Fiche Personne
Musique
Théâtre
Konomba TRAORE
Chanteur/euse, Musicien/ne, Musicologue, Conteur/se, Compositeur
Burkina Faso
Français
D’ethnie Senufo, Konomba TRAORE est né en 1947 à Samogohiri au Burkina Faso et vit actuellement à Ouagadougou la capitale. Il est diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration et occupa entres autres les fonctions de Préfet pendant une quinzaine d’années successivement dans les provinces de Fada à l’Est (pays gourmantché), Sindou à l’Ouest (région de Banfora), Bogandé à l’est (pays gourmantché), Gaoua au sud-ouest (pays Lobi), Kaya au centre-nord (pays Mossi) et Kokologho (pays Mossi). Il fut aussi Maire intérimaire et Secrétaire Général de la Mairie de Ouagadougou et Directeur du Centre National d’Artisanat d’Art. Il reçut la distinction Chevalier de l’Ordre National du mérite.
Il porte un prénom, du reste très rare, qui lui a été donné par le Konon, le fétiche de son père, quand celui-ci avait prédit sa naissance future et le jour même de sa naissance. Il symbolise donc le fils du fétiche dont il est une réincarnation.
Konomba fait partie de la confrérie des Féticheurs du Konon, du Komo et du Wara., deux sociétés secrètes différentes, et se montre comme un farouche défenseur des traditions culturelles africaines. Il est lui-même adepte des croyances traditionnelles africaines, symbolisé par la religion animiste qu’il continue à perpétuer. Artiste aux talents multiples, Konomba est à la fois musicien, musicologue, professeur de musique traditionnelle à l’école de Musique et de Danse, compositeur, chanteur, facteur et joueur de plusieurs instruments traditionnels, notamment de Balafon, Kora, Donzo Ngoni et Djembé. Il est aussi artiste-peintre et écrivain. Il a écrit plusieurs livres sur la musique et les contes, comme par exemple : « Le balafon, l’or brun africain », « L’Afrique Noire, traditions » et « Tchégnounon N’Golo », recueil de contes.
Parmi ses distinctions musicales, on peut citer : 1er prix de conte et 2ème prix de peinture et de dessin au Cercle d’Activités Littéraires et Artistiques de Haute Volta (CALAHV), 2ème prix de musique traditionnelle instrumentale à la Semaine Nationale de la Culture (SNC) Bobo 1986. Il est aussi auteur de la musique du film « Sondja » de Bertand Kaboré, collaborateur de Michel Portal dans la musique du film « Buud Yam » de Gaston Kaboré (1er prix au Fespaco 1997), et co-auteur avec Miquéu Montanaro du CD « Noir et Blanc ».
Konomba est régulièrement invité pour exécuter des spectacles de musique et contes, ainsi que pour participer à des colloques et conférences d’ethno-musicologie en Afrique et à travers le monde. Il organise aussi des stages de percussion (balafon et djembé). A noter que le Cinéaste Porgo Rédo a tourné en 2000 un documentaire sur cet artiste chevronné intitulé : « Konomba, le destin panaché ». Son dernier CD « Sira Koro », signifiant « vielle voie », produit en mai 2005 par l’association Marimbalafon est un condensé de dextérités alliant les sons du balafon avec d’autres instruments traditionnels de musique, comme la Kora, le Ngoni, etc.
Il porte un prénom, du reste très rare, qui lui a été donné par le Konon, le fétiche de son père, quand celui-ci avait prédit sa naissance future et le jour même de sa naissance. Il symbolise donc le fils du fétiche dont il est une réincarnation.
Konomba fait partie de la confrérie des Féticheurs du Konon, du Komo et du Wara., deux sociétés secrètes différentes, et se montre comme un farouche défenseur des traditions culturelles africaines. Il est lui-même adepte des croyances traditionnelles africaines, symbolisé par la religion animiste qu’il continue à perpétuer. Artiste aux talents multiples, Konomba est à la fois musicien, musicologue, professeur de musique traditionnelle à l’école de Musique et de Danse, compositeur, chanteur, facteur et joueur de plusieurs instruments traditionnels, notamment de Balafon, Kora, Donzo Ngoni et Djembé. Il est aussi artiste-peintre et écrivain. Il a écrit plusieurs livres sur la musique et les contes, comme par exemple : « Le balafon, l’or brun africain », « L’Afrique Noire, traditions » et « Tchégnounon N’Golo », recueil de contes.
Parmi ses distinctions musicales, on peut citer : 1er prix de conte et 2ème prix de peinture et de dessin au Cercle d’Activités Littéraires et Artistiques de Haute Volta (CALAHV), 2ème prix de musique traditionnelle instrumentale à la Semaine Nationale de la Culture (SNC) Bobo 1986. Il est aussi auteur de la musique du film « Sondja » de Bertand Kaboré, collaborateur de Michel Portal dans la musique du film « Buud Yam » de Gaston Kaboré (1er prix au Fespaco 1997), et co-auteur avec Miquéu Montanaro du CD « Noir et Blanc ».
Konomba est régulièrement invité pour exécuter des spectacles de musique et contes, ainsi que pour participer à des colloques et conférences d’ethno-musicologie en Afrique et à travers le monde. Il organise aussi des stages de percussion (balafon et djembé). A noter que le Cinéaste Porgo Rédo a tourné en 2000 un documentaire sur cet artiste chevronné intitulé : « Konomba, le destin panaché ». Son dernier CD « Sira Koro », signifiant « vielle voie », produit en mai 2005 par l’association Marimbalafon est un condensé de dextérités alliant les sons du balafon avec d’autres instruments traditionnels de musique, comme la Kora, le Ngoni, etc.
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