Fiche Structure
Cinéma/TV
Films du Dromadaire (Les)
Statut : Société de droit privé
Genre : Studio de cinéma
Adresse : DIALLO Boubakar, Producteur 57 rue du Pik du Gobnangou, Cité An III 01 BP 3654 OUAGADOUGOU
Pays concerné : Burkina Faso
Téléphone(s) : +226 50 30 48 70
Fax : +226 50 30 48 70

Français

Responsable: DIALLO Boubakar, tél.:(+226) 76 61 59 49

Statut juridique : Société privée SARL

Date de création : 2004

Activité principale : Production de films cinématographiques et vidéographiques

Films en portefeuille : Villages et visages (3×13′ – doc), – Un privé à Ouaga (doc) – Une longue traversée (fiction de 40′) – Sur les traces des tapeurs de sable (doc de 39′).

Gros Plan
DROMADAIRE SARL au capital de 2 millions F CFA

Les Films du Dromadaire appartiennent au Groupe de presse JJ (Journal du Jeudi, hebdomadaire satirique fondé en 1991).

Démarche de production
Un début d’industrialisation du cinéma en Afrique noire suppose des coûts de production maîtrisés d’une part, et une indépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds d’autre part. La démarche ne consiste nullement à tourner le dos aux sources de financement traditionnelles, mais à créer les conditions pour ne pas en être dépendant. On pourra alors produire plus souvent tout en restant maître du contenu de nos films. Seules exigences, la qualité technique et l’attente du grand public.
Notre philosophie de production privilégie le support numérique Haute Définition qui offre une excellente qualité numérique à des coûts raisonnables. En fonction des projets, le kinescopage est toujours possible.
Pour réussir ce schéma, en s’inspirant de certaines expériences, il nous a paru indiqué de recourir à la publicité institutionnelle et commerciale pour assurer une source de financement local. C’est en tout cas l’expérience que les Films du Dromadaire mènent depuis 2004. « Traque à Ouaga », « Sofia » et « Dossier brûlant », soit trois films entièrement produits sans subvention, en recourant uniquement à la publicité intégrée dans la trame de l’histoire.
Un autre critère, non moins important, consiste à écrire des émotions destinées au cinéphile africain. Le succès de ces trois premiers films montre l’engouement de notre public pour le cinéma populaire, ce qui n’exclut pas le cinéma d’auteur. Cela participe à enrichir le paysage audiovisuel dans la mesure où les recettes tirées des films grand public aident les salles de cinéma à continuer d’exister. Au moment où le film « Dossier brûlant » entrait en post-production, le Rialé, une des plus vieilles salles de Ouagadougou, « capitale du cinéma africain », était démoli pour céder la place à une résidence hôtelière jugée plus rentable par les promoteurs.
Le débat reste ouvert et tous les courants d’idées doivent participer à dessiner les pistes – et les hors-pistes – pour l’éclosion d’un cinéma africain indépendant et autonome. Il faut repenser le mode de production, réinventer les circuits de distribution et renforcer les capacités d’exploitation des salles. Nous restons convaincus qu’un début d’industrialisation du cinéma en Afrique devra nécessairement passer par le cinéma numérique HD, plus adapté aux économies du continent.
Le cinéma c’est l’émotion. Peu importe le courant qui la porte.

L’équipe
* Boubakar Diallo | Directeur Général
* Isabelle T. Aïssa | Productrice Déléguée
* David Nikiéma | Assistant de Production
* Patric Gampéné | Relations publiques