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Ciné Droit Libre 2008 à Abidjan
Semfilms Burkina décentralise le festival à Abidjan. Autour de 15 films.

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CDL A ABIDJAN
Du 10 au 13 juillet à Abidjan en Côte d’Ivoire, Ciné Droit Libre se régionalise. En partenariat avec ciné connexion de RCI, Semfilms Burkina décentralise le festival à Abidjan. Autour de 15 films et sur le même principe, le public abidjanais aura l’occasion de vivre ce festival spécial du 10 au 13 juillet prochain. Le cas Guy-André Kieffer, la problématique de la presse en RCI pendant et après la crise, l’impunité en RDC au Cameroun, l’exploitation des ressources de l’Afrique à l’exemple du Nigeria etc. sont autant de questions qui seront traitées lors de ciné Droit Libre spécial Abidjan.


PRÉSENTATION DU FESTIVAL « CINÉ DROIT LIBRE »

« Ciné Droit Libre » est un festival autour de films engagés pour la cause des droits de l’homme et de la liberté d’expression. Pendant quatre soirées successives, dans des lieux assez bien connus les films seront projetés en présence d’un réalisateur, d’un journaliste ou d’un militant des droits de l’homme, invités à l’occasion, pour débattre avec les cinéphiles.

« Ciné Droit Libre » s’est fixé comme objectif de donner une plateforme aux cinéastes et journalistes du monde entier dont les œuvres (des films portant sur les droits humains et la liberté de la presse) sont censurées ou ont eu des difficultés de diffusion.
Une série de films sera sélectionnée à travers le monde pour être programmée à cette occasion. Un intérêt particulier sera porté sur l’Afrique.
Plusieurs invités de marque sont prévus pour animer les projections-débats.
« Ciné Droit Libre » est le cinéma qui va droit au but sur les questions liées aux droits humains et à la liberté d’expression, c’est également un cinéma qui se veut libre d’expression et d’accès.

LES OBJECTIFS

OBJECTIF PRINCIPAL :
Inciter à l’action par la diffusion des films engagés.
Le festival vise comme principal objectif à mettre le cinéma au service des droits humains et de la liberté de la presse. Pour que le monde tourne plus droit, il faut que les défenseurs et les victimes des droits de l’homme montrent le vrai visage de leurs bourreaux. Les films sont un des multiples moyens pour le faire. L’Afrique est un des continents où les droits de l’homme sont le plus souvent violés, où des gens, dans l’anonymat, souffrent et meurent dans le silence de l’inaction des autres. Ciné Droit Libre ambitionne d’inciter à l’action tous les acteurs (politique, professionnels des médias et des droits humains, citoyens victimes, bourreaux etc.). Ciné Droit Libre veut relever le défi du cinéma militant.

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES :
– Diffuser des films documentaires et fiction réalisés sur les thèmes des droits humains et la liberté de la presse.
Il est aisé de constater que la diffusion de films en Afrique est loin d’être une tâche facile. Encore plus difficile pour les films qui abordent des problématiques hautement sensibles comme la liberté de la presse, les droits humains. Un festival atypique vient apporter sa touche particulière en offrant un cadre presque informel pour voir des films aussi bien africains que venant du monde entier.
– Exposer et dénoncer à travers les films les atteintes ou violations des droits fondamentaux (vivre, s’exprimer, s’informer, filmer, diffuser ses idées).
Souvent un seul film de 20 ou 30 minutes, peut valoir plusieurs jours de débats et d’ateliers ou de séminaires autour d’un même sujet. Le festival de ces films devient alors une occasion de dénoncer certaines violations des libertés fondamentales comme celle de la presse ou de certains droits élémentaires. Ce festival est également un puissant moyen de sensibilisation sur le respect de ces libertés et de ces droits fondamentaux.

– Inciter les citoyens et les militants des droits humains et des libertés d’expression à l’action.
Nous croyons que le film peut inciter à l’action citoyenne.

LES GRANDS AXES DU FESTIVAL

– Les projections débats
Le credo « un film, un thème, un débat » se traduira par la programmation de films autour des deux thématiques principaux : les films sur les droits humains et les films sur la liberté de la presse. Pour chaque film, trois acteurs interviendront : un modérateur, un invité maîtrisant le thème traité par le film (le réalisateur, un journaliste, un activiste des droits humains) et le public spectateur. Les projections se tiendront aussi bien au Goethe Institut-centre culturel allemand-, à l’université d’Abidjan et au Palais de la culture de Treichville.

– Le forum du festival

Thème principal : « Médias, Elections et paix en Côte d’Ivoire »


Selon Reporter Sans Frontière, « la Côte d’Ivoire, coupée en deux depuis septembre 2002, connaît un grand pluralisme, dispose d’outils de régulation démocratiques et n’emprisonne plus légalement les journalistes. Mais elle est l’un des pays les plus dangereux en Afrique pour les professionnels de presse locaux comme étrangers. » On peut dire qu’aujourd’hui, il y a une transformation profonde des médias jadis armés pour la guerre vers des médias de la promotion de la paix. Depuis la signature de l’accord de paix entre les deux parties belligérantes, le pouvoir d’Abidjan et l’ex-rébellion, le 4 mars 2007 dernier à Ouagadougou, le pays vit une dynamique de paix et de réconciliation. Et les médias ont décidé à l’unisson d’accompagner cet enthousiasme pour la paix. Aux attaques et autres articles au vitriol, ont fait place des appels à la cohésion sociale, à l’entente et au pardon. Fait marquant : les journaux proches du pouvoir ont ouvert grandement leurs colonnes aux responsables de la rébellion qui y interviennent. Ce qui était impensable, il y a quelques mois. Ce forum sera l’occasion pour les professionnels du secteur des médias et aussi des intellectuels de jeter un regard analytique sur le rôle joué par les médias dans l’exacerbation de cette crise et surtout évoquer la chance que les médias ont décidé d’accorder à la paix. L’un des panélistes sera Mme Marie-Soleil, Maître de conférences à l’Université de Bruxelles.

– Ateliers pratiques d’écriture du film documentaire
Contrairement à la fiction, le documentaire est un genre peu prisé par les professionnels du cinéma en Côte d’Ivoire. Très peu de documentaires sont réalisés, depuis quelques années. La raison : la non maîtrise des techniques du documentaire, la recherche des financements… Cet atelier vise à intéresser les jeunes réalisateurs, professionnels ou amateurs, les étudiants passionnés de cinéma au film documentaire, en leur inculquant les notions de base d’écriture d’un film documentaire. Il s’agit aussi de leur donner des outils nécessaires pour appréhender la réalisation d’un documentaire.
Thème : « Le film documentaire, les techniques pour l’écrire et le réaliser »
Formateur : Djamel Tahi, réalisateur français d’origine algérienne. Auteur du bouleversant documentaire,  » Sida, le doute », Djamel Tahi est un spécialiste du documentaire. Il a réalisé de nombreux docs pour plusieurs chaînes de télé internationales dont France 2. Il anime aussi plusieurs ateliers sur le film documentaire à travers le monde.

LES PROMOTEURS

Ce festival est une initiative de deux organisations sœurs qui poursuivent les mêmes objectifs, l’une au Burkina Faso (pionnière en matière d’organisation de festival sur les droits humains) et l’autre en République de Côte d’ Ivoire. Il s’agit de Semfilms Burkina Faso et Ciné Connexion Côte d’Ivoire.

LIEUX & PERIODE
République de Côte d’Ivoire, Abidjan
Goethe Institut Abidjan, Université de Cocody (faculté de Droit) et Palais de la culture
Du 10 au 13 juillet 2008

PERSONNES A CONTACTER :
Yacouba SANGARÉ : Président de Ciné Connexion RCI
Tel : (00225) 07 37 28 30/ 66 47 10 79
EMail1: [email protected] / EMail2: [email protected]
Email3: [email protected]/ Email4: [email protected]
&
Luc DAMIBA, Président de SEMFILMS Burkina
Té : (00226) 70 25 85 08 / Fax (226) 50 34 37 45
Tel : (en Suisse) +41 (0)764 545 085
Mail 1 : [email protected] / Mail 2 [email protected]
Email 3. [email protected]
Courrier express : DHL : 96240605



Ciné Droit Libre 2008 à ABIDJAN
Programme final – v 5


Jeudi 10 juillet (Institut Goethe)
– 9h – 14h : Atelier de formation sur le documentaire (la formation sera assuré par Djamel Tahi)
– 15h – 17h : Préparatifs
– 17h30 – 18h15 : cocktail + cérémonie d’ouverture

Soirée d’ouverture : Liberté d’expression (animé par Oulaï Souleymane)
– 18h30 :  » Guy André Kieffer, un journaliste qui dérangeait » de Nicolas Bernard (France) suivi de débats animé par le comité Justice pour Guy André Kieffer
– 20h30 : « Sankara, l’Homme Intègre » de Robbin Schuffield (Belgique) suivi de débats avec le réalisateur et sam s k le jah
– 22h00 : « Au non d’Anna » de Mano Loizeau (France, 29 mn), film sur l’assassinat d’Anna Politikovskaya, journaliste d’investigation russe, suivi de débats en présence des journalistes
– 23h00 : « Iron Ladies of Liberia » de Daniel Junge, portrait d’Ellen Sirlef Jonhson

Vendredi 11 juillet (Université de Cocody) animé par sam’sk le jah
– 09h00 : « Marchands de miracle » de Gilles Remische (Belgique) suivi de débats
– 11h00: « Histoire de Nègres » de Oswald (Cameroun) suivi de débats

– 15h00 : « Taxi to the Dark Side » de Alex Gibney (USA, 2007), 106 mn, documentaire sur la torture dans les prisons américaines en Iraq. Oscar du meilleur documentaire 2007 !
– 17h00: « Sometimes in April » de Raoul Peck (Haïti)

Vendredi 11 juillet (Institut Goethe): Conflits – Paix – religion (animé par Soul Oulaï)
– 9h – 14h : Atelier de formation suite et fin
– 15h:00: « Le déshonneur des casques bleus » de Raymonde Provencher (Quebec)
– 15h30: « J’ai serré la main du diable » projection suivi de débats
– 17h00: « Marchands de Miracles » de gilles Remische (Belgique) suivi de débats en présence de personnes ressources et de responsables religieux
– 18h30 : « Sida le doute ! » de Djamel Tahi suivi de débats en présence du réalisateur
– 20h00 : « Borry Bana, le destin fatal de Norbert Zongo » de Luc Damiba & Abdoulaye Diallo suivi de débats en présence des réalisateurs
– 22h00: « Sometimes in April » de Raoul Peck (Haïti)

Samedi 12 juillet (Institut Goethe)
– 9h – 12h : Forum sur « Médias, Elections et paix en Côte d’Ivoire » animé par :
o Journaliste ivoirien
o ONUCI
o Homme politique de l’Opposition
o Homme Politique du pouvoir
o Modérateur : Souleymane OULAI
– 15h00 : « Citadelle Europe » de Gilles Lemaîstre – immigration
– 16h30: « Life and Debt » de Stephanie Black (Jamaique, USA, 86 mn), sur la problématique de la dette. Pauvreté, Reggae et capitalisme sauvage en Jamaïque suivi de débats



Samedi 12 juillet (Palais de la Culture) : Soirée spéciale Côte d’Ivoire

– 18h30: « Télé guerre » suivi de débats en présence des réalisateurs
– 20h00: « Côte d’Ivoire, d’espérance » de Mory Traoré suivi de débats
– 22h00: « La victoire aux mains nues » de Sidiki Bakaba suivi de débats


Samedi 12 juillet (Université de Cocody) animé par Sam’sk le jah
– 14h00: « Citadelle Europe » de gilles le maître
– 16h00: « Sida le doute ! » de Djamel Tahi suivi de débats en présence du réalisateur
– 18h00 : « Borry Bana, le destin fatal de Norbert Zongo » de Luc Damiba & Abdoulaye Diallo
– 20h00: « Sankara, l’Homme Intègre » de Robbin Schuffield (Belgique) suivi de débats avec le réalisateur
– 21h30: « Delta Oil, Dirty Business » de Yorgos Avgeropoulos (Grèce)


Dimanche 13 juillet (Palais de la Culture) : spéciale Vie chère + mondialisation

– 15h00: « Delta Oil, Dirty Business » de Yorgos Avgeropoulos (Grèce)
– 16h30: « Histoire de Nègres » de Oswald (Cameroun) suivi de débats
– 18h00 : « Life and Debt » de Stephanie Black (Jamaique, USA, 86 mn), sur la problématique de la dette. Pauvreté, Reggae et capitalisme sauvage en Jamaïque suivi de débats
– 20h00: « We feld the World » « le marché de la faim » de Erwin Wagenhofer (Autriche) suivi de débats avec des acteurs de la vie chère en RCI
– 22h30: « Les maux de la faim » de Jihan El Tahari (Egypte)



Invités Confirmés :

1- Robbin SUFFIELD, réalisateur (France)
2- Djamel TAHI, réalisateur et formateur
3- Ruigaver TACO (Pays-Bas)
4- Robert Vanderhoops (Pasy-Bas)
5- Rob Brouwer (Pays-Bas)
6- Karim SAMA dit Sam’s k le jah, animateur radio et musicien engagé
7- Abdoulaye DIALLO, réalisateur (CDL Burkina Faso)
8- Luc DAMIBA, réalisateur (CDL Burkina Faso)
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