Myriam Maxo : objectif Maison Blanche

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Polyvalente, la designer Myriam Maxo distille ses talents aussi bien pour des gares de tramway parisiens, des expos newyorkaises que des clips de musique. Des artistes de renom s’arrachent « DD »,son incontournable doudou. Portrait.

Architecte d’intérieur, Myriam Maxo joue avec les volumes, les matériaux, les couleurs et multiplie les créations originales : cet été à New York, la jeune femme met sur pied une exposition nommée « Mon coup de gueule », avec des masques africains entièrement en wax. Elle prépare également un projet commandé par la Mairie de Paris : réaliser, d’ici décembre, des sièges en wax pour la nouvelle gare de tramway Rosa Parks (Paris 19e nouvelle gamme de poufs en bois recouverts de housses imprimées interchangeables pour permettre de varier son intérieur). Sans oublier la sortie de sa nouvelle gamme de poufs en bois recouverts de housses imprimées interchangeables pour permettre de varier son intérieur. « J’aimerais que mes poufs puissent s’imbriquer, et faire une pièce unique et créative telle une sculpture », s’exalte Myriam qui a créé en 2011 la marque portant son nom. « L’assise en Afrique est quelque chose de super important. Quand il y a la place pour un, il en faut aussi pour dix ». L’influence de la culture africaine imprègne en effet son travail depuis sa rencontre avec des tissus comme le wax. « Je suis antillaise et très proche de ma culture Gwada mais j’ai aussi deux parents de cœurs mauritaniens, couturiers, qui m’ont en quelque sorte initiée ». Avec ses voisins-amis de sa ville natale Garges-lès-Gonesses, et alors qu’elle est ado, Myriam commence à s’intéresser au idées de produits, et à réfléchir à ses fonctionnalités. « Mon métier n’est pas d’être couturière mais designer. J’ai appris à coudre, à dessiner mes croquis, à faire mes patrons, les découpes, le collage. Avant je faisais tout quasi toute seule, mais à présent je sous-traite pour mieux répondre aux demandes. »
Ses jolis choix d’imprimés n’ont d’ailleurs pas laissé indifférente la chanteuse Béyoncé. Sur Instagram, la star américaine a partagé une photo du doudou de sa fille, signé Myriam Maxo. Un coup de pouce médiatique parmi d’autres. De nombreux artistes collaborent avec elle pour la décoration de leur scène, ou de leur clip, avec ses coussins et ses DD irrésistibles. C’est le cas des Nubians, Keziah Jones, Nneka, Patrice, Ina Modja, Daara J Family, Gasandji, La Petite Shade (The Voice), Youssoupha et Ayo. En plus du wax, la créatrice s’apprête à utiliser le bogolan pour ses doudous à l’aspect unique. Myriam Maxo prévient : son doudou sera à la Maison blanche prochainement.
Plus d’infos :
Doudou à partir de 95€, poufs à partir de 65€. www.myriammaxo.com

Les boucles d’oreilles ensoleillées !
Avec Corinne Gabele alias Demoizelle Coco, découvrez les boucles d’oreilles formes mathématiques. Sa première collection baptisée « Théorème au carré » : des boucles en forme de pyramide inversée, remplies de perles. À porter soit avec un clou d’oreille et son embout, soit avec des crochets d’oreille. De 7 à 35 euros. Facebook : Noir fluo Aimée Djimi propose, à travers sa marque Tchenko, un univers original riche en matières et en couleurs. Des bijoux irrévérencieux avec des mélanges partant de simples perles auxquelles elle ajoute des pierres précieuses. D’autres pièces sont en agate de mer. Sans oublier ses modèles s’inspirant de la culture berbère. À partir de 40 euros. www.tchenko.com. Facebook : Tchenko
La marque Ekeeya, de la créatrice d’origine congolaise Bibi, conçoit des boucles d’oreilles ornées de wax, de bazin ou encore de madras. Certains modèles en cuivre peint sont de véritables œuvres d’art. De 12 à 70 euros. Sur Facebook : Ekeeya.

///Article N° : 12962

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