Moziki littéraire 4 : Le choix

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Camp Lifelo
Mon père me demandait toujours pourquoi je danse les mains obliques et les jambes en avant marche. Je répondais que j’ai des douleurs au ventre dès que j’exécute des pas de danse. Il m’amena même à deux reprises consulter les médecins. Je ne pouvais pas tout de même lui dire que j’ai appris à danser dans un camp militaire.
Il était connu de tout le monde. Je ne pouvais pas fumer une clope, sécher les cours, arrêter une fille sans qu’il ne soit au courant de rien. Il avait toujours un idiot qui voyait la scène et qui courait raconter, exagérant les faits.
On ne buvait donc pas de l’eau d’autant plus que huit maisons sur dix fonctionnaient comme des églises de réveil. Vous pouvez vous imaginer les interdictions et autres recommandations : tu ne te masturberas point, tu attendras le mariage pour faire l’amour ; tu ne regarderas point de film porno avant vingt-cinq ans ; tu parleras soit le français de La Bruyère soit le lingala classique et non pas le changa madesu ; tu ne partiras pas au stade de foot même quand c’est Réal qui joue contre Barça ; tu ne mettras point de beaux vêtements ; tu ne marcheras point comme Papa Wemba l’année de la création de Viva la Musica.
Ce dernier commandement était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Interdire à toute une génération de marcher comme le Vieux Bokul (1) c’est comme interdire aux Américains de larguer des bombes en Irak et en Afghanistan. Imaginez la névrose que ça peut leur foutre. Le comble est que les pays frontières incitaient leur jeunesse à adopter la démarche de Papa Wemba alors que nous, on nous privait de ce droit-là !
Nous n’avions pas de choix si ce n’était nous rincer l’œil au camp Lifelo. C’était le seul coin de la ville où on se sentait vraiment en sécurité. D’ailleurs, à l’entrée, trônait un grand panneau portant des phrases du genre « Le Congo s’arrête ici », « nous ne faisons même pas partie de l’Afrique » et « par quel miracle espérez-vous qu’on soit lié à votre pays ! »
La population de Lifelo était constituée de démobilisés, d’anciens combattants, d’enfants soldats à la retraite, de parlementaires debout, de militaires de la dixième infanterie, de célibataires à temps partiel, de femmes libres, de maris de nuit, de touristes débarquant de quatre coins de la planète assoiffés de coltan et de sexe. Elle était en avance de quatre cents ans sur l’ensemble du territoire national. Elle vivait principalement de l’Article 15, appliquait le Code d’Hammurabi et soumettait les coupables en cas d’adultère à l’épreuve du citron et du ngonsu.
Mon père n’y connaissait personne. Les rares individus qui le connaissaient avaient d’autres chats à fouetter qu’à babiller des égarements d’une jument. Et c’est donc au camp Lifelo qu’on imitait scrupuleusement la démarche de Papa Wemba, c’est-à-dire deux pas en avant, cinq pas en arrière ; trois pas en avant, huit pas en arrière ; quatorze pas en avant, onze pas en arrière ; 2 minutes 27 de pause ; deux pas en arrière, trois pas en avant et cerises sur le gâteau : un rire rageur, le pantalon serré au-dessus du nombril, une chemise large, les souliers à base de croco capturé en Amazonie, la tête rasée au centimètre près, les bras ballants un peu en arrière comme un avion en train d’atterrir, le cou dressé, le flegme kinois et l’aisance de Jean Sarkozy.
Si vous pénétrez dans le camp, vous vous dirigez tout droit devant vous, vous tombez sur un hangar et tout juste à gauche se trouve le Club Procès-verbal où nous nous martyrisions. Nous n’étions pas les seuls. Les militaires arrivaient, brandissaient les baïonnettes et tiraient en l’air en signe de joie. Les touristes eux aussi s’invitaient, puant l’or, le cuivre et la bauxite de fer, à leur suite des canetons (2) aux seins-grosses-tomates.
Un groupe musical animait toutes les nuits. La seule et unique chanson, Général asi abali ngai kasi nakoki ko divorcer (3), durait cinq heures dont quatre de pure sebene et de déhanchement total. Le chef d’orchestre chantait deux couplets, sortait par la porte de derrière, partait faire l’amour à sa femme ou manger des beignets disait-on. Il revenait quelques minutes avant la fin du show. La foule criait alors toza na système ya lifelo ve dire moto eza kopela mais tozo sika te ! (4) Il attendait alors que la chanson s’achève, s’avançait avec son gros ventre, reprenait le micro, préfaçait la même chanson, s’échappait par la même porte, partait faire l’amour à sa femme ou brouter des beignets, disait-on.

Fiston Nasser Mwanza (Graz – Autriche)
décembre 2011
Punda to Mutuka ? (5)
Beaucoup, surtout à l’extérieur, ont choisi le 64, ils l’ont lu comme il faut.
D’autres, à l’intérieur surtout, ont choisi leur ventre.
Certains veulent la continuité, ça leur plaît, mais plusieurs en ont marre en silence.
Lui, vainqueur pour son clan, a choisi d’attendre que les adeptes du 64 se fatiguent et que cette vague passe. L’autre ne l’entend pas de cette oreille et a choisi, lui, de s’autoproclamer.
Certains, des parrains de multiple nationalité et de grosse superficie, ont choisi de rester des observateurs silencieux un peu complices, mais avec la bonne conscience d’avoir fait respecter un calendrier. Ils préfèrent le coltan et le sexe… et critiquent ceux qui ont choisi de danser sans cesse. Dans les nganda, dans les ngomboles, dans les « pray » (6), à l’occasion de rien, parce qu’ils ont le rythme dans la peau et que leurs modèles ne sortent plus des livres d’histoires mais de chansons de Franco de Mi amor, Zaïko, Koffi, Wenge ou même de Fally ou MG 30.
Pour beaucoup d’autres, la mort les a choisis… dans une indifférence politicienne assez ahurissante !
Alors moi, dans tout ça, mon choix c’est ma mère.
Elle fait partie des seules vraies réalités de ma vie. Et pendant que tous ces guignols bataillent pour le fauteuil suprême, moi c’est ma mère que je choisis. Mon candidat !
Quand on parle de marionnettes, c’est souvent des gouvernants pantins, mais quand on a une population qui décide de manifester, on dit aussi qu’elle est manipulée et donc marionnette… Expression recto verso donc.
N’importe quoi ! Ce 64, on ne l’a pas inventé dans la rue à ce que je sache.
De toute façon, en dehors de ma mère, je suis de gauche, par principe et au nom de l’alternance. Délocalisation ou pas, je sais de quoi je parle. Il ne peut pas avoir eu cette adhésion qu’on dit qu’il a, ce n’est pas possible. Dicap la merveille a plein de jeunes à pantalons tombant sur le derrière qui veulent lui ressembler. Stervos Niarcos, paix à son âme, compte des adeptes et des adeptes, la sape restera éternelle. Avec JB Mpiana papa chéri, les gens avaient choisi entre punda to mutuka : Amataka na pund’eh, ayokaka bilengi eh, amataka na pund’eh, ayokaka bilengi eh ! (7)
Non, 100 % de voix ? J’ai des doutes. Les gens n’en raffolent pas autant.
Je le dis surtout pour ma mère…
Pour moi c’est elle qui devrait gagner. Non, je ne mélange pas tout.
Vois-tu, quand on aime les gens et que ce sont les seules personnes chères qui vous restent au monde, vous avez envie de les maintenir en vie. Alors comment la maintenir en vie quand rien n’est fait pour qu’elle ait de l’électricité chaque jour, de l’eau courante, la sécurité et le droit et le plaisir de vivre sans adrénaline comme on vit là-bas ? Qu’est-ce qu’il a fait en six ans qu’il lui faut continuer à tout prix ?
Je ne dis pas non plus que l’autre-là fera mieux, ça c’est encore autre chose…
Je me dis juste : quand on se bat pour rester quelque part plus longtemps, c’est pour continuer les choses bien qu’on a commencées, une conversation, un débat, un projet de vie, des grands travaux. Mais on ne fait pas des miracles sur du chaos quand même !
Pourquoi ma mère ne vivrait-elle pas plus longtemps pour porter mes enfants ?
Elle me manque et je pense chaque jour à son confort, un confort qu’on s’est battu – nous ses enfants – pour lui donner, pas lui, ni l’autre, ni son administration qui, au contraire, la taxe et la rançonne quand elle doit aller toucher la retraite de mon père qui a été fonctionnaire de l’état – 20 $ par mois.
Et en plus, elle doit laisser un peu à celui qui l’a « aidée » à être servie, mais merde c’est son droit !
Ce n’est pas le lui-là qui en est à la base, me dira-t-on.
Je le sais bien. C’est la faute à JB avec sa danse du cheval. Niarkos avec sa « sapologie » (8). Koffi avec ses danseuses. Les brassicoles avec leurs trop grandes bouteilles de bière et des casiers à 12 bouteilles, mon Dieu ! Les 89 chaînes de télévision qui font lavage de cerveau. Les livres d’histoires poussiéreux qui donnent le rhume. C’est surtout la faute du roi du Zaïre… Sauf que le roi est mort et enterré depuis un bon moment. Bouc émissaire parfait certes, mais vit dans l’autre monde, eh.
Ce sont donc les vivants qui n’ont pas d’excuses à mon avis. Faut arrêter ce foutage de gueule à grande échelle en lui cherchant des excuses. Pas le seul à blâmer, blablabla, blablabla, faut arrêter. C’est quoi la conclusion des six premières années de courses : un cadi plein pour lui et sa famille – l’a rien foutu d’extraordinaire !
Les chantiers ? Agrandir des voies ce n’est pas en construire. Rien d’extraordinaire. Couper les arbres sous prétexte d’agrandir les fameuses voies – au lieu d’en construire, c’est encore pire, c’est dénaturer inutilement la ville. Rien d’extraordinaire. N’avoir jamais fait de déclarations de guerre enragée contre ceux qui tuent et violent et pillent à l’Est, c’est flagrant. Ça, ça a le mérite d’être extraordinaire !
Ses 100 % de voix ? Il leur doit des miracles – si, si, ou un semblant de quelque chose du genre… On est dur avec lui ? C’est normal. Demandez à une personne qui s’est fait par surprise défoncer par-derrière ce qu’il s’est juré après : « plus jamais ça ! »
Le roi du Zaïre l’a fait, suffit !
J’ai choisi ma mère, quelqu’un d’autre un père ou une sœur, certains ce sont des neveux de moins de cinq ans ou des fillettes de 12… Punda to mutuka ?
Franchement, on doit sortir de ce nganda, la bière est infecte et la musique ne berce plus personne, même les shégués en ont marre de danser cette danse du cheval… Ceux qui étaient dans l’église sont déjà sortis : des photos du prêcheur avec une mineure circulaient pendant le sermon, c’est la fille de la trésorière. Ebebi oh. Wenge epanzani. Esanga ekoti pitopalé (9). Ça bouge de partout, les gens lancent des 64 partout !
Pour les parrains complices et silencieux, c’est lui et lui seul. Hum. Est-il capable de faire mieux et nous permettre à nous autres, de maintenir en vie ceux qu’on aime et qu’on a choisis : mère, père, nièce, neveu, sœur, oncle, tante, grand-mère, frère, beaux-parents, etc. ?

Bibish M L Mumbu (Montréal – Canada)
23 décembre 2011
Pour ma sœur
Un sourire, un visage familier, un corps de rêve, une relation virtuelle, je ne sais plus où est ce que j’en étais.
L’annonce fut terrible, une pente raide, une piste très glissante, et une voie non seulement tracée mais surtout imposée, bref un vrai assemblage d’artifices.
Toutes les forces occultes se sont réunies pour appliquer le plan : une maladie non élucidée, un mariage vacillant, des lois taillées sur mesure, de nouvelles diffusées à compte goûtes, un époux plus que douteux, une maison hantée, une nation désertique et désenchantée dans une mélodie aphone pour une musique diabolique.
Ces forces occultes, de toutes couleurs et de toutes familles confondues, ont été faire les courses ensemble, depuis le supermarché de mao, le wenze ya bikeko (10), passant par gambela, simba zigida du Kwazulu natal jusqu’au wenze ya bambole (11).
Ça paraissait simple.
Tout le monde savait qu’elle adorait manger du pondu (12), l’éponga la djesse (13), puis qu’ils ont appris que le peuple adorait ce bokulua bua nseka (14), pour eux le couloir était alors libre et la voie accessible.
Pour ce, il fallait tout mettre en place pour nous faire gober leur thèse, celle que comme quoi, elle aurait choisi la maladie, alors que ma sœur à moi, la fille à ma mère avait bien opté pour sa guérison.
Avec les diagnostics tâtonnants de ces hôpitaux aux soins primitifs et une prairie truffée de loups, elle n’a pas eu un seul moment de répits pour profiter de la campagne comme tous les autres.
Tout le monde le sait qu’elle était fan de la vie, son choix était de vivre !
Il fallait la voir, ma sœur à moi, la fille à ma mère, leki ya y’api (15), fière de son teint et de son frère.
Ça se voit que vous ne le connaissiez pas !
Elle avait le courage d’assumer ses choix, très convaincue de ses opinions sur la gestion de la boutique publique et intransigeante sur le partage équitable de la bouffe de la maison de la République, elle était tout simplement éprise d’un haut sens de la justice
La preuve : elle n’hésitait pas à engueuler le parti de « Okito » et de celui de la communauté des « Onya » car elle se savait grande sœur.
Alors, ne venez surtout pas me dire qu’elle ignorait le libre arbitre,
Et arrêtez de nous prendre pour des cons bandes de sorciers !
Même vous, les prêtres invités, vous avez été incapables de prêcher dans vos homélies que ma sœur à moi, la fille à ma mère avait effectué un choix,
Ayez plutôt le courage de dire du haut de la chaire dans vos soutanes d’exorcistes, qu’elle avait quand à elle choisit la vie,
Forcément au vu ces paniers à dîmes remplies de mains coupées, des bouches muselées, de sexes bradés, des écrits raturés et des voix étouffées, la messe noire a été dite avant que ce putain de médecin ne la déclare malade ou empoisonnée, n’est ce pas !
Alors, que plus personne ne vienne me parler de la conversion quelconque, de prédication philosophique, morale, politique, démocratique ou religieuse.
Au diable ! vos serments d’Hippocrate et vos leçons de Socrate
Ma sœur ne valait-elle rien, ne l’avez-vous pas vu ? avait-elle de l’importance à vos yeux, si pour vous c’était une simple patiente, un chiffre ou juste une cible ? pour moi c’était mon sang, ma famille !
Puisque vous avez choisi le confort du bandage des yeux et des oreillettes de la concorde, allez-y !
On a compris que l’obscurité et l’angoisse de nos familles entretiennent la lumière de vos salons, alors que l’alternative d’un autre monde est possible et qu’une autre relation plus équilibrée est envisageable.
Écoutez ! Ma requête est aussi simple que ça ! Respectez le choix de ma sœur, elle n’avait que 23 ans, vous voyez… elle était encore toute jeune, ma sœur à moi, leki ya y’api, toujours souriante et plein de charme, oh mon Dieu ! mon rayon de soleil avait bien choisi de vivre, croyez-moi !
Ayez le courage de vous convertir, bandes de sorciers ! et arrêtez de lire ce chapitre-là de la bible, alors qu’elle a déjà été retirée de la version de la traduction œcuménique, bon sang !
En lisant la Torah vous n’impressionnez plus personne, rassurez-vous !
Le lundi alors qu’elle pensait avoir le choix, elle n’a pu se rendre à l’hôpital parce qu’une circulaire était tombée de la nuit annonçant que les dernières vaccinations synchronisées n’auront plus lieu !
Toute fiévreuse, elle a marché plus de 5 km à pied, à la recherche de ce médecin généraliste pour une consultation à coût de dollars, elle a rampé jusque devant son cabinet avec sa balle perdue à la cuisse comme un chevreuil.
Vous vous imaginez ?
Alors taisez-vous bandes de diables ! Essuyez vos larmes de crocodiles et exhibez vos danses maléfiques de la victoire, mais ne croyez pas que le christ n’agira pas et ben si ! et le peuple est au courant !
Quand on tient à son choix on se bat pour…
Elle vous l’a dit, cher Docteur, qu’elle avait mal au ventre malgré sa balle perdue bien visée dans sa cuisse gauche. Elle n’a cessé de le dire, mais voila que ce médecin de nuit n’a mentionné que des céphalées et de vomissements passagers sur la fiche médicale, mon Dieu !
Croyez-vous que ma sœur à moi était ignorante après tout ce qu’elle a vécu depuis les fameuses célébrations républicaines et autres ?
Alors, à la question de savoir si La fille à ma mère avait opté pour une voix plutôt qu’une autre, la réponse est oui !
Seulement, les médecins de nuit lui ont administré une autre potion vénéneuse qui accréditerait la fameuse thèse d’empoisonnement pour brouiller les pistes afin de nous renvoyer à une affaire familiale, facile hein tout ça !
Oh mon Dieu ! j’ai plaint notre médecine napoléonienne, même la grande officine n’a pu prescrire la bonne ordonnance, honte à nous !
Ma sœur à moi, muana mama na ngai (16) avait effectué un choix, celui de vivre dans un corps plus sain.
Mais il a plût à vous de le lui nier.
Heureusement que la roue de la vie tourne, nos consciences tranquilles et l’histoire têtue
Oh ! Ma sœur chérie, repose en paix dans les seins du père Abraham,
Ton choix est connu, il est plus que visible ; c’est celui de l’amour et de la justice,
T’en fais pas, nous aurons une famille plus heureuse où tout le monde aura droit à la parole et son choix respecté, tôt ou tard cela arrivera, ça ne sera plus un rêve, je te le promets.
Ton frère qui t’aime.
Dédiée à ma très regrettée sœur Arlette Tasmbu

Papy Maurice Mbwiti (Paris – France)
Décembre 2011

1. Vieux bokul : surnom de Papa Wemba
2. Canetons : jeunes filles qui vendent leur charme dans les mines à diamant et qui se promènent parfois en bande.
3. Général asi abali ngai kasi nakoki ko divorcer : le général m’a déjà épousée mais rien ne m’empêche de divorcer.
4. Toza na système ya lifelo ve dire moto eza kopela mais tozo sika te : nous sommes en enfer, ça veut dire que le feu nous brûle mais nous ne nous consumons pas (tiré de la chanson Wake up de Koffi Olimide)
5. punda to mutuka ? : cheval ou voiture ?
6. nganda : terrasses et bars en plein air généralement ; ngomboles : taxibus (argot lingala) ; pray : lieu de prière (de l’anglais)
7. Amataka na pund’eh, ayokaka bilengi eh, amataka na pund’eh, ayokaka bilengi eh : il fait du cheval, il en ressent du plaisir (refrain d’une chanson de JB Mpiana)
8. sapologie : science de la sape (société des ambianceurs et personnes élégantes)
9. Ebebi oh. Wenge epanzani. Esanga ekoti pitopalé : C’est foutu. Le Wenge (groupe de musique, mais expression qui va avec toute organisation ou association) s’est disloqué. C’est le bordel dans le camp
10. le wenze ya bikeko : le marché d’objet d’arts
11. gambela, simba zigida,wenze ya bambole : différents marchés de Kinshasa
12. pondu : feuille de manioc
13. l’éponga la djesse : riz et feuille de manioc en tétéla
14. bokulua bua nseka : farine de maïs en tshiluba
15. leki ya y’api : petite sœur de Papy
16. muana ya mama na ngai : fille de ma mère
///Article N° : 10555

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