Fiche Personne
Photo
Ricardo Rangel
Photographe
Mozambique
© Rogério
Français
Né en 1924, Ricardo Rangel utilise la photographie comme instrument de dénonciation de la colonisation dans les divers organes de presse auxquels il collabore.
Ricardo Rangel est mort à son domicile de Maputo dans la soirée du 11 juin 2009 à l’âge de 85 ans.
Il avait passé son enfance dans la maison de sa grand-mère, dans les quartiers pauvres de Lourenco Marques (Maputo) et avait commencé la photographie en développant des photos dans les années 40.
Ses photos racontent l’histoire du Mozambique à travers les gestes et les activités quotidiennes de ses habitants.
Sa photographie documentaire, engagée et critique, se centre sur l’humain.
C’est une école mozambicaine du « réel » qui s’est construite autour de
Ricardo Rangel.
Métis d’origine grecque, chinoise et africaine, Ricardo Rangel a été en 1952 le premier non-Blanc à travailler comme reporter-photographe dans le quotidien mozambicain « Noticias de Tarde ». Durant sa carrière, il a été au service de plusieurs autres médias, notamment en tant que chef de la photographie au quotidien « A Tribuna » ou directeur. Durant la guerre de libération, il a fait du photojournalisme un instrument de contestation politique.
Nombre de ses images ont alors été interdites par la censure. En 1970, il a participé à la fondation de l’hebdomadaire Tempo, premier magazine en couleurs du Mozambique et journal d’opposition à la puissance coloniale portugaise.
Après l’indépendance de 1975, il commença à former les jeunes photographes et en 1981, fut le premier directeur de l’hebdomadaire « Domingo ».
En 1983, il a pris la direction du Centre de documentation et de formation photographiques (CDFF), à Maputo. La majorité des photographes plus jeunes ont appris leur métier soit en suivant les cours du CDFF, soit en collaborant avec Ricardo Rangel dans un journal.
Il fonda et dirigea l’association des photographes mozambicains dont il fut plus tard, à titre honorifique, nommé président à vie.
Parmi ses séries célèbres, les horreurs de l’ère coloniale, de la guerre civile ou bien les prostituées de la Rua Araújo, dans le quartier portuaire de la capitale.
Passionné de jazz, il possédait une grande collection de disques et suivait de près les concerts à Maputo.
Ricardo Rangel est mort à son domicile de Maputo dans la soirée du 11 juin 2009 à l’âge de 85 ans.
Il avait passé son enfance dans la maison de sa grand-mère, dans les quartiers pauvres de Lourenco Marques (Maputo) et avait commencé la photographie en développant des photos dans les années 40.
Ses photos racontent l’histoire du Mozambique à travers les gestes et les activités quotidiennes de ses habitants.
Sa photographie documentaire, engagée et critique, se centre sur l’humain.
C’est une école mozambicaine du « réel » qui s’est construite autour de
Ricardo Rangel.
Métis d’origine grecque, chinoise et africaine, Ricardo Rangel a été en 1952 le premier non-Blanc à travailler comme reporter-photographe dans le quotidien mozambicain « Noticias de Tarde ». Durant sa carrière, il a été au service de plusieurs autres médias, notamment en tant que chef de la photographie au quotidien « A Tribuna » ou directeur. Durant la guerre de libération, il a fait du photojournalisme un instrument de contestation politique.
Nombre de ses images ont alors été interdites par la censure. En 1970, il a participé à la fondation de l’hebdomadaire Tempo, premier magazine en couleurs du Mozambique et journal d’opposition à la puissance coloniale portugaise.
Après l’indépendance de 1975, il commença à former les jeunes photographes et en 1981, fut le premier directeur de l’hebdomadaire « Domingo ».
En 1983, il a pris la direction du Centre de documentation et de formation photographiques (CDFF), à Maputo. La majorité des photographes plus jeunes ont appris leur métier soit en suivant les cours du CDFF, soit en collaborant avec Ricardo Rangel dans un journal.
Il fonda et dirigea l’association des photographes mozambicains dont il fut plus tard, à titre honorifique, nommé président à vie.
Parmi ses séries célèbres, les horreurs de l’ère coloniale, de la guerre civile ou bien les prostituées de la Rua Araújo, dans le quartier portuaire de la capitale.
Passionné de jazz, il possédait une grande collection de disques et suivait de près les concerts à Maputo.
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