Fiche Personne
Arts plastiques
Design
Colleen Madamonbe
Plasticien/ne, Sculpteur/trice
Zimbabwe
Français
Née en 1964 à Harare, Zimbabwe.
Vit et travaille à Harare.
Entrée à la BAT, workshop School dirigée par la National Gallery de Harare, elle la quitte un an plus tard pour fonder une famille.
En 1991, elle se lance activement dans sa carrière d’artiste qui prendra rapidement une tournure internationale.
Elle est aujourd’hui reconnue comme la plus célèbre femme sculpteur du pays.
Colleen incarne l’engagement de la femme dans la profession d’artiste, dans une société traditionnelle où la femme travaille dur, où elle se consacre exclusivement à l’agriculture et à la famille et où la formation et le statut d’artiste sont réservés à l’homme.
Dans un corps à corps avec la serpentine la plus dure (springstone) elle fait surgir de la masse imposante des blocs de pierre serpentine ses personnages féminins aux formes rondes et à l’aspect brut, autoportraits rieurs et dansants.
Dans un mouvement qu’elle avoue conquérir sur la pierre, elle salue avec fierté et ostentation les valeurs de la femme africaine contemporaine, à la fois émancipée et pilier de sa communauté.
La pierre porte encore délibérément les traces de cette lutte, de cette émancipation, à l’image de cette artiste femme aux prises avec une société machiste.
Vit et travaille à Harare.
Entrée à la BAT, workshop School dirigée par la National Gallery de Harare, elle la quitte un an plus tard pour fonder une famille.
En 1991, elle se lance activement dans sa carrière d’artiste qui prendra rapidement une tournure internationale.
Elle est aujourd’hui reconnue comme la plus célèbre femme sculpteur du pays.
Colleen incarne l’engagement de la femme dans la profession d’artiste, dans une société traditionnelle où la femme travaille dur, où elle se consacre exclusivement à l’agriculture et à la famille et où la formation et le statut d’artiste sont réservés à l’homme.
Dans un corps à corps avec la serpentine la plus dure (springstone) elle fait surgir de la masse imposante des blocs de pierre serpentine ses personnages féminins aux formes rondes et à l’aspect brut, autoportraits rieurs et dansants.
Dans un mouvement qu’elle avoue conquérir sur la pierre, elle salue avec fierté et ostentation les valeurs de la femme africaine contemporaine, à la fois émancipée et pilier de sa communauté.
La pierre porte encore délibérément les traces de cette lutte, de cette émancipation, à l’image de cette artiste femme aux prises avec une société machiste.
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