Après avoir fait une entrée remarquée dans le champ journalistique universitaire avec un premier numéro manifeste qui se proposait de promouvoir une autre culture de l’objet permettant à l’Afrique de prendre en compte sa propre mémoire, Sociétés africaines et diaspora s’est imposée lors de son quatrième numéro consacré à l’immigration comme une revue sur laquelle il faut désormais compter dans les discours que l’on tient dans l’Hexagone sur l’Afrique. Elle vient de publier un septième numéro portant sur les problèmes de développement en Afrique. On lira particulièrement l’article de Claude Meillassoux ironiquement intitulé Succès de la politique d’aide au surdéveloppement des pays riches et celui de Nicolas Martin-Granel sur le rendez-vous (physique et poétique) raté entre Senghor et Sony Labour Tansi.
Aide au développement, Sociétés africaines et diaspora n°7, L’Harmattan 1997///Article N° : 368