuté en 1971. Ce n’est pourtant pas son combat politique qui figure en première ligne, mais les souvenirs traumatisés de sa fille, qui ne l’a jamais connu. Elle et sa mère sont en fuite des années durant; la pauvreté et la faim sont leur quotidien. Lors d’une interview en 2004, Ernestine parle à Teno de cette vie difficile de grandes privations. Il apprend en 2009, alors qu’il faisait des recherches pour son film, qu’elle s’est donné la mort, laissant derrière elle ses trois enfants.
Le film de Teno est le testament d’un père et d’une fille, qui parle de la privation volontaire du père et des lourdes conséquences que sa fille a dû payer, sans les avoir choisies.

Jean-Marie Teno, un interlocuteur compétent, subtil et aimable que beaucoup d’habitués du Festival ont déjà appris à connaître et à apprécier, sera cette année encore notre invité.

GRIGRIS
(Mahamat Saleh Haroun, Tschad/Frankreich 2013

Souleyman Deme a fait fortune dans le monde de la pègre de N`Djamena. Le trafic d’essence est un commerce qui rapporte gros dans la capitale de cet État désertique qu’est le Tchad. Mais sa passion reste les bars dansants de la ville. Malgré sa jambe paralysée, il est connu sous le nom de « Grisgris » comme une star parmi les danseurs de cabaret. Une activité nocturne qui lui vaut l’admiration de la belle prostituée Mimi. Mais cette vie à succès prend fin quand son oncle tombe malade. Pour payer les soins médicaux, il vend un baril d’essence à son propre compte. La mafia du pétrole, elle, entend bien se venger, et il ne reste à Grisgris et Mimi que la fuite…

Né en 1961 en Algérie, Mahamat-Saleh Haroun étudie au Conservatoire Libre du Cinéma Français à Abéché, au Tchad, puis fait des études de journalisme à Bordeaux. Il travaille durant plusieurs années en tant que critique de cinéma et réalise son premier court métrage, « Maral Tanié ». Plusieurs autres suivent avant qu’il ne tourne son premier long métrage, « Bye Bye Africa ». « Un homme qui crie » est le premier film réalisé au Tchad à obtenir le Prix du Jury à Cannes. En 2012, il est membre du jury à Cannes, où est ensuite également présenté « Grigris ».

Un film absolument formidable de la réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui est nominé cette année pour la Compétition internationale :

YEMA

Yema, « mère » en arabe, raconte, avec peu de dialogues et des images d’une beauté archaïque, l’histoire d’un fratricide et de ceux qui en portent le deuil. Lieu du drame : une cabane isolée dans les montagnes algériennes. Ouardia y enterre son fils Tarik. Elle soupçonne son autre fils, Ali, de la mort de Tarik. Ali fait surveiller Ouardia jour et nuit par un de ses hommes. Et pourtant l’espoir s’infiltre dans cette relation bouleversante entre mère et fils, lentement mais continuellement, à la manière de l’eau dans les terres sèches cultivées par Ouardia.
Djamila Sahraoui, qui a été récompensée pour son film en 2012 à la Biennale de Venise et en 2013 à la FESPACO, joue également le rôle de la mère dans son film.

Nous avons le plaisir de vous informer que les films que nous avons présentés ces dernières années dans le cadre des différents programmes Afrique sont aujourd’hui à voir dans la section Nouveaux Films. Cela montre bien que le cinéma africain a depuis longtemps quitté son statut de phénomène marginal et exotique pour cinéphiles intéressés par l’anthropologie et qu’il occupe une place de plus en plus grande sur la scène cinématographique internationale.

MÊME PAS MAL Tut nicht weh
(Nadia el Fani, Tunesien, 2012)

Laïcité Inch’Allah a été présenté en 2011 au Festival international du film francophone. Lorsqu’en 2010, la réalisatrice se met en route pour tourner ce film, elle veut dénoncer le régime dictatorial de Ben Ali qui instrumentalise la religion, et pointer du doigt l’hypocrisie sociale qui détermine le quotidien des Tunisiens. Même pas mal est la chronique du tournage de ce documentaire et décrit le double combat mené par la réalisatrice, contre le cancer qui la ronge, et contre l’incompréhension. « Un documentaire qui revient sur la place de l’islam dans la société tunisienne et s’interroge sur la possibilité d’un avenir politique laïc dans le pays. » Le Maghreb des films

Le programme général – débats, conférences et soirées

vendredi 1 novembre 2013
Conférence d’introduction sur la situation politique actuelle au Mali
Conférencier : prof. Ibrahim Fagaye Sissoko, université de Göttingen

Dr. Ibrahim Fagaye Sissoko vient du Mali. Après avoir fait des études de Droit International et des Relations Internationales il a étudié les sciences politiques et la sociologie à l’université de Göttingen. Avant tout il fait des recherches sur des processus de démocratisation en Afrique de l’Ouest. Il travaille en tant que collaborateur scientifique à l’université et pour des différentes maisons d’édition en Allemagne. Actuellement il prépare son habilitation sur le conflit touareg, l’islam extrémiste et les problèmes de la démocratisation du Sahel.

samedi 2 novembre 2013
Table ronde autour du cinéma au Mali et de l’œuvre de Souleymane Cissé
Avec Souleymane Cissé, prof. Ibrahim Fugaye Sissoko, Boucary Ombotimbe, J.M. Teno

dimanche 3 novembre 2013
Présentation d’une partie de notre programme au cinéma Delphi à Stuttgart, en partenariat avec le Forum Afrikanum Stuttgart e.V., qui fête cette année son 20ème anniversaire. Souleymane Cissé est également invité.

jeudi 7 novembre 2013
Focus Afrique goes Berlin ! Un jour après la manifestation de clôture du Festival, Souleymane Cissé présente son film « Finye » au cinéma Hackeschen Höfe à Berlin !

Avec la collaboration amicale de l’Africavenir.


Mécènes et partenaires du 30. Festival international du film francophone

TV5Monde
Mercedes-Benz Niederlassung Reutlingen et Tübingen
Kreissparkasse Tübingen
Annemarie Börlind


Ministerium für Wissenschaft, Forschung und Kunst Baden-Württemberg
Stadt Tübingen
Stadt Stuttgart
Institut Français Deutschland
Medien- und Filmgesellschaft Baden-Württemberg (MFG), Stuttgart
Landesanstalt für Kommunikation Baden-Württemberg (LFK), Stuttgart (u.V.)
Auswärtiges Amt, Berlin
Beauftragter der Bundesregierung für Kultur und Medien (BKM), Bonn
Schweizerische Eidgenossenschaft
Brot für die Welt – Evangelischer Entwicklungsdienst, Berlin
LBBW Stiftungen

Unifrance Film International, Paris
Institut für Medienwissenschaft der Universität Tübingen (u.V.)
Deutsch-Französisches Jugendwerk, Paris
Bureau des Médias de l’Audiovisuel et du Cinéma, Berlin
Cahiers du Cinéma, Paris
A.C.I.D., Paris
Société de développement des entreprises culturelles du Québec S.O.D.E.C.
Vertretung der Regierung von Québec, Berlin
Commissariat Général aux Relations Internationales (C.G.R.I.), Brüssel
Wallonie-Bruxelles International
Schweizerisches Generalkonsulat, Stuttgart
ICFA, Institut Culturel Franco-Allemand, Tübingen
Institut Français, Stuttgart
Filmakademie Ludwigsburg
Forum Afrikanum, Stuttgart


SWR, RFI, TV5Monde, Arte, Schwäbisches Tagblatt, Radio Wüste Welle


La Télé du Festival

Le Festival propose une formation pratique à de jeunes étudiants suivant différents cursus en lien avec les médias, en coopération avec le service des médias de l’université de Tübingen et la SWR. En produisant eux-mêmes des séquences télévisées, les participants apprennent tout ce qu’il est nécessaire de savoir pour réaliser un reportage télé, de la rédaction en passant par la caméra et le montage, jusqu’à la présentation en live.
www.festivaltv.filmtage-tuebingen.de
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