Fiche Personne
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Frédéric Galliano

Pianiste/claviériste, Producteur/trice, DJ (Disc Jokey), Directeur/trice Général
France

Français

Frédéric Galliano définit son travail comme un projet qui tourne autour de trois axes, « l’électronique, l’Afrique et le jazz ». Apparu comme DJ sur la scène groove française en 1994, il a créé son propre label, Frikyiwa. Gamin, le petit Frédéric écoute énormément la radio et tombe parfois sur des reportages de voyages, avec des musiques d’ailleurs. Il ne comprend pas tout, mais perçoit quelque chose, une force, un mystère.

Né en 1969 à Valences, il se forge une culture métissée, mélangeant la musique latino, le jazz et ce qui correspond aux balbutiements de la musique électronique. Il apprend la batterie, le piano et découvre les sonorités africaines et orientales. Fred Galliano fait les beaux-arts en tant que sculpteur, mais la musique le rattrape en 1994. On lui demande de remplacer au pied levé le DJ d’une discothèque. L’influence de ses connaissances musicales en fait un ambianceur à part et prisé sur la scène électro. Fred Galliano rencontre en 1997, Eric Morand du label électro F-communications, celui-ci lui offre de sortir son premier disque « Espaces baroques ». Cet album expérimental, enregistré avec les frères Lionel et Stéphane Belmondo, respectivement saxophoniste et trompettiste, et Gérard Torres dit Louis 2000 associe jazz et musique électronique.

Puis vient le temps des sonorités africaines plus prononcées. En 1998, il fonde sa formation, le Frederic Galliano Electronic sextet. A ses côtés, les désormais incontournables frères Belmondo mais aussi les chanteuses maliennes Koko Ouadjah et l’emblématique Nahawa Doumbia que l’on retrouvera plus tard au sein des African Divas aux côtés entre autres de sa fille Ramata Doussou.

Aujourd’hui Galliano a monté son label Frikyiwa et produit des disques africains comme ceux d’Hadja Kouyaté, Diéfadima Kanté ou N’Gou Bagayoko. Après plusieurs albums personnels, Galliano se ballade sillonnant l’Afrique avec un studio dans son sac.

« J’enregistre avec un studio mobile, donc sur le lieu de vie de l’artiste (?)J’ai un regard nomade, pas forcément d’eau courante, mais un studio multipiste et dix micros. » (Routard.com)
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