Panafricana 2007
Pour la septième édition, Panafricana revient en vertue d’incroyables efforts et avec la passion qui la caractérise pour raconter une Afrique différente à travers les images
Français
Les films plus récents et les milles facettes de l’Afrique contemporaine vues par rapport aux regards des réalisateurs africains, italiens et internationaux.
Le programme, qui se présente en dix différentes sections, vitrines et rétrospectives, fait participer trois prestigieux écrans romains (Académie de France-Villa Medici, Cinéma Trevi-Cineteca Nazionale et Centre Culturel Saint-Louis de France) et s’enrichit de tables rondes, rencontres, hommages et présentations.
Organisé par l’Association Culturelle Yeelen avec le soutien de’Regione Lazio- Assessorato alla Cultura Spettacolo e Sport’,’Comune di Roma-Assessorato alle Politiche Giovanili, ai Rapporti con le Università, alla Sicurezza’, Ambassade de France-Service Culturel BCLA et Groupe des Missions diplomatiques francophones à Rome, le festival est réalisé en collaboration avec l’Université Roma Tre-Département Communication et Spectacle et le Cours d’études en DAMS, l’Académie de France-Villa Medici, le’Centro Sperimentale di Cinematografia-Cineteca Nazionale’, Centre Culturel Saint-Louis de France, en partenariat avec’Napis-Sottotitoli elettronici’ et avec la contribution de Autocentri Balduina, Gruppo Rosati e Groupama Assurances. Mobility Partner du festival est Atac. Le Partenaire Média du festival est Raisat, qui suivra le festival à travers Raisat Web Channel.
Les Sections
Panafricana 2007 accueillera quelques uns des films africains plus récents, en avantpremières ou en provenances des festivals internationaux plus importants.
Parmis lesquelles, Ezra, vainqueur du Fespaco 2007, réalisé par le nigérian Newton Aduaka sur le trouble vécu par les enfants soldats et deux avant-premières nationales: The World Unseen de l’écrivaine anglo-sudafricaine Shamim Sarif – une intense histoire d’amour saphique dans l’Afrique du Sud de l’apartheid – et le documentaire Nüba d’or et de lumière de la réalisatrice Izza Genini, un passionnant voyage dans l’univers musical marocain, signé par la productrice de Transes (le film musical restauré récemment par la World Cinema Foundation de Martin Scorsese).
Leçons de cinéma est dédiée au réalisateur et historien Burkinabé Gaston Kaboré, un des pères fondateurs du cinéma de la « patrie des hommes intègres » (c’est l’ étymologie de Burkina Faso, l’ex Haute-Volta baptisée ainsi par le président Thomas Sankara).
La section prévoit une rétrospective de ses films dans la salle Michel Piccoli de Villa Medici, una table ronde à Villa Medici (5 décembre) e une Master Class à l’Universitée Roma Tre (7 décembre). Une occasion pour rencontrer un maître et (re)découvrir certains classiques africains, de Wend Kuuni (1982) à Buud Yam (1997), et découvrir les projets et les activités de l’ Ecole de Cinéma Imagine fondée par lui-même à Ouagadougou.
Italiens en Afrique (1949-73) continue le discours commencé l’année dernière avec la rétrospective sur le cinéma colonial et présente l’Afrique vue par l’imaginaire cinématographique italien, de l’après-guerre jusqu’au début des années soixante-dix, dans toutes les nuances possibles, comme centre de la narration ou comme toile de fond: de la parodie des films exotiques-coloniaux (Totò le Mokò) au peplum (Cartagine in fiamme) jusqu’au cinéma de reportage (Congo vivo) et d’engagement (I dannati della terra, A proposito dell’Angola).
Cantiere Europa veut jeter un regard différent sur les nouvelles géographies – physiques et humaines – qui se créent dans nos sociétés en évolution constante, paysages urbains et ruraux qui se confrontent avec les « différences » – niées ou mises en valeurs – pour ceux qui arrivent de l’autre rive de la méditerranée.
Signalons au passage trois avantpremières nationales: L’Autre moitié du Suisse Rolando Colla – où deux frères d’origine algérienne se trouvent impliqués, fronts opposés, dans la lutte au terrorisme – et deux films de l’hollandais Albert ter Heerdt – Kicks et Shouf shouf habibi ! – deux comédies aigres-douces sur les communautés maghrébines en Hollande.
Panafricana Kidz est la section plus spectaculaire et « légère » pour faire participer le jeune public, mais pas seulement. Nous proposons deux films d’exception. En avant première nationale le long-métrage d’animation La Reine Soleil du français Thomas Leclerc: une princesse égyptienne se rebelle au pouvoir de son père le Pharaon et part à la recherche de sa mère, Nefertiti, ancienne divinité en exil dans une île lointaine. Une métaphore sur le pouvoir féminin et sur la force de la connaissance. En outre, le film biographique Michou d’Auber de Thomas Gilou – avec Gérard Depardieu, Nathalie Baye et Mathieu Amalric: situé durant la guerre d’Algérie, le film raconte l’histoire vraie – bien que romancée – de Messaoud Hattou, auteur du scénario et acteur d’origine algérienne qui a aussi joué dans deux célèbres films de Merzak Allouache, Bab el-Oued City et Chouchou.
Sguardoitaliano rassemble une sélection de titres récents – documentaires et fictions – réalisés par les réalisateurs italiens, ou d’origine africaine résidents en Italie. Ces longs et courts-métrages nous offrent un regard sur le rapport entre l’Italie et le continent africain et tout ce qui peut naître à partir de la rencontre des deux cultures, comme dans Lettere dal Sahara de Vittorio De Seta, Adil e Yussuf de Claudio Noce, Un giorno particolare de Adil Tanani, Guinea Pig de Antonello De Leo, Zakaria de Gianluca e Massimiliano De Serio.
Invitation au voyage est le journal de bord du festival, l’espace où nous avons rassemblé des titres « hors format » qui nous emmènent, à travers des parcours familiers et en même temps inconnus, vers les chemins d’une Afrique entièrement à (re)découvrir, entre l’home movie (Le Zombie de Lili Hinstin, Douz de Ali Chemmem) et le reportage (Città biblioteche nel deserto de Rossella Piccinino, Talam Marocco de Roberto Minini-Merot).
En Homevideo Free Zone il y’aura une place pour des titres d’intérêt panafricain sortis pour le marché homevideo italien, en collaboration avec certains distributeurs. Parmi lesquels, Lucky Red avec le récent Daratt (2006) de Mahamat-Saleh Haroun et 20th Century Fox Home Entertainment avec deux classiques comme Les neiges du Kilimandjaro (1952) de Henry King et le western blaxploitation La revanche de Jessie Lee (1993) de Mario Van Peebles.
L’année 2007 a hélas été marquée par la disparition de nombreuses personnalités du cinéma africain et c’est aussi l’année de nombreux anniversaires importants.
Panafricana compte évoquer tous ces événements en rendant certains Hommages.
Réalisé avec la collaboration de Lucky Red, l’hommage à Sembène Ousmane (le réalisateur sénégalais considéré comme le Père du cinéma africain, disparu le 9 juin 2007) prévoit la projection du film Moolaadé (2004) et un souvenir du réalisateur par Gaston Kaboré.
Un juste hommage sera rendu aussi au producteur tunisien Ahmed Bahaeddine Attia (décédé le 10 aoùt 2007), qui a soutenu certaines des plus importantes voix du cinéma africain contemporain, parmi lesquelles Nouri Bouzid, invité des Leçons de cinéma de Panafricana 2006. Un hommage lui sera rendu avec la projection du film Po di sangui du réalisateur Flora Gomes.
Les quarante ans de la mort de Che Guevara seront l’occasion pour rappeler les liens profonds entre l’Afrique et Cuba, durant les années de combats pour la libération du colonialisme, à travers le magnifique documentaire – co-produit par Arte – Cuba, une odyssée africaine par la réalisatrice égyptienne d’origine Libanaise Jihan El Tahri.
Cette année est aussi celle du centenaire de la naissance d’Alberto Moravia. Grâce à la collaboration avec Rai Teche nous aurons moyen de revoir les reportages télévisés que l’écrivain – et infatigable voyageur – a écrit et réalisé sur l’Afrique, en collaboration avec Dacia Maraini, Gianni Barcelloni, Andrea Anderman.
Enfin, participant aux initiatives du comité Italien Sankara XX Anniversaire, le festival rendra hommage à Thomas Sankara, le « président rebelle » du Burkina Faso, assassiné il y’a vingt ans lors d’un coup d’état, le 15 octobre 1987, après quatre ans de révolution pacifique où le jeune leader (âgé de 37 ans) avait porté un des pays les plus pauvres au monde à « rechercher le bonheur » et à « oser inventer l’avenir » à travers les grandes réformes sur le territoire politique, économique et culturel.
La soirée d’ouverture, samedi 1 décembre à Villa Medici, sera réalisée en collaboration avec Amref, en occasion des 50 ans de l’Ong et de la journée mondiale contre le Sida.
Dans le cours de la soirée nous présenterons le documentaire de Giovanni Piperno This Is My Sister et l’installation « Scatti di strada« , un récit photographique des enfants de la rue à Nairobi, par Giuliano Matteucci et réalisé avec une trentaine d’appareils photos jetables utilisés par les jeunes de Kawangware et Withaka, deux des plus grands bidonvilles de Nairobi. L’installation restera ouverte à Villa Medici pendant la durée du festival, tous les jours de 18 à 21 heures.
Panafricana est un projet de
Associazione Culturale Yeelen
CP 5538 Roma Torpignattara
00177 Roma
Accademia di Francia-Villa Medici
viale Trinità dei Monti 1
Cinema Trevi-Cineteca Nazionale
vicolo del Puttarello 25
Centre Culturel Saint-Louis de France
Largo Toniolo 20
Ingresso sala cinema:
Via Santa Giovanna d’Arco 3
Le programme, qui se présente en dix différentes sections, vitrines et rétrospectives, fait participer trois prestigieux écrans romains (Académie de France-Villa Medici, Cinéma Trevi-Cineteca Nazionale et Centre Culturel Saint-Louis de France) et s’enrichit de tables rondes, rencontres, hommages et présentations.
Organisé par l’Association Culturelle Yeelen avec le soutien de’Regione Lazio- Assessorato alla Cultura Spettacolo e Sport’,’Comune di Roma-Assessorato alle Politiche Giovanili, ai Rapporti con le Università, alla Sicurezza’, Ambassade de France-Service Culturel BCLA et Groupe des Missions diplomatiques francophones à Rome, le festival est réalisé en collaboration avec l’Université Roma Tre-Département Communication et Spectacle et le Cours d’études en DAMS, l’Académie de France-Villa Medici, le’Centro Sperimentale di Cinematografia-Cineteca Nazionale’, Centre Culturel Saint-Louis de France, en partenariat avec’Napis-Sottotitoli elettronici’ et avec la contribution de Autocentri Balduina, Gruppo Rosati e Groupama Assurances. Mobility Partner du festival est Atac. Le Partenaire Média du festival est Raisat, qui suivra le festival à travers Raisat Web Channel.
Les Sections
Panafricana 2007 accueillera quelques uns des films africains plus récents, en avantpremières ou en provenances des festivals internationaux plus importants.
Parmis lesquelles, Ezra, vainqueur du Fespaco 2007, réalisé par le nigérian Newton Aduaka sur le trouble vécu par les enfants soldats et deux avant-premières nationales: The World Unseen de l’écrivaine anglo-sudafricaine Shamim Sarif – une intense histoire d’amour saphique dans l’Afrique du Sud de l’apartheid – et le documentaire Nüba d’or et de lumière de la réalisatrice Izza Genini, un passionnant voyage dans l’univers musical marocain, signé par la productrice de Transes (le film musical restauré récemment par la World Cinema Foundation de Martin Scorsese).
Leçons de cinéma est dédiée au réalisateur et historien Burkinabé Gaston Kaboré, un des pères fondateurs du cinéma de la « patrie des hommes intègres » (c’est l’ étymologie de Burkina Faso, l’ex Haute-Volta baptisée ainsi par le président Thomas Sankara).
La section prévoit une rétrospective de ses films dans la salle Michel Piccoli de Villa Medici, una table ronde à Villa Medici (5 décembre) e une Master Class à l’Universitée Roma Tre (7 décembre). Une occasion pour rencontrer un maître et (re)découvrir certains classiques africains, de Wend Kuuni (1982) à Buud Yam (1997), et découvrir les projets et les activités de l’ Ecole de Cinéma Imagine fondée par lui-même à Ouagadougou.
Italiens en Afrique (1949-73) continue le discours commencé l’année dernière avec la rétrospective sur le cinéma colonial et présente l’Afrique vue par l’imaginaire cinématographique italien, de l’après-guerre jusqu’au début des années soixante-dix, dans toutes les nuances possibles, comme centre de la narration ou comme toile de fond: de la parodie des films exotiques-coloniaux (Totò le Mokò) au peplum (Cartagine in fiamme) jusqu’au cinéma de reportage (Congo vivo) et d’engagement (I dannati della terra, A proposito dell’Angola).
Cantiere Europa veut jeter un regard différent sur les nouvelles géographies – physiques et humaines – qui se créent dans nos sociétés en évolution constante, paysages urbains et ruraux qui se confrontent avec les « différences » – niées ou mises en valeurs – pour ceux qui arrivent de l’autre rive de la méditerranée.
Signalons au passage trois avantpremières nationales: L’Autre moitié du Suisse Rolando Colla – où deux frères d’origine algérienne se trouvent impliqués, fronts opposés, dans la lutte au terrorisme – et deux films de l’hollandais Albert ter Heerdt – Kicks et Shouf shouf habibi ! – deux comédies aigres-douces sur les communautés maghrébines en Hollande.
Panafricana Kidz est la section plus spectaculaire et « légère » pour faire participer le jeune public, mais pas seulement. Nous proposons deux films d’exception. En avant première nationale le long-métrage d’animation La Reine Soleil du français Thomas Leclerc: une princesse égyptienne se rebelle au pouvoir de son père le Pharaon et part à la recherche de sa mère, Nefertiti, ancienne divinité en exil dans une île lointaine. Une métaphore sur le pouvoir féminin et sur la force de la connaissance. En outre, le film biographique Michou d’Auber de Thomas Gilou – avec Gérard Depardieu, Nathalie Baye et Mathieu Amalric: situé durant la guerre d’Algérie, le film raconte l’histoire vraie – bien que romancée – de Messaoud Hattou, auteur du scénario et acteur d’origine algérienne qui a aussi joué dans deux célèbres films de Merzak Allouache, Bab el-Oued City et Chouchou.
Sguardoitaliano rassemble une sélection de titres récents – documentaires et fictions – réalisés par les réalisateurs italiens, ou d’origine africaine résidents en Italie. Ces longs et courts-métrages nous offrent un regard sur le rapport entre l’Italie et le continent africain et tout ce qui peut naître à partir de la rencontre des deux cultures, comme dans Lettere dal Sahara de Vittorio De Seta, Adil e Yussuf de Claudio Noce, Un giorno particolare de Adil Tanani, Guinea Pig de Antonello De Leo, Zakaria de Gianluca e Massimiliano De Serio.
Invitation au voyage est le journal de bord du festival, l’espace où nous avons rassemblé des titres « hors format » qui nous emmènent, à travers des parcours familiers et en même temps inconnus, vers les chemins d’une Afrique entièrement à (re)découvrir, entre l’home movie (Le Zombie de Lili Hinstin, Douz de Ali Chemmem) et le reportage (Città biblioteche nel deserto de Rossella Piccinino, Talam Marocco de Roberto Minini-Merot).
En Homevideo Free Zone il y’aura une place pour des titres d’intérêt panafricain sortis pour le marché homevideo italien, en collaboration avec certains distributeurs. Parmi lesquels, Lucky Red avec le récent Daratt (2006) de Mahamat-Saleh Haroun et 20th Century Fox Home Entertainment avec deux classiques comme Les neiges du Kilimandjaro (1952) de Henry King et le western blaxploitation La revanche de Jessie Lee (1993) de Mario Van Peebles.
L’année 2007 a hélas été marquée par la disparition de nombreuses personnalités du cinéma africain et c’est aussi l’année de nombreux anniversaires importants.
Panafricana compte évoquer tous ces événements en rendant certains Hommages.
Réalisé avec la collaboration de Lucky Red, l’hommage à Sembène Ousmane (le réalisateur sénégalais considéré comme le Père du cinéma africain, disparu le 9 juin 2007) prévoit la projection du film Moolaadé (2004) et un souvenir du réalisateur par Gaston Kaboré.
Un juste hommage sera rendu aussi au producteur tunisien Ahmed Bahaeddine Attia (décédé le 10 aoùt 2007), qui a soutenu certaines des plus importantes voix du cinéma africain contemporain, parmi lesquelles Nouri Bouzid, invité des Leçons de cinéma de Panafricana 2006. Un hommage lui sera rendu avec la projection du film Po di sangui du réalisateur Flora Gomes.
Les quarante ans de la mort de Che Guevara seront l’occasion pour rappeler les liens profonds entre l’Afrique et Cuba, durant les années de combats pour la libération du colonialisme, à travers le magnifique documentaire – co-produit par Arte – Cuba, une odyssée africaine par la réalisatrice égyptienne d’origine Libanaise Jihan El Tahri.
Cette année est aussi celle du centenaire de la naissance d’Alberto Moravia. Grâce à la collaboration avec Rai Teche nous aurons moyen de revoir les reportages télévisés que l’écrivain – et infatigable voyageur – a écrit et réalisé sur l’Afrique, en collaboration avec Dacia Maraini, Gianni Barcelloni, Andrea Anderman.
Enfin, participant aux initiatives du comité Italien Sankara XX Anniversaire, le festival rendra hommage à Thomas Sankara, le « président rebelle » du Burkina Faso, assassiné il y’a vingt ans lors d’un coup d’état, le 15 octobre 1987, après quatre ans de révolution pacifique où le jeune leader (âgé de 37 ans) avait porté un des pays les plus pauvres au monde à « rechercher le bonheur » et à « oser inventer l’avenir » à travers les grandes réformes sur le territoire politique, économique et culturel.
La soirée d’ouverture, samedi 1 décembre à Villa Medici, sera réalisée en collaboration avec Amref, en occasion des 50 ans de l’Ong et de la journée mondiale contre le Sida.
Dans le cours de la soirée nous présenterons le documentaire de Giovanni Piperno This Is My Sister et l’installation « Scatti di strada« , un récit photographique des enfants de la rue à Nairobi, par Giuliano Matteucci et réalisé avec une trentaine d’appareils photos jetables utilisés par les jeunes de Kawangware et Withaka, deux des plus grands bidonvilles de Nairobi. L’installation restera ouverte à Villa Medici pendant la durée du festival, tous les jours de 18 à 21 heures.
Panafricana est un projet de
Associazione Culturale Yeelen
CP 5538 Roma Torpignattara
00177 Roma
Accademia di Francia-Villa Medici
viale Trinità dei Monti 1
Cinema Trevi-Cineteca Nazionale
vicolo del Puttarello 25
Centre Culturel Saint-Louis de France
Largo Toniolo 20
Ingresso sala cinema:
Via Santa Giovanna d’Arco 3
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