Fiche Personne
Cinéma/TV
Arts plastiques
Design
Kader Attia
Réalisateur/trice, Plasticien/ne
Algérie, France
Français
Né à Dugny (Seine Saint-Denis, France) en 1970 de parents Algériens.
Il a grandi à Garges-les-Gonesses (région parisienne).
L’oeuvre de Kader Attia peut être décrite comme consistant en une exploration symbolique des traumatismes et des peurs de sa propre enfance. Revendiquant la pluralité de ses appartenances culturelles (culture populaire et culture « cultivée », culture des cités, culture de l’enfance…), Kader Attia connaît un succès montant. En 2005 il est nominé pour le Prix Marcel Duchamp.
Il vit et travaille à Paris.
BIOGRAPHIE (Creativ TV)
Né à Dugny en 1970 et ayant grandi à Garges-les-Gonesses/Sarcelles, Abdelkader Franck Attia s’est toujours entendu dire « si le fascisme passe, tu seras le premier expulsé ». Musulman, chrétien et juif, son nom est à l’image de son identité ; ou plutôt de ses identités.
Elevé dans l’univers cosmopolite et pluriculturel des cités à fortes communautés noire africaine, maghrébine, musulmane et juive, il travaille dès l’âge de onze ans sur les étalages du marché de Sarcelles où l’on vend des kilomètres de tissus aux noms de rêves : « Pamela », « Sue Helen », « Lucie » etc…
C’était au début des années 80, que David, son patron, lui apprend à observer tout ce qui bouge autour de lui. Il baigne jusqu’à l’âge de 15 ans dans cet univers humain de brassage, de rencontre et d’échange qu’est le marché. Contrairement à cette fourmilière, le collège est source d’ennuis. Mais comme beaucoup d’enfants de son âge, Attia s’évade pendant les cours en dessinant sur les coins et la marge de ses copies. Après l’avoir vu reproduire à l’identique des paquets de cigarettes « Marlboro rouge » son professeur de dessin l’emmène aux « portes ouvertes » des Arts Appliqués de Paris. Dès lors Attia trouve un écho à ses rêveries et une motivation aux études, car pour entrer dans une école d’art, il faut avoir son bac, qu’il obtiendra.
Après avoir obtenu le diplôme de l’école Duperré (1993) et un passage d’un an aux « Beaux Arts » de Barcelone (1994), il part pour deux ans au Congo. Le contact avec l’élégance et l’exubérance de la sculpture ancienne et contemporaine d’Afrique centrale le marque et l’éveille. Il retourne alors à Paris en 1997 et réalise « la Piste d’Atterrissage » (2000), diaporama sur la vie des transsexuels algériens exilés à Paris au moment où la guerre civile fait rage dans leur pays.
Dès lors ses créations oscillent entre l’installation (« La machine à rêve » Biennale de Venise 2003 et « l’Atelier clandestin » Art Basel Miami 2004), la vidéo (« Shadow » Vidéo Zone, Tel Aviv 2004) et la photographie (« Alter Ego » Sketch Gallery Londres 2005). Ses récents projets comme « The Loop » présentée à Art Basel 2005 ou « Fortune Cookies » à Canton en Chine témoignent de l’éclectisme de son travail. A Bâle, il installe un chapiteau de cirque, dans lequel des break dancers font face à un derviche tourneur et à un DJ pendu. En Chine, il présente des oeuvres plus conceptuelles : après avoir racheté aux enchères de Bobigny un restaurant Chinois parisien qui avait fait faillite, Kader Attia le renvoie dans son pays d’origine.
Source : http://www.creativtv.net/hserie/adiaf/05/attia.html
Il a grandi à Garges-les-Gonesses (région parisienne).
L’oeuvre de Kader Attia peut être décrite comme consistant en une exploration symbolique des traumatismes et des peurs de sa propre enfance. Revendiquant la pluralité de ses appartenances culturelles (culture populaire et culture « cultivée », culture des cités, culture de l’enfance…), Kader Attia connaît un succès montant. En 2005 il est nominé pour le Prix Marcel Duchamp.
Il vit et travaille à Paris.
BIOGRAPHIE (Creativ TV)
Né à Dugny en 1970 et ayant grandi à Garges-les-Gonesses/Sarcelles, Abdelkader Franck Attia s’est toujours entendu dire « si le fascisme passe, tu seras le premier expulsé ». Musulman, chrétien et juif, son nom est à l’image de son identité ; ou plutôt de ses identités.
Elevé dans l’univers cosmopolite et pluriculturel des cités à fortes communautés noire africaine, maghrébine, musulmane et juive, il travaille dès l’âge de onze ans sur les étalages du marché de Sarcelles où l’on vend des kilomètres de tissus aux noms de rêves : « Pamela », « Sue Helen », « Lucie » etc…
C’était au début des années 80, que David, son patron, lui apprend à observer tout ce qui bouge autour de lui. Il baigne jusqu’à l’âge de 15 ans dans cet univers humain de brassage, de rencontre et d’échange qu’est le marché. Contrairement à cette fourmilière, le collège est source d’ennuis. Mais comme beaucoup d’enfants de son âge, Attia s’évade pendant les cours en dessinant sur les coins et la marge de ses copies. Après l’avoir vu reproduire à l’identique des paquets de cigarettes « Marlboro rouge » son professeur de dessin l’emmène aux « portes ouvertes » des Arts Appliqués de Paris. Dès lors Attia trouve un écho à ses rêveries et une motivation aux études, car pour entrer dans une école d’art, il faut avoir son bac, qu’il obtiendra.
Après avoir obtenu le diplôme de l’école Duperré (1993) et un passage d’un an aux « Beaux Arts » de Barcelone (1994), il part pour deux ans au Congo. Le contact avec l’élégance et l’exubérance de la sculpture ancienne et contemporaine d’Afrique centrale le marque et l’éveille. Il retourne alors à Paris en 1997 et réalise « la Piste d’Atterrissage » (2000), diaporama sur la vie des transsexuels algériens exilés à Paris au moment où la guerre civile fait rage dans leur pays.
Dès lors ses créations oscillent entre l’installation (« La machine à rêve » Biennale de Venise 2003 et « l’Atelier clandestin » Art Basel Miami 2004), la vidéo (« Shadow » Vidéo Zone, Tel Aviv 2004) et la photographie (« Alter Ego » Sketch Gallery Londres 2005). Ses récents projets comme « The Loop » présentée à Art Basel 2005 ou « Fortune Cookies » à Canton en Chine témoignent de l’éclectisme de son travail. A Bâle, il installe un chapiteau de cirque, dans lequel des break dancers font face à un derviche tourneur et à un DJ pendu. En Chine, il présente des oeuvres plus conceptuelles : après avoir racheté aux enchères de Bobigny un restaurant Chinois parisien qui avait fait faillite, Kader Attia le renvoie dans son pays d’origine.
Source : http://www.creativtv.net/hserie/adiaf/05/attia.html
English
Born in Dugny (France) in 1970 to an Algerian family in a Paris suburb, Attia has quickly and forcefully imposed himself on the international art scene. His work explores questions of community, diversity, belonging and exile and the tangle of identity conflicts in the age of globalisation.
As a member of the North African community, Kader Attia has spent the past several years examining the tangle of identity conflicts that have contributed to recent difficult events. His art is rooted in the complex relations between East and West, and reflects the charged encounter between these markedly different worlds.
As a member of the North African community, Kader Attia has spent the past several years examining the tangle of identity conflicts that have contributed to recent difficult events. His art is rooted in the complex relations between East and West, and reflects the charged encounter between these markedly different worlds.
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