Événements

Ahmed Rachedi – deux projections uniques
Cinéma(s) d’Algérie présente : Deux séances uniques – Deux films d’Ahmed Rachedi

Français

>Samedi 28 novembre>14h00>
L’OPIUM ET LE BATON
Algérie, 1969, couleur, 35mm, 127′

>Cinéma 3 Casino GARDANNE
Tél.: 08 92 68 03 42
En partenariat avec l’association Contact

Le docteur Bachir Lazrak quitte Alger pour rejoindre Thala, petit village de Kabylie. Deux camps s’y affrontent : celui des maquisards algériens et celui des forces d’occupation. Son frère Ali s’est enrôlé dans le maquis. Engagé dans la guerre et prenant conscience d’un sentiment national, Bachir affronte la répression de l’armée françaiseŠ
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>Dimanche 29 novembre>17h00>
L’AUBE DES DAMNES
Algérie, 1965, N&B, 35mm, 100′

>Polygone Etoilé MARSEILLE
2 rue Massabo, 13002 Marseille
Entrée libre dans la limite des places disponibles

L’une des premières grandes réalisations algériennes. Ce film est un montage d’images d’archives sur l’histoire de la colonisation en Afrique et sur les luttes de Libération. Sur un commentaire de Mouloud Mammeri.

La projection sera suivie d’un débat en présence de René Vautier, scénariste du film
Kamal Chachua, sociologue et anthropologue,
et Didier Guignard, historien (Institut de Recherche sur le Monde Arabe et Musulman, IREMAM – Aix en Provence)
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Ahmed Rachedi est né en 1938 à Tebessa. Il a été membre du groupe Farid, premier organisme cinématographique du FLN. Il est avec René Vautier, l’un des membres fondateurs du Centre audiovisuel d’Alger. Après l’Aube des damnés (1965) et L’opium et le bâton (1969), d’après le roman de Mouloud Mammeri, il a réalisé notamment Ali au pays des mirages en 1980 sur un scénario du romancier Rachid Boudjedra puis Le moulin de M. Fabre (1984).
Son dernier long métrage achevé en 2009 est consacré à Mostefa Ben Boulaid, l’une des figures de la guerre d’Indépendance.

René Vautier est né le 15 Janvier 1928 à Camaret-sur-Mer, dans le Finistère. Pendant la guerre de 1939/1945 il s’engage dans la résistance, puis, il passe le concours de l’IDHEC. Après avoir réalisé Afrique 50, considéré aujourd’hui comme le premier film anticolonialiste, il rejoint l’Algérie et les combattants du FLN en 1958, et couvre avec eux les événements de la guerre. Entre 1961 et 1965, il sera avec Ahmed Rachedi le directeur du centre audiovisuel d’Alger et formera la 1ère génération de cinéastes algériens. Cinéaste rebelle et prolifique, ce farouche partisan du parti communiste ne cessera jamais, caméra au poing, de militer en Algérie, en Afrique ou en Bretagne, afin de dénoncer les abus et les contradictions des systèmes en place. Il connaîtra les foudres de la censure à de nombreuses reprises. Des emprisonnements, des grèves de la faim, mais aussi de nombreux prix ont émaillé son parcours.
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