Fiche Personne
Cinéma/TV
Thomas Jenkoe
Réalisateur/trice
France
© Triptyque Films
Site web : http://thomas-jenkoe.blogspot.fr/
Français
Thomas Jenkoe vit et travaille à Paris. Après deux ans de Lettres Supérieures au Lycée Faidherbe à Lille, il passe avec succès une Maîtrise de Littérature Comparée à l’Université de Toulouse Le Mirail. Il complète son cursus avec un Master de Cinéma (mention professionnelle : réalisation, scénario, production) à l’université de Paris Panthéon-Sorbonne.
Il connaît une première expérience en tant que scénariste sur Passemerveille, essai documentaire réalisé par Guillaume Massart, avec qui il co-signe la voix off que prononce Michael Lonsdale. Le film est sélectionné au FID Marseille et au Festival International du Film d’Amiens en 2009, et diffusé sur CinéCinéma l’année suivante.
Thomas Jenkoe fait du réel le matériau premier de son travail, car il y voit un réservoir d’histoires et de complexité inépuisable. Le point de départ de son œuvre trouve toujours sa source dans une fascination pour un élément du réel qu’il essaie de révéler. Son réel est celui du quotidien : il s’attache à rendre compte du conflit insoluble entre l’être et l’existence qui touche chaque individu.
Influencé par les écrits du philosophe hongrois Georg Lukàcs, il explore le rapport dialectique de l’homme au monde et s’évertue à exprimer la « dissonance existentielle » propre à notre époque. L’inadéquation entre le non-sens du monde et la recherche de sens, vers laquelle il se lance dans chacune de ses œuvres, fait de ces dernières un voyage-expérience de l’inadéquation. Il traque une réalité fuyante par le prisme de sa subjectivité.
Travaillée par les problématiques de la frontière (mentale, géographique, morale et sociale), de l’incommunicabilité (du langage, de l’expérience intérieure et de l’existence individuelle) et du sort de l’humain dans les sociétés modernes, l’œuvre de Thomas Jenkoe témoigne de l’intranquillité de notre condition.
Plus qu’une simple restitution du réel, sa démarche artistique vise à le transfigurer par un prisme esthétique fort, que ce soit par l’utilisation d’un support techniquement limité (le smartphone d’une Passion), voire obsolète comme ses séries photographiques en polaroïd, ou le 4/3 hiératique en vidéo, ainsi qu’expérimenté sur son premier long métrage documentaire, Maàlich.
Soucieux de s’éloigner des régimes systémiques d’images et de sons et de leur volonté totalisante, Thomas Jenkoe sculpte des formes fragmentaires, elliptiques qui interrogent le spectateur.
L’installation, expérimentée à la Galerie G, Paris, fin 2011-début 2012, lors des expositions DO 1 MOVE Y0U – D1S0RDER & De profundis ad stellam – de l’abîme à l’étoile, est leur prolongement naturel : l’interaction avec le public permet leur achèvement.
Source :
http://triptyquefilms.chez.com/thomas_jenkoe.html
Il connaît une première expérience en tant que scénariste sur Passemerveille, essai documentaire réalisé par Guillaume Massart, avec qui il co-signe la voix off que prononce Michael Lonsdale. Le film est sélectionné au FID Marseille et au Festival International du Film d’Amiens en 2009, et diffusé sur CinéCinéma l’année suivante.
Thomas Jenkoe fait du réel le matériau premier de son travail, car il y voit un réservoir d’histoires et de complexité inépuisable. Le point de départ de son œuvre trouve toujours sa source dans une fascination pour un élément du réel qu’il essaie de révéler. Son réel est celui du quotidien : il s’attache à rendre compte du conflit insoluble entre l’être et l’existence qui touche chaque individu.
Influencé par les écrits du philosophe hongrois Georg Lukàcs, il explore le rapport dialectique de l’homme au monde et s’évertue à exprimer la « dissonance existentielle » propre à notre époque. L’inadéquation entre le non-sens du monde et la recherche de sens, vers laquelle il se lance dans chacune de ses œuvres, fait de ces dernières un voyage-expérience de l’inadéquation. Il traque une réalité fuyante par le prisme de sa subjectivité.
Travaillée par les problématiques de la frontière (mentale, géographique, morale et sociale), de l’incommunicabilité (du langage, de l’expérience intérieure et de l’existence individuelle) et du sort de l’humain dans les sociétés modernes, l’œuvre de Thomas Jenkoe témoigne de l’intranquillité de notre condition.
Plus qu’une simple restitution du réel, sa démarche artistique vise à le transfigurer par un prisme esthétique fort, que ce soit par l’utilisation d’un support techniquement limité (le smartphone d’une Passion), voire obsolète comme ses séries photographiques en polaroïd, ou le 4/3 hiératique en vidéo, ainsi qu’expérimenté sur son premier long métrage documentaire, Maàlich.
Soucieux de s’éloigner des régimes systémiques d’images et de sons et de leur volonté totalisante, Thomas Jenkoe sculpte des formes fragmentaires, elliptiques qui interrogent le spectateur.
L’installation, expérimentée à la Galerie G, Paris, fin 2011-début 2012, lors des expositions DO 1 MOVE Y0U – D1S0RDER & De profundis ad stellam – de l’abîme à l’étoile, est leur prolongement naturel : l’interaction avec le public permet leur achèvement.
Source :
http://triptyquefilms.chez.com/thomas_jenkoe.html
English
Thomas Jenkoe lives and works in Paris. After studies in litterature, he ended his university years with a Professional Master in cinema at Paris Panthéon-Sorbonne university.
He had his first film experience when he became script writer on Passwonder, a documentary essay directed by Guillaume Massart, with whom he wrote Michael Lonsdale’s voice over. The film was shown in the FID Marseilles festival and in the Amiens international film festival in 2009, and was broadcast on CinéCinéma the year after.
Reality is Thomas Jenkoe’s raw material, as he sees in it an endless source of stories and complexity. His reality is made of day-to-day experience : he wants to show the unsolvable conflict between beings and existence, sense and non-sense, which affects every individual.
His work is marked by the issues of frontier (mental, geographic, moral and social frontiers), incommunicability and the fate of humans in modern society. Thomas Jenkoe’s works show our essential intranquillity.
More than a mere restitution of reality, his artistic approach transforms it through strong esthetic choices, may that be done by using limited cameras (the cellphone used for a Passion), or obsolete techniques such as his photographies series shot in Polaroid or the austere 4:3 video format of his first length-feature, Maàlich.
Willing to move away from the systematic forms of art, Thomas Jenkoe sculpts fragmentary works that question the audience. His installations, which he conceived for the exhibitions DO 1 MOVE Y0U – D1S0RDER & De profundis ad stellam (Galerie G, Paris, 2011), are natural extensions of his works : the interaction with the audience is a way to complete them.
Source:
http://triptyquefilms.chez.com/thomas_jenkoe_en.html
He had his first film experience when he became script writer on Passwonder, a documentary essay directed by Guillaume Massart, with whom he wrote Michael Lonsdale’s voice over. The film was shown in the FID Marseilles festival and in the Amiens international film festival in 2009, and was broadcast on CinéCinéma the year after.
Reality is Thomas Jenkoe’s raw material, as he sees in it an endless source of stories and complexity. His reality is made of day-to-day experience : he wants to show the unsolvable conflict between beings and existence, sense and non-sense, which affects every individual.
His work is marked by the issues of frontier (mental, geographic, moral and social frontiers), incommunicability and the fate of humans in modern society. Thomas Jenkoe’s works show our essential intranquillity.
More than a mere restitution of reality, his artistic approach transforms it through strong esthetic choices, may that be done by using limited cameras (the cellphone used for a Passion), or obsolete techniques such as his photographies series shot in Polaroid or the austere 4:3 video format of his first length-feature, Maàlich.
Willing to move away from the systematic forms of art, Thomas Jenkoe sculpts fragmentary works that question the audience. His installations, which he conceived for the exhibitions DO 1 MOVE Y0U – D1S0RDER & De profundis ad stellam (Galerie G, Paris, 2011), are natural extensions of his works : the interaction with the audience is a way to complete them.
Source:
http://triptyquefilms.chez.com/thomas_jenkoe_en.html
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