Murmures
Français
Les projets de scénario doivent être envoyés au plus tard le 20 juillet 2007 par mail.
Avant plan :
En pensant au cinéma dans les pays africains nous constatons que la question de la relève est l’une des plus complexes. L’enjeu est d’une importance vitale. Or, la formation au cinéma dans le contexte africain, mérite qu’on s’y attarde et qu’on apporte des solutions à un déficit congénital.
Si la générations des pionniers s’était formée sur le tas, ceci n’est plus possible. Les grandes écoles de cinéma, avec leurs cotas drastiques ne laissent presque pas de places aux Africains et Arabes. Quant aux écoles Libres (privées) établies en Afrique, au prix et aux sacrifices qu’elle coûtent, elles n’offrent pas un menu qui assouvit l’appétit de nos jeunes souffrant de malnutrition dans ce qu’on appelle les technologies nouvelles.
La vrai solution reste donc à trouver ailleurs que dans des formations pseudo-académiques sans un vrai impact sur la réalité. Il faut un cadre plus souple et plus ouvert de tous points de vue. Il faut un cadre où l’on pourra trouver un désir réel d’apprendre, une possibilité d’ouverture sur l’autre et un dialogue avec lui, une volonté d’aller vraiement de l’avant…
Les stages et les ateliers peuvent, en effet, réduire ce déficit à condition que d’une part, il y ait de bons encadreurs détenant le savoir, sachant le communiquer et souvent capables de piloter les jeunes, et d’autre part des éléments prêts à recevoir, avides de tout apprendre, contaminés par le virus du cinéma. Mais tout cela ne peut se vérifier que dans la pratique. Chaque initiative me parait salutaire si elle vise une formation libre et indépendante comme doit l’être le cinéma.
L’initiative des Rencontres Cinématographiques de Hergla, qui cherche á provoquer une rencontre entre les jeunes professionnels du continen africain et de léspace méditerranéen, est à saluer, et nous, militants de cinéma, devons tout faire pour qu’elle soit un succès.
Le déroulement de l’atelier
Comme dans une auberge espagnole, à cet atelier on ne mange que ce qu’on apporte. Il est impératif, que la formation ait un caractère global, faisant de l’écriture et de la réalisation un seul et unique processus mais avec des spécificités pour chaque phase du processus. Les participants à l’atelier doivent présenter un petit scénario de court métrage qui devrait être développé et réécrit plusieurs fois et peut aller jusqu’à la réalisation d’un des projets sur place. on peut rêver qu’entre deux sessions ces projets se réaliseront et que dans de prochains ateliers, il peut y avoir même une unité de post-production. Rêver est le seul moyen de faire ce métier.
– Au préalable de l’atelier nous organisons des conférences sur le langage cinématographique qui permettent d’initier certains, de mettre au clair d’autres.
– Pour la diversité et la pluralité des points de vue, il serait préférable d’avoir une parité entre filles et garçons et une multiplicité des paysvenant d’Afrique ou des pays méditerranéens.
– L’atelier se chargera de la réalisation d’un documentaire sur la manifestation qui sera projeté lors de la cérémonie de clôture.
En pensant au cinéma dans les pays africains nous constatons que la question de la relève est l’une des plus complexes. L’enjeu est d’une importance vitale. Or, la formation au cinéma dans le contexte africain, mérite qu’on s’y attarde et qu’on apporte des solutions à un déficit congénital.
Si la générations des pionniers s’était formée sur le tas, ceci n’est plus possible. Les grandes écoles de cinéma, avec leurs cotas drastiques ne laissent presque pas de places aux Africains et Arabes. Quant aux écoles Libres (privées) établies en Afrique, au prix et aux sacrifices qu’elle coûtent, elles n’offrent pas un menu qui assouvit l’appétit de nos jeunes souffrant de malnutrition dans ce qu’on appelle les technologies nouvelles.
La vrai solution reste donc à trouver ailleurs que dans des formations pseudo-académiques sans un vrai impact sur la réalité. Il faut un cadre plus souple et plus ouvert de tous points de vue. Il faut un cadre où l’on pourra trouver un désir réel d’apprendre, une possibilité d’ouverture sur l’autre et un dialogue avec lui, une volonté d’aller vraiement de l’avant…
Les stages et les ateliers peuvent, en effet, réduire ce déficit à condition que d’une part, il y ait de bons encadreurs détenant le savoir, sachant le communiquer et souvent capables de piloter les jeunes, et d’autre part des éléments prêts à recevoir, avides de tout apprendre, contaminés par le virus du cinéma. Mais tout cela ne peut se vérifier que dans la pratique. Chaque initiative me parait salutaire si elle vise une formation libre et indépendante comme doit l’être le cinéma.
L’initiative des Rencontres Cinématographiques de Hergla, qui cherche á provoquer une rencontre entre les jeunes professionnels du continen africain et de léspace méditerranéen, est à saluer, et nous, militants de cinéma, devons tout faire pour qu’elle soit un succès.
Le déroulement de l’atelier
Comme dans une auberge espagnole, à cet atelier on ne mange que ce qu’on apporte. Il est impératif, que la formation ait un caractère global, faisant de l’écriture et de la réalisation un seul et unique processus mais avec des spécificités pour chaque phase du processus. Les participants à l’atelier doivent présenter un petit scénario de court métrage qui devrait être développé et réécrit plusieurs fois et peut aller jusqu’à la réalisation d’un des projets sur place. on peut rêver qu’entre deux sessions ces projets se réaliseront et que dans de prochains ateliers, il peut y avoir même une unité de post-production. Rêver est le seul moyen de faire ce métier.
– Au préalable de l’atelier nous organisons des conférences sur le langage cinématographique qui permettent d’initier certains, de mettre au clair d’autres.
– Pour la diversité et la pluralité des points de vue, il serait préférable d’avoir une parité entre filles et garçons et une multiplicité des paysvenant d’Afrique ou des pays méditerranéens.
– L’atelier se chargera de la réalisation d’un documentaire sur la manifestation qui sera projeté lors de la cérémonie de clôture.
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