Deux pièces de Maryse Condé étaient présentées cette été lors du Festival d’Avignon à la Chapelle du Verbe Incarné, La Vie sans fards, adaptée de son autobiographie par Eva Doumbia et La Faute à la vie, un texte que Maryse Condé a écrit pour la scène à l’intention de Firmine richard, mis en scène par José Jernidier; deux pièces articulées l’une à l’autre comme deux pans d’un même retable qui se replie l’un sur l’autre, avec ce mot « vie » pour dénominateur commun.
LA VIE SANS FARD Nous emporte dans l’existence de Maryse Condé, le temps de sa jeunesse, époque de ses coups de foudre, de ses coups de tête, et des coups du sort qui ne l’ont pas épargnée, mais Maryse est déterminée, c’est une battante, qui ne baisse pas les bras, mais choisit systématiquement la fuite en avant. On traverse les années soixante et soixante-dix, les indépendanc...