Littérature / édition, Histoire/société
ESSAI | Mars 2006
Médias et pouvoir politique au Cameroun

Edition : Belles Pages (Les)
Pays d’édition : France
ISBN : 2-915588-02-3
Prix : 15.00
Parution : 01 Mars 2006
Français
Préface de Achille MBEMBE
Postface : Pierre CHRISTIN
Les journalistes face à la santé présidentielle
Dans Médias et pouvoir politique au Cameroun, Norbert N. Ouendji s’intéresse aux multiples entraves à la liberté d’expression en Afrique ; non sans évoquer, courageusement, les obstacles internes qui empêchent l’éclosion de médias capables d’obliger les dirigeants à être comptables aux yeux de leurs sujets, et particulièrement sur les questions relatives à leur état de santé. Au passage, il nous offre une vibrante ethnographie du politique et d’utiles observations sur la culture judiciaire de son pays. Le lecteur est aussi édifié sur les enjeux de la politisation du sport, caractérisée ici par la prise en otage de l’organisation de la coupe du Cameroun de football par la présidence de la République et la « récupération » des victoires des Lions indomptables (équipe nationale) par le régime. On apprécie la capacité de l’auteur à varier les thèmes et à en parler avec précision, sans créer la moindre rupture avec ses préoccupations fondamentales sur les relations entre les journalistes et les gouvernants, principalement sur la façon dont les premiers abordent ou traitent les informations relatives à l’état physique et/ou psychologique des seconds.
C’est l’emprisonnement, en 1997, de Pius N. Njawé, directeur de publication du journal Le Messager, pour propagation de fausses nouvelles sur la santé du président camerounais – M. Paul Biya – qui constitue le point de départ de sa réflexion. Cette publication, un des symboles de la presse indépendante du continent et victime régulière de la répression d’Etat, avait évoqué un probable malaise cardiaque du chef de l’Etat. C’est en explorant le contexte très particulier de cette affaire que l’auteur, rédacteur en chef adjoint du Messager et correspondant de plusieurs agences internationales de presse lors des faits, propose de revisiter les manifestations de cette pathologie et décrit la situation rocambolesque des médias et la pratique journalistique en Afrique subsaharienne.
Postface : Pierre CHRISTIN
Les journalistes face à la santé présidentielle
Dans Médias et pouvoir politique au Cameroun, Norbert N. Ouendji s’intéresse aux multiples entraves à la liberté d’expression en Afrique ; non sans évoquer, courageusement, les obstacles internes qui empêchent l’éclosion de médias capables d’obliger les dirigeants à être comptables aux yeux de leurs sujets, et particulièrement sur les questions relatives à leur état de santé. Au passage, il nous offre une vibrante ethnographie du politique et d’utiles observations sur la culture judiciaire de son pays. Le lecteur est aussi édifié sur les enjeux de la politisation du sport, caractérisée ici par la prise en otage de l’organisation de la coupe du Cameroun de football par la présidence de la République et la « récupération » des victoires des Lions indomptables (équipe nationale) par le régime. On apprécie la capacité de l’auteur à varier les thèmes et à en parler avec précision, sans créer la moindre rupture avec ses préoccupations fondamentales sur les relations entre les journalistes et les gouvernants, principalement sur la façon dont les premiers abordent ou traitent les informations relatives à l’état physique et/ou psychologique des seconds.
C’est l’emprisonnement, en 1997, de Pius N. Njawé, directeur de publication du journal Le Messager, pour propagation de fausses nouvelles sur la santé du président camerounais – M. Paul Biya – qui constitue le point de départ de sa réflexion. Cette publication, un des symboles de la presse indépendante du continent et victime régulière de la répression d’Etat, avait évoqué un probable malaise cardiaque du chef de l’Etat. C’est en explorant le contexte très particulier de cette affaire que l’auteur, rédacteur en chef adjoint du Messager et correspondant de plusieurs agences internationales de presse lors des faits, propose de revisiter les manifestations de cette pathologie et décrit la situation rocambolesque des médias et la pratique journalistique en Afrique subsaharienne.
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