Ustad Sarahang

Ustad Sarahang est sans doute le plus grand maître de la musique classique orientale; un maître non reconnu en Afghanistan, mais révéré au Pakistan et en Inde, où la musique classique orientale est un mode de vie.
Ustad Sarahang est né en 1924 sous le nom de Mohammad Hussain, le second fils d’un musicien renommé, Ustad Gholam Hussain. Mohammad Hussain est né et a grandi à Kharabat (dans les vieux quartiers de Kaboul), un endroit réputé et célébre pour ses musiciens.
Dès son plus jeune âge, Mohammad Hussain prit des cours de musique de son père tout en allant à l’école. A l’issue d’une trés courte période, Mohammad Hussain maîtrisa les techniques de la musique classique et manifesta un vif intérêt pour plus de connaissances. Son père, trés fier, l’envoya à l’école de musique « Patyala », dans l’Inde alors sous occupation anglaise, pour devenir l’élève d’Ustad Ashiq Ali Khan « La Lumière du Penjab ». La raison pour Ustad Gholam Hussain d’exiler son fils fut l’enrichissement musical de ce dernier.
« Un environnement affectueux à la maison peut avoir un impact négatif sur les progrès et la capacité à prendre la musique au sérieux. Une personne peut devenir un grand maître quand il accepte et recueille avec bienveillance le tempérament, les punitions physiques et mentales tout en apprenant le respect de son Maître. »
Mohammad Hussain, après 16 années de service et d’étude, retourna dans sa bien aimée Kaboul. A l’âge de 25 ans, Mohammad Hussain participa à un festival de musique dans le célèbre cinéma Pamir à Kaboul. Parmi les participants, se tenaient Ustad Qasim et Ustad Bada Gholam Ali. Durant ce festival, Mohammad Hussain charma la foule de son talent et de sa passion et fut récompensé par une médaille d’or, surclassant tous les maîtres les plus réputés de la musique. Sa performance lors de ce festival lui donna le titre d’Ustad Mohammad Hussain, et quelques années plus tard, le gouvernement d’Afghanistan lui attribua le titre de « Sarhanag ».
Ustad Sarahang s’installa au sommet des musiciens Afghans et fut sans nul doute le maître indiscutable de la musique. Avec des invitations à des conférences sur la musique en URSS, au Pakistan et en Inde, Ustad Sarahang trouva une base de fans internationale. A chaque prestation, Ustad Sarahang rapportait à la maison médailles, récompenses et titres, qui rendirent les musiciens et les amoureux de la musique en Afghanistan fiers de leur Fils.
En Afghanistan, Ustad Sarahang travailla dur à l’éduction du public sur la musique classique qui avait pris naissance en Afghanistan des siècles plus tôt avec Nasir Khesrow. Ustad Sarahang écrivit beaucoup d’articles dans le journal Pashtoun Ghag. Il écrivit un litre intitulé « Qanon et Tarab », où il expliquait les règles de la musique orientale. Lui et Maddadi émirent deux programmes de radio d’information intitulés « De Ahangoono Mahfil », avec des lectures de poésie, des chants ghazals et « Mosiqi Kilasik », vulgarisant la diffusion de la musique classique parmi le grand public.
Ustad avait une préférence pour le poète Abdul Qader Baydel, le complexe mais élégant poète de la dynastie Moghol. Ustad Sarahang était un membre du groupe d’élite « Baydel Shenasan » qui discutait et interprétait les versets de la poésie de Baydel dans des réunions dans les salons de thé. Parmi ces cercles d’intellectuels, ses trouvait Qandi Agha qui avait la plus grande influence et fut le grand ami d’Ustad Sarahang.
En Inde, Ustad Sarahang fut une idole. Durant son dernier voyage à l’école de musique Allahabad, dans le but de montrer leur respect pour le grand Maître Sarahang, les étudiantes et les étudiants de l’école s’alignèrent, courbèrent leurs têtes et firent un chemin de leur chevelure pour que Maître Sarahang marche sur elle pour rejoindre la scène.

Ustad Sarahang’s accomplishments include:
Les principaux titres de gloire de Maître Sarahang incluent :

Le titre de « Koh e Beland » (High Mountain of Music) du Chandigar School of Music

Degré de « Master » « Doctors » and « Professor » of Music de la Klakandra School de Musique de Calcutta India

Le titre de « Sar Taj » (Top Crown of Music) de Central School of Music à Allahabad India

Le titre de « Baba e Musiqi » (The Father of Music) en conclusion de son concert final de New Delhi en Inde 1979

Le titre de « Sher e Musiqi » (Lion of Music) en conclusion de sa dernière performance à Allahabad 1982
Le nombre de ses médaille atteint le nombre de 20, un record établi par trés peu de musiciens dans le monde, et surtout le plus juene musicien à gagner autant de titres et de médailles.
Ustad Sarahang dit que s’il devait mourir en Inde, il voulait être enterré près de la tombe de Baydel, mais que, s’il devait mourir en Afghanistan, il demandait à être enterré à Kharabat. Lors de son dernier voyage en Inde en 1982, Maître Sarahang tomba gravaement malade, fut hospitalisé et on lui demande de ne plus changer et de parler un minimum. Mais il passa outre les ordres des docteurs et poursuivit sa performance, ce qui lui valut une autre médaille, et avec elle, la fierté du peuple d’Afghanistan.
Ustad Sarahang parut faible et malade jusqu’à son retour en Afghanistan, mais il continuait à écrire et à enseigner la musique. En 1983, il fut victime d’une autre attaque cardiaque qui l’obligea à une hospitalisation. Devenu de plus en plus faible, Maître Sarahang mourut par une claire matinée d’un samedi du mois d’avril 1983.