Murmures

Rentrée littéraire 2011 : les 10 romanciers africains incontournables
septembre 2011 | Divers | Littérature / édition
Source : RFI

Français

La rentrée littéraire 2011 est dominée par une production étrangère de qualité. Elle est aussi l’occasion de découvrir la vitalité de la production littéraire africaine.
Extrait de l’article de Tirthankar Chanda paru sur le site de RFI



Si la thématique des guerres coloniales évoquées en ce début de saison par plusieurs romanciers français (Alexis Jenni, Marc Trillard, Mathieu Belezi, Michel Schneider) invite le lecteur à penser et à imaginer l’Afrique, celle-ci sera surtout présente grâce à ses écrivains qui racontent leurs pays, leurs parcours avec un sens narratif exceptionnel et une remarquable modernité de ton. Issus du continent ou de la diaspora africaine, francophones, anglophones ou lusophones, on retiendra les 10 romanciers africains incontournables de cette rentrée.

Dinaw Mengestu. Romancier américain d’origine éthiopienne, Dinaw Mengestu s’était fait connaître en 2007 avec un premier roman magistral, Les belles choses que porte le ciel, qui lui a valu d’être inclus dans la liste de New Yorker des vingt écrivains américains de moins de 40 ans les plus prometteurs. Son deuxième roman Ce qu’on peut lire dans l’air (Albin Michel) offre un tableau puissant et tragique des drames de l’immigration africaine aux Etats-Unis. Puisant dans l’expérience de ses parents, qui ont fui l’Ethiopie dans les années 1970 pour s’installer à Illinois, Mengestu raconte les heurs et malheurs de deux générations d’immigrants. A trente ans d’intervalle, à travers ses propres tentatives de prise en charge de sa vie, la deuxième génération revit l’angoisse et le sentiment de dislocation de ses parents. La finesse d’analyse psychologique, ajoutée à une structure narrative originale, est la marque de fabrique de ce jeune romancier.

Helen Oyeyemi. Une maison d’hôtes hantée sur les falaises de Douvres, une jeune femme anorexique atteinte d’une maladie étrange, deux femmes qui s’aiment d’un amour tendre sans réussir à préserver leur bonheur, des dépliants dénonçant la présence « maléfique » des étrangers dans la ville, le racisme et la peur : tels sont les ingrédients du nouveau roman de la prodige nigériane des lettres anglaises, Helen Oyeyemi, qui a publié son premier roman à dix-sept ans. Le Blanc va aux sorcières (Galaade) est son troisième roman, gothique, à mi-chemin entre Edgar Poe et Tim Burton.


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