En début de 2021, l’écrivain congolais Blaise Ndala nous a fait cadeau d’un roman saisissant « Dans le ventre du Congo », chez les éditions Seuil. Exploration dans les entrailles de histoire précoloniale et coloniale belgo-congolaise qui n’est pas la mémoire, mais l’épicentre du conflit. Portrait et plongée dans l’univers littéraire d’un auteur qui s’impose.
C’est une histoire d’anatomie… littéraire. Comment, en somme, on passe des Testicules au Ventre. Tout se déroule rue Gaston Tessier, au 57, fief parisien des éditions du Seuil. Blaise Ndala, romancier congolais à succès, aux solides accointances belges et canadiennes, aux titres de livres qui ont déjà imprimé une marque et frappent par leur chatoyante verdeur – J’irai danser sur la tombe de Senghor, Sans capote ni kalachnikov – est à l’ordre du jour. Lui ou plutôt, le titre qu’il veut donner à son dernier opus : Les testicules de Tintin. Mais ça coince dans les salons de la vieille maison parisienne. Les réserves sont notables. Les décideurs ne sont pas unanimes pour apposer leur visa sur cette audace, fabrique et empreinte de l’auteur pourtant. Une telle verdeur peut-elle heurter, décontenancer, balafrer l’image de respectabilité due au grand lectorat ? Les questions, on le devine, sont nombreuses. La sagesse, le renoncement, l’emporteront. Les Testicules ne passent pas le test de bienséance. L’auteur s’y plie. Et la suite, c’est lui qui en parle. On lui demande de proposer des alternatives. « Sur une liste de cinq, j’ai porté mon dévolu sur le Ventre du Congo » précise-t-il. Unanimité chez l’éditeur. Et c’est ainsi que depuis janvier, au milieu du cadre rouge, marque de fabrique des ouvrages de l’éditeur, c’est le titre que les lecteurs peuvent découvrir. Ils sont ainsi conviés dans l’histoire précoloniale et coloniale, belgo-congolaise, où curieusement, l’anatomie au-delà de ses expressions littéraires, devient historique. Une exploration à longue portée, qui mêle, dans une ligne de crête savamment tenue, la création romanesque et le fait mémoriel, dont l’auteur, avec réussite, se pose en pacificateur.
« La pacification des mémoires »
Métaphore vivante du centre, du lieu-carrefour, dans les perceptions africaines, le Ventre est le cœur même de la création. Dans celui du Kongo que nous donne à voir Blaise Ndala, tout y est ou presque. Dans une écriture duale, tantôt économe, tantôt foisonnante, souvent piquante, parfois drôle, mais toujours précise et riche, l’auteur construit à partir de deux voix qui se répondent, celle d’une tante, Tshala, voix d’outre-tombe, et celle de sa nièce, Nyota. Un roman sur la transmission, qui ne fait pas l’économie de la tragédie mais ne s’y emprisonne pas. C’est par ce fil directeur, qui traverse les Mers, qui voyage dans le temps, dans les empires, jusqu’à l’exposition universelle, que l’on découvre les trajectoires entremêlées, les voix vives et sourdes. D’une construction narrative articulée, à bien des égards sophistiquée, on se trouve embarqué dans ce roman à compartiments, où chaque personnage greffe son bout d’histoire personnelle, dans la grande. Pour la genèse de ce roman le travail a été long et titanesque. « Pendant treize ans je me suis documenté, sur les expositions et leurs « villages africains », mais également sur le royaume Kuba dans le Kasaï, puisque l’idée, très vite, m’est venue d’inscrire le destin de petites gens qui avaient peuplé ces « villages », dans la grande Histoire qui aurait pour centre névralgique le bassin du Congo » note-t-il.
On le sait, l’histoire n’est pas la mémoire. C’est précisément l’épicentre du conflit.
Et dans la vilénie de cette séquence, qui a entaché l’amour de soi entre autres horreurs, où potentiellement point la rancune, dans un horizon de surcroit miné par les querelles actuelles, l’auteur, avec une habilité qui tient du miracle romanesque, parvient à tenir toutes les tiges de ce bouquet. La composition florale qui en résulte est belle et porteuse. Si l’on peut par moment, craindre l’aridité souvent propre au récit documentaire, et une forme de retenue trop perceptible la langue, elle est pourtant là, fine, l’humour efficace, et en tête des réussite, l’envergure d’un travail de documentation impressionnant que l’on sent et qui déjoue la sécheresse de l’histoire, pour offrir un objet artistique. Et l’auteur oppose à ceux qui pourraient trouver son texte moins spontané, expurgé, comme le titre, de sa verve, ceci : « …A mes yeux, ce ne sont pas les histoires rocambolesques ou porteuses de bons sentiments qui font la littérature, mais bien l’art et la manière avec lesquels l’histoire la plus insignifiante se voit offrir les plus beaux atours esthétiques pour s’ériger en pur régal intellectuel »
Résultat logique. Un bel accueil du Ventre dont les spasmes résonnent partout grâce aux co-éditions et traductions annoncées, partout dans le monde, qui décuplent le lectorat et signent la marque de l’agence littéraire de Pierre Astier, dénicheur de talent, ancien éditeur, qui choie une belle écurie où figure en bonne place Blaise Ndala. Les notes sont ainsi globalement élogieuses, sur ce roman, dont le titre porte sa sobriété, des allures d’entrailles, promesses que le livre tient. Une stature d’abord saluée par des prix : Prix du livre d’Ottawa en 2015 pour J’irai danser sur la tombe de Senghor ; Prix littéraire Émergence de l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français, et « Grand lauréat du Combat national des livres de Radio-Canada 2019 » pour Sans capote ni Kalachnikov. Un beau succès que l’iconoclaste et vieux routard togolais des lettres africaines, Sami Tchak, salue : « Blaise Ndala est de ces écrivains qui se confrontent sans le détour d’une langue très personnelle au réel pour le ciseler au cœur des faits bien connus, ce qui exige une grande rigueur, et cet auteur est rigoureux. Il apporte une voix solide sans hurlements à nos lettres et contribue à leur diversité dans une certaine permanence des thématiques. »
L’art romanesque et la matière historique
L’Histoire reste son dada, à Blaise Ndala. Aller y fouiller, y chatouiller les angles morts narratifs, y épanouir un sens créatif porté par une vision intellectuelle et une pensée, celle qu’on pourrait qualifier de lucidité bienveillante qui défie les extrêmes par l’intelligence raisonnée de la radicalité. Cela fait un bel ensemble, une œuvre naissante, cohérente et multiple, qui gravite autour de cette orbite historique.
Dans j’irai danser sur la tombe de Senghor, c’est autour du combat de boxe légendaire entre Ali et Foreman, « The Rumble in the Jungle », que l’auteur visite pour saisir les milliers de nuances du sépia des années qui cristallisent les nostalgies à travers les lunettes de ce moment. Même énergie, pour voir le Congo meurtri par la guerre, dans Sans capote ni kalachnikov, dans lequel l’incursion dans le cinéma achève la touche romanesque dans le drame. En augmentant le réel, en le détournant, la fiction vient y jeter une féroce lumière, mais surtout étend le domaine des possibilités, pour mieux entrevoir ce que l’acuité ne voit pas : l’ineffable, l’indicible. Une sacrée œuvre en mouvement qui a déjà valu à l’auteur des distinctions, et l’intérêt du cinéaste Rachid Bouchareb qui a acquis les droits pour l’adaptation de ce premier roman. On note aussi les recensions dans les revues le plus prestigieuses, un ancrage définitif dans un paysage, où il faut désormais compter avec lui.
Une tonalité que l’on retrouve soulignée par ses pairs qui se sont penchés sur son travail romanesque, et ne sont pas avares dans leur appréciation. Mohamed Mbougar Sarr, autre valeur sûre de la scène littéraire, apprécie l’esprit littéraire de son comparse : « Ce qui est intéressant avec Blaise Ndala, c’est qu’il croit véritablement au pouvoir heuristique du roman, à son pouvoir de révélation ou de découverte. Révéler ou découvrir quoi ? La vérité -ou une part de vérité- de l’Histoire. On peut dégager aujourd’hui une tendance globale de la littérature africaine d’expression française, dans laquelle les romans se placent dans un dialogue frontal et serré avec des événements ou de situations historiques réelles, afin de leur donner une autre interprétation ou lecture. Ndala, en trois romans, est devenu un des écrivains les plus intéressants de cette démarche, qui n’est pas neuve, mais envisage de manière plus complexe, sans colère ni militantisme aveugle, les rapports entre fiction, politique et histoire. » On note d’ailleurs une proximité d’approche entre les deux auteurs, tant Blaise Ndala pense aussi son objet. Pour lui la fiction affine la vue et les références sont nombreuses : « Là où le réel semble fournir des réponses toutes faites à la blessure narcissique qui défigure la mémoire d’un pays dont l’immense potentiel humain et socio-économique aurait dû rimer avec dignité et prospérité, la fiction ouvre le champ des questionnements. Elle interroge le décor et son envers. Elle soupèse le discours, donne à entendre le non-dit. Pour l’écrivain, elle rend possible les hypothèses, encourage le doute, impose la nuance, afin que du sort et du devenir de l’objet complexe qu’est le Congo, je puisse avoir la prétention de ruminer autre chose que la dictature du réel, ses certitudes. » Le voilà, sous le mentorat de l’auteur de l’art du roman, le tchèque et incontournable Milan Kundera, chez qui le genre romanesque trouve grâce dans cette force-sagesse, de la distance, qui réchappe des certitudes, grâce aux questionnements. Une approche littéraire marquée par une vue plus globale, une pensée assise, une manière d’aborder le texte, et un environnement particulier. Ensemble d’éléments fondateurs d’une identité littéraire mûre et mature, avec une vraie voix, déjà atypique.
Le commun et l’atypique
Et pourtant ce n’était pas gagné ! Dans le foisonnant Congo littéraire, où toutes les espèces, les styles, les genres, les écoles, cohabitent ; jusqu’à faire des deux Congos, en soi, le ventre palpitant de créativité de l’Afrique, il n’est pas aisé de se frayer un chemin sans marcher sur les pas des devanciers. Ils sont tous là, avec leur ombre potentiellement intimidante ou injonctive : le classicisme d’un Emmanuel Dongala, la verve imprévisible mais si essentielle de Sony Labou Tansi, la force tranquille d’Henri Lopez, ou encore la poésie drolatique de Alain Mabanckou, entre autres. Avec de tels ascendants, comment honorer l’héritage et s’en émanciper ? En à peine trois romans, le pari semble réussi, tant Blaise Ndala ne ressemble à aucun autre, même s’il revendique la filiation de Sony Labou Tansi, avec lequel il entretient une relation toute particulière : « Je devrais dire que c’est après avoir compris étant jeune que jamais je ne réussirais à devenir un autre Sony Labou Tansi que j’ai trouvé à la fois ma voix et ma voie. » Un hommage tout particulier, à ce maître qui en peu de temps, a laissé une grande empreinte dans le monde littéraire africain. Cette gratitude ne se traduit pourtant pas dans une proximité, ni des thèmes, ni de l’écriture, ce qui la rend d’autant plus belle. A sonder en effet, le ventre de Sony Labou Tansi, plein d’entrailles, de chair, de fluide, de sang, temple fécond et frénétique, on ne retrouve pas le même contenu dans le ventre de Blaise Ndala, bien moins gargouillant, où l’éclat tient dans le minimalisme. Peut-on rêver meilleure relation avec un mentor que l’admiration sans l’emprise ?
Il s’en forme ainsi, un sacré pedigree pour ce juriste de formation qui trouve d’ailleurs, des similitudes entre l’écriture télégraphique du droit et le roman aux prix d’un audacieux parallèle qui ne manque pas de pertinence : « Il y a plus de ressemblance entre le langage, je devrais dire la verve du droit, et le langage romanesque, qu’il n’y paraît. Prenez donc les notes de plaidoirie de n’importe quel ténor du barreau ou écoutez-le plaider avec hardiesse. Rendez l’oreille aux trémolos dans sa voix, surveillez l’ondulation de ses envolées aux courbes des signes de ponctuation, soyez attentif aux figures de style, écoutez-le moduler le ton en se jouant de l’attention de son auditoire, surveillez les trésors d’imagination déployés pour susciter la pitié de tel jury majoritairement féminin, l’empathie de tel juge aux portes de la retraite, la sidération de tel public, et vous verrez à quel point le droit, en particulier le droit judiciaire, est le pays du roman et de la dramaturgie. »
La vocation, les combats et l’horizon
Né dans le Zaïre de Mobutu, Blaise Ndala est l’ainé d’une famille de 4 enfants. Pensionnaire de l’internat du Collège de la fraternité de Kikwit, il attrape le « virus de la lecture et de l’écriture » initié par le père. La fréquentation assidue de la bibliothèque de l’alliance franco-zaïroise de la ville et les dictées de Bernard Pivot, contribuent à asseoir la passion. Le théâtre aussi et ce souvenir précis qui émerge de sa mémoire « Impossible d’oublier que c’est à un rôle incarné dans Les armes et les larmes de Soweto, une pièce de création zaïroise qui revisitait les émeutes raciales de Soweto de 1976, que je dois ma vocation pour le droit et plus précisément pour les droits humains, domaine dans lequel j’exerce encore aujourd’hui au sein de la fonction publique canadienne » dans la province de l’Ontario. L’idole première c’est la mère. Elle par qui, avec le père et le grand-père maternel, s’enracinent les valeurs familiales qu’ils s’efforcent d’entretenir : « le dépassement de soi, l’abnégation, la loyauté, la quête de justice ».
Même s’il a l’élégance de laisser les lecteurs voir s’il les honore ou pas. Direction ensuite la Belgique, et le Canada, où il est désormais établi. Et les autres références sont là, celles qui bercèrent l’enfant, accompagnent l’homme et nourrissent l’auteur. Pêle-mêle, Gabriel García Márquez le père colombien du réalisme magique dont on retrouve des échos dans le « réalisme endiablé » de Blaise Ndala. L’épaisseur intellectuel d’un sanctuaire, aussi auteur de L’invention de l’Afrique, Valentin-Yves Mudimbe. L’accoucheur de conscience et de psychologie russe, Fiodor Dostoïevski. L’inénarrable inventeur de langue littéraire, l’ivoirien Ahmadou Kourouma. Le fondamental et précurseur nigérian Chinua Achebe. L’auteur de Le Ventre de Paris, le naturaliste Émile Zola. Et la liste est longue, incomplète. Ça en fait du beau monde, de beaux patriarches, chez qui il puise, inspiration et qu’il repaye en gratitude.
Comment avec cette trajectoire, ne pas s’émouvoir de la tragédie continue qui secoue le Congo ? Comment défier l’impuissance, congédier le mauvais sort et lutter avec les armes littéraires et intellectuelles ?
« C’est en tout cas ce que j’ai essayé de faire en trois temps, en interrogeant le cadeau mirifique de Mobutu aux Zaïrois avec le combat du siècle de Mohamed Ali et George Foreman en 1974 ; avec le cycle de violences politique et armée dans le Kivu ; avec notre long chemin dans les tranchées de l’Histoire en compagnie des Belges, que les Congolais appellent en lingala « ba noko », les oncles » tente-t-il.
Au rayon des question, une autre se pose au détour de la réflexion ! Comment faire face à ce « surmoi » qui pèse sur l’auteur africain, pris entre les feux croisés des assignations à produire et à se définir une identité. La question paraît le chatouiller et il tonne d’abord : « Pour être franc, c’est un débat auquel je n’accorde aucun intérêt » et donne ensuite plus de substance : « Que des écrivains d’origine africaine et vivant hors du continent éprouvent le besoin de « justifier » ou de se « définir » constamment est un exercice dont je n’ai jamais réussi à comprendre ni le sens ni l’enjeu véritable au-delà du charivari dont se berce le tandem franco-africain » On sent que le lancinant débat, qui survit aux générations diverses, et qui donne à l’identité des inflexions carcérales, semble l’agacer, mais comme toujours avec lui, une certaine profondeur et une inclination naturelle à la pédagogie viennent étouffer toute acrimonie. Il finit par répondre, sans détour :
« Point de mystère : je suis à la fois un auteur africain et un auteur canadien, franco-ontarien si je veux ajouter un détail qui parlera aux canadiens, n’en déplaise aux prophètes des identités exclusives. Si on veut à tout prix me situer et qu’on n’y parvient pas après ce qui précède, il faudra alors lire mes livres. J’y suis, sous toutes les coutures imaginables. »
Pour l’enfant de Kikwit, qui se passionne pour le foot et la musique, le route a été déjà longue et la perspective semble dégagée. Comment résoudre l’équation du dialogue plus direct avec le lectorat africain, souvent inaccessible par déficit d’une structure plus inclusive ? Il se veut optimiste en pointant la jeunesse de la littérature au Congo « Le Congo, à l’instar de n’importe quel pays africain, est un État jeune dont l’histoire littéraire n’a pas un siècle, si je remonte aux premiers écrits de nos pionniers, Paul Lomami Tshibamba et Antoine-Roger Bolamba. Tenter un parallélisme avec n’importe quel pays européen ou même avec un vieux pays comme Haïti que je connais bien et dont j’adore la littérature, serait pour le moins maladroit ». Quel canal investir, quel genre, pour mieux pallier les déficits ? Le cinéma a eu cette vertu, Ousmane Sembène, l’écrivain et cinéaste sénégalais, a troqué d’ailleurs la plume pour la caméra, pour mieux « toucher ». Pour Blaise Ndala le théâtre a cette capacité aussi : « Le théâtre est sans doute la forme de fiction qui réussit le mieux à bousculer l’ordre établi et à nourrir une « conscience de tracteur », pour reprendre justement le titre d’une pièce écrite par le créateur du Rocardo Zulu Théâtre de Brazzaville, Sony Labou Tansi. Et ce n’est pas le doyen Ngugi wa Thiong’o qui dira le contraire, je parie. » Dans ce même souci de proximité, écrire en lingala ou en kikongo un jour ? « J’écris parfois des textes courts, en lingala et en kikongo, principalement de la poésie. Il n’y a pour le moment aucun projet éditorial à cet égard […] » répond-il.
Une figure totale promise au plus bel avenir, et dont les qualités humaines ne sont pas en reste. Une bienveillance que note encore Mohamed Mbougar Sarr : « Du reste, au-delà du discours, Ndala, qui a le chic d’être un chic Monsieur, ce qui l’honore, n’oublie jamais le plaisir de la langue. La sienne ne cède pas à l’attrait parfois facile du chaos : elle conserve en tout lieu une densité, une tenue, qui me plaisent, même si je crois qu’elle pourrait être plus audacieuse par moments, sans perdre son assise classique. Finalement, toute l’anatomie parcourue, on n’en voudra pas aux prophètes de la rue Gaston Tessier. On leur rendra même hommage de nous avoir permis ce voyage dans le Ventre de Blaise Ndala. Et rien d’autre !
Un commentaire
C’est bien – merci.