C’est un quartier qui a réuni les musiciens d’El Gafla. Un coin de Paris populaire et métissé : Ménilmontant. C’est là que les huit musiciens de la caravane ont planté leur tente et que l’histoire commence en janvier 2002.

Au fil des mois, de bar en bar, la rumeur circule, ils rassemblent un public de fidèles, de plus en plus nombreux, invités à suivre la caravane…

De toutes origines sociales et culturelles, ils ont des parcours différents mais chacun revendique ce pied à terre musical et fraternel qu’est El Gafla.

Quand El Gafla, « la caravane du désert », entre en scène, tout invite au départ. Un voyage à travers des influences musicales de tous horizons : arabes, musette, kabyles, tziganes, funk. El Gafla est à l’image de ses musiciens, un mélange de cultures et de fête.

A la croisée entre la chanson populaire algérienne, la folie tzigane et le bal musette, la musique festive d’El Gafla est un hybride.











qui envoûte. Une véritable alchimie minutieusement conçue pour provoquer dès les premières notes les déhanchements des plus engourdis… Laissez-vous porter par les sons de la derbouka et de l’accordéon, bercés par les accords

du violon. Bref, on ne peut rester assis lorsque la caravane s’installe.



Et pourtant, ce sont des textes graves et engagés qui accompagnent ces rythmes endiablés. El Gafla chante le voyage et la joie, mais aussi l’Algérie, ses blessures, ses peines, sa révolte.





Après avoir arpenté les rues, les bistrots, les squats, les scènes de Paris et d’ailleurs, la fête de l’Humanité et bien d’autres… la caravane est prête pour de nouveaux voyages car elle ne peut jamais rester en place. Nomade dans l’âme, El Gafla est là pour bouger et faire bouger.